Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Un romancier passé maître dans l'analyse au vitriol des rapports sociaux décortique le plus primitif et le plus fondamental d'entre eux, le rapport parents-enfants.
La vocation d'écrire naît-elle toujours de la perversion ? De la perversion subie ou de la perversion active ? Qu'y a-t-il avant la littérature ? L'enfance, bien sûr. Une enfance à laquelle il faut survivre.
"Consister à vivre » est le premier tome d'une trilogie. Ce qui interroge puisque ce premier tome ne compte que 160 pages. J'ai vaguement cherché un autre intérêt que celui financier à scinder un texte court (moins de 500 pages certainement) en trois ouvrages. Je n'ai pas trouvé. Dites-moi si vous savez.
Mais peu importe. Christophe Mouton a souffert de la perversité de son père et de la complicité de sa mère. Il tente de réparer par l'écriture ce qui n'a pu l'être par la justice.
Le texte ne laisse aucun doute quant à la souffrance de l'auteur et je pense que nous serions nombreux à reconnaître des scènes familières de notre enfance dans les violences décrites et les conséquences que ces blessures peuvent avoir à l'âge adulte.
Cependant, après avoir refermé ce livre, j'ai été plutôt soulagée que le texte ait été découpé en trois parties et j'ai eu la conviction que je ne lirai pas les deux prochains volumes tant j'ai buté sur le style de l'auteur et ai manqué d'intérêt pour le propos.
J'ai besoin pour aimer un livre d'une petite musique qui parvienne à mon âme. C'est raté pour cette fois.
A lire dans la salle d'attente du psy.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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