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Lecteur, lectrice : tu viens d'acquérir le nouveau roman de Mohsin Hamid. Grand bien t'en a pris. Car celui-ci va te permettre de découvrir comment t'en mettre plein les poches en Asie mutante, comme le héros de cette édifiante et rocambolesque épopée : né dans la plus insigne pauvreté, au coeur de la campagne d'un pays anonyme du continent indien, il va monter à la ville, parfaire son éducation, rencontrer l'amour, flirter avec la tentation politique, puis faire fortune par le plus inattendu des moyens. Ce sont, en une poignée de pages, quatre-vingts années d'une vie d'homme que tu tiens entre tes mains - « un homme fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n'importe qui » à l'heure de la mondialisation galopante. Et si cette fable contemporaine et universelle te fait verser quelques larmes, ne t'en fais pas, car celles-ci jailliront avant tout du plaisir et de l'émotion que tu t'apprêtes à éprouver en lisant ce petit joyau de littérature.
Ce livre cynique et ironique, rempli d'humour grinçant, retrace la vie d'un garçon qui lutte pour survivre, de l'homme débrouillard qu'il est devenu et pour finir en vieillard mélancolique dans un Pakistan en pleine évolution. L'écriture est originale par sa façon de nous parler, nous lecteur, comme auteur de cette histoire qui défile sous nos yeux. Mais cette plume est aussi déroutante. Personnellement cela m'a beaucoup dérangé lors de ma lecture, j'ai eu beaucoup de difficultés à entrer dans l'histoire. De même, la construction de ce récit sous forme de faux manuel de développement personnel est audacieuse et réussit. Ce manuel abouti à une moral connue de tous : l'argent ne fait pas à lui seul le bonheur, mais l'amour oui. J'ai beaucoup appris sur la vie, la société de ce pays. L'auteur nous révèle une multitude de vérités sur la vie quotidienne au Pakistan : le rapport de force entre le pouvoir et le peuple, les riches et les pauvres. J'apporte donc un jugement mitigé. Le style d'écriture tout au long de ce récit m'a géné pour apprécier ce roman, mais la fin m'a beaucoup ému.
C'est l'histoire d'un jeune homme que l'on va suivre de sa naissance à sa vie de vieillard, dans l'Asie de nos jours. Avec une écriture particulièrement originale l'auteur nous prend à témoin de cette vie d'homme, de son destin et de ses amours. Je suis encore sous le charme de cette histoire contée avec grâce, humour, et amour pour la "jolie fille" héroïne résolument féministe des temps modernes. Ce livre condense fort bien toute une vie somme toute ordinaire et c'est cela qui rend ce roman si attachant et émouvant.
Ayant entendu beaucoup de bien de ce roman, j'étais impatiente de le lire et cela a été possible grâce au prix des lecteurs du Livre de poche. Malheureusement, je n'ai pas réussi à entrer dedans et il n'a pas réussi à m'émouvoir ou me faire sourire. La forme était originale avec cette parodie de livre de développement personnel mais l'écriture à la deuxième personne n'a cessé de me gêner au long de ma lecture et je crois que je n'ai pas réussi à dépasser cela pour prendre du plaisir en lisant ce livre. Dommage...
Je n'ai pas aimé l'écriture, l'histoire m'a laissée indifférente ... je n'ai pas réussi à le terminer !
Le titre du livre annonce la couleur. Très vite, le lecteur comprend qu'il s'agit d'un manuel de développement personnel destiné à la recherche du profit. Ce type de livre est censé nous aiguiller afin de vivre mieux.
On suit ici le destin d'un homme qui fait l'erreur de rechercher la richesse matérielle plutôt que l'essentiel (l'amour...). L'humour est corrosif à souhait et l'auteur nous montre ce qui peut nous arriver si on agit comme le personnage principal (ses erreurs, ses mauvais choix...).
Le choix du tutoiement peut paraître déroutant au début mais cela se révèle finalement être un moyen efficace pour s'identifier au personnage.
Cet ouvrage est avant tout une vive critique du capitalisme ainsi que des manuels de développement personnel et des livres qui tentent d'apprendre à mieux se connaître.
J'ai été surpris par ce roman car je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Mais je dois avouer que le personnage principal m'a ému surtout à la fin lorsqu'il devient un vieillard et retrouve la "jolie fille."
Au final, un livre original et instructif mais pas inoubliable.
L'adaptation au cinéma de ce livre (c'est pour bientôt selon l'éditeur) par le réalisateur mexicain Guillermo Arriaga sera t-elle réussie ? Affaire à suivre.
Présenté comme un manuel de développement personnel, ce roman ravira tous les amateurs de belles success-stories. Disons aussi un mot du quatrième de couverture, car cette fois ce texte remplit parfaitement son rôle. Si vous avez pris le temps de le lire (voir ci-dessus), vous conviendrez certainement avec moi que cette présentation donne furieusement envie de se plonger dans le nouveau roman de Mohsin Hamid dont deux œuvres ont déjà été traduites en français : L’intégriste malgré lui (Denoël), et Partir en fumée (Stock). D’autant que le récit tient la promesse de cette belle présentation.
Nous suivons donc le héros de cette épopée au moment où il quitte la campagne qui l’a vu naître et où le seul destin qui s’offrait à lui était de mettre ses pas dans ceux de ses misérables parents. « Partir à la ville est le premier pas pour s’en mettre plein les poches en Asie mutante, et tu viens de l’accomplir. Félicitations ».
Suivront 11 autres chapitres formant autant d’étapes vers le but ultime annoncé par le titre. Toutefois, « comme le sait tout homme entreprenant ayant rencontré le succès, de nombreuses compétences ne peuvent être enseignées à l’école : elles demandent que l’on mette la main à la pâte. Pendant une vie entière parfois. »
Il ne faudra par conséquent pas s’imaginer que, comme dans les vrais manuels de développement personnel, la réussite arrive sans coup férir, en suite le programme.
Mohsin Hamid a le recul, l’humour et le cynisme nécessaires pour mettre le doigt sur les failles du système, sur les contradictions et sur les obstacles qui peuvent ralentir, voire détruire une belle ambition. L’amour peut, par exemple, enrayer la belle machine. Quand il faut par exemple choisir entre le cœur de sa charmante voisine ou consacrer tout son temps à la récolte des fruits de son labeur, voire même à dévorer ceux des autres.
Entre la copie de DVD et la vente d’eau — pas vraiment minérale — en bouteilles, on découvrira cette Asie mutante que l’on peut situer au Pakistan et cette volonté farouche de ses habitants à vouloir s’en sortir. C’est habilement construit, finement décrit et joliment subversif. Car on l’aura compris, si ce livre n’est pas vraiment le meilleur guide pour s’en mettre plein les poches, il nous offre un beau portrait du capitalisme et de ses travers en pays émergent.
Présenté comme un manuel de développement personnel, ce roman ravira tous les amateurs de belles success-stories. Disons aussi un mot du quatrième de couverture, car cette fois ce texte remplit parfaitement son rôle. Si vous avez pris le temps de le lire (voir ci-dessus), vous conviendrez certainement avec moi que cette présentation donne furieusement envie de se plonger dans le nouveau roman de Mohsin Hamid dont deux œuvres ont déjà été traduites en français : L’intégriste malgré lui (Denoël), et Partir en fumée (Stock). D’autant que le récit tient la promesse de cette belle présentation.
Nous suivons donc le héros de cette épopée au moment où il quitte la campagne qui l’a vu naître et où le seul destin qui s’offrait à lui était de mettre ses pas dans ceux de ses misérables parents. « Partir à la ville est le premier pas pour s’en mettre plein les poches en Asie mutante, et tu viens de l’accomplir. Félicitations ».
Suivront 11 autres chapitres formant autant d’étapes vers le but ultime annoncé par le titre. Toutefois, « comme le sait tout homme entreprenant ayant rencontré le succès, de nombreuses compétences ne peuvent être enseignées à l’école : elles demandent que l’on mette la main à la pâte. Pendant une vie entière parfois. »
Il ne faudra par conséquent pas s’imaginer que, comme dans les vrais manuels de développement personnel, la réussite arrive sans coup férir, en suite le programme.
Mohsin Hamid a le recul, l’humour et le cynisme nécessaires pour mettre le doigt sur les failles du système, sur les contradictions et sur les obstacles qui peuvent ralentir, voire détruire une belle ambition. L’amour peut, par exemple, enrayer la belle machine. Quand il faut par exemple choisir entre le cœur de sa charmante voisine ou consacrer tout son temps à la récolte des fruits de son labeur, voire même à dévorer ceux des autres.
Entre la copie de DVD et la vente d’eau — pas vraiment minérale — en bouteilles, on découvrira cette Asie mutante que l’on peut situer au Pakistan et cette volonté farouche de ses habitants à vouloir s’en sortir. C’est habilement construit, finement décrit et joliment subversif. Car on l’aura compris, si ce livre n’est pas vraiment le meilleur guide pour s’en mettre plein les poches, il nous offre un beau portrait du capitalisme et de ses travers en pays émergent.
Chronique de la page 100
Ou l’on découvre un homme, son nom importe peu, vivant en Inde.. qui vit sa vie… l’auteur cherche à impliquer le lecteur dans la vie du héros, en lui faisant s’approprier ses faits et gestes.
Sous couvert de livre de développement personnel, on apprend doucement à connaître l’homme, héros normal du livre. Page 100, c’est un jeune homme, qui découvre l’amour.. Toute sa vie, tout son développement reste à faire… Hâte de savoir quelles aventures vont lui arriver…
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CHRONIQUE DU LIVRE INTEGRAL..
Avec un titre digne du ‘’fakir’’ de Puertolas, remarquable découverte de l’été dernier, je m’attendais à ce que ‘’Comment s’en mettre plein les poches en Asie mutante’’ soit une révélation. Force est de constater que mes attentes étaient trop importantes et que le livre n’a pas sur les remplir entièrement. J’étais peut-être trop exigeante aussi…
Le livre s’adresse au lecteur en le tutoyant. Il s’agit d’un homme vivant en Inde, dont on va suivre, sous couvert de livre de développement personnel, les 80 années de sa vie.
L’auteur nous propose un chapitre par étape de vie ; on apprend donc la jeunesse, les amours, l’ambition, le métier, les rêves, et les actes manqués de cet homme qui va, au fur et à mesure de son avancée en âge, s’élever dans la société.
On se rend pourtant rapidement compte que, malgré sa fortune, il manque quelque chose à cet homme.. Le trouvera-t-il à la fin ?
Contrairement à ce que le titre laisse supposer, à savoir comment faire fortune dans un pays émergeant, le livre est divertissant et nostalgique.. Il est empreint d’une mélancolie que l’on retrouve tout au long de l’oeuvre. En le reposant, je trouve qu’il fait écho à des valeurs oubliées. et fait la part belle à l’amour, avec un A majuscule, sans grandes envolées lyriques, sans scénario hollywoodien.
A se demander si, les clés de la réussite ne sont pas à trouver entre les lignes. Peut-être est ce véritablement un livre de développement personnel, d’introspection et de remise en question. A conseiller donc, mais surtout … n’imaginez pas relire le Fakir. Un ovni comme celui là, ca n’arrive pas à chaque rentrée littéraire…
Note 14/20 ( essentiellement pour les remises en question après la
fin du livre)