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Depuis qu'il est au chômage, Lucien Minchielli, 47 ans, est affalé sur le canapé du salon. Sophie, sa femme, n'en peut plus. Un jour, subitement, il reprend le sport et s'inscrit au cours de danse de sa fille Sarah, qui en est mortifiée. Paul, le petit dernier, se réfugie chez sa grand-mère, une ancienne danseuse étoile du Bolchoï que son mari a abandonnée à l'annonce de sa grossesse.
Si la danse est une histoire de famille chez les Minchielli, Lucien s'était jusque-là bien gardé de s'y intéresser. Comment la famille va-t-elle survivre à ce nouvel épisode qui bouscule tout son équilibre ? Lucien va-t-il finir par s'expliquer sur cette soudaine et incompréhensible lubie ?
Une histoire fraîche et touchante. Avec ses airs de Famille Bélier trempé dans Mrs Doubtfire, cette comédie-là a tous les atouts pour régaler le cinéma. Marine de Tilly, Le Point.
Un premier roman fantasque et ubuesque. Virginie Cresci, L'Obs.
Quelle lecture rafraichissante. J’ai passé un très bon moment aux côtés de la famille Minchielli. Le personnage de Lucien est très attachant. J’ai adoré découvrir sa motivation derrière son apprentissage de la danse classique, sa motivation pour atteindre son but.
Mon avis complet ici : https://leslivresdepoppy.com/2018/08/18/comment-papa-est-devenu-danseuse-etoile/
L'auteur nous invite ici à rencontrer la curieuse famille Minchielli, un brin loufoque mais surtout en pleine crise. Sous couvert d'une histoire amusante et légère, l'auteur aborde des thèmes tout à fait sérieux et actuels, nous livrant ainsi une intrigue bien plus profonde et touchante qu'il n'y paraît. Car si tous les Papas ne se mettent pas à la danse, toutes les familles peuvent avoir un passé et des difficultés.
On intègre les Minchielli avec une telle facilité que cette famille, c'est un peu la nôtre aussi. Alors on suit ces derniers avec autant d'intérêt que de plaisir, on assiste à moult péripéties toujours plus cocasses et déjantées. Chaque membre de la famille est fort bien dépeint, étoffé avec beaucoup de soin, et on s'attache profondément à chacun d'eux, sans doute plus encore à père et fils, Lucien et Paul, tant ils parviennent à nous toucher.
Et si l'histoire est si belle, c'est aussi parce qu'elle est riche de références tout à fait intéressantes, et portée par une plume de grande qualité, particulièrement fluide et élégante, un style plaisant et pétillant d'un bout à l'autre du roman jusqu'à une fin particulièrement réussie, même si on est triste de devoir quitter cette famille à laquelle on s'est tant attaché.
Chronique complète : http://deslivresetmoi7.blogspot.com/2018/07/chroniques-2018-comment-papa-est-devenu.html
Le titre est une histoire à lui tout seul.
La couverture toute rose vous aguiche par la vivacité des couleurs.
De celle qui donne du pep's, de la légèreté, bien loin de la morosité des couloirs bondés et malodorants du métro le matin.
Cette histoire de Paul, quatorze ans, qui est le narrateur, nous embraque dans le quotidien désespéré d'une famille dont la mère tient d'une main de maître mais éreintante le foyer, au père dont le chômage l'a transformé en lavette tout juste apte à essorer les publicités de la TV qu'il dévore en pyj du matin au soir, d'une soeur ainée dont la passion de la danse lui a été transmise par la grand-mère, qui elle-même ressasse un amour passé et éphémère avec le père de son fils, qui n'est autre que le chômeur amorphe et pitoyable, vous me suivez ?
L'écriture de cette histoire moderne est ultra contemporaine. Les références y étant bien de notre génération, de notre siècle. J'ai été embarquée par cette famille un peu loufoque, mais ô combien nous ressemblant. On est tous un peu barrés non ? Je n'ose vous conter la suite, car ce serait en dire trop, mais ce livre est une ode à la famille, aux doutes, et à la quête d'identité.
Qu’est ce qui se cache derrière une passion soudaine?
La couverture du livre laissait clairement attendre un livre feel-good. Lucien Minchielli, père de famille au chômage, se découvre tout à coup une passion pour la danse, univers déjà largement investi par sa mère (ex danseuse du Bolchoï), sa fille adolescente (qui voudrait en faire son métier) … et son père (qui l’a abandonné alors qu’il était enfant). Cette soudaine passion va pour le moins soulever l’incompréhension de sa famille. Jusqu’au moment où ses proches comprendront qu’il s’agit pour Lucien, d’un moyen de se prouver quelque chose, et surtout de se rapprocher de son père qui a décidé d’en faire une danseuse (oui!) étoile.
Comment papa est devenu danseuse étoile, narré à traves la voix du fils, Paul (d’où sans doute le style plutôt familier), est un livre plaisant et qui se lit facilement. Le personnage de Lucien n’est pas aussi superficiel qu’il pourrait y paraître. La description de la famille, où la place de chacun est tout à coup remise en question, est également intéressante. Pour autant, on pourra regretter l’absence de surprise et d’originalité.
Livre lu dans le cadre du Prix des lecteurs Livre de Poche 2017 section littérature.
https://accrochelivres.wordpress.com/2017/05/28/comment-papa-est-devenu-danseuse-etoile-gavins-clemente-ruiz/
Si la vie vous semble morose, tristounette ou un brin ennuyeuse, je vous invite à lire Comment papa est devenu danseuse étoile. Pas besoin d'aimer la danse, la musique classique ni les collants, seulement se laisser aller à une franche rigolade servie par des mises en situations cocasses et des personnages aussi loufoques les uns que les autres. Ne vous fiez pas à ce titre évoquant, certes, la légèreté mais qui a su explorer les problèmes familiaux alternant entre panache et gravité. Feel-good book assumé il participe à l'élan du genre avec toutefois un complexe de densité. Présentation:
Dans la famille Minchielli on trouve le père, Lucien, quarante sept ans, chômeur depuis un an dont la résidence secondaire se trouve être le canapé. Sophie la mère volontaire, qui porte à bout de bras la famille. Il reste Sarah, la fille obnubilée par la danse, Paul, le fils cadet, spectateur du chaos familial et Maria la grand-mère, une ancienne danseuse étoile du Bolchoï. Tout ce petit monde gravite dans un fragile équilibre où les tensions menacent d'exploser ce semblant de cohésion. Et justement, ce jour est arrivé...
Lucien se réveille subitement de sa torpeur annuelle en chaussant ses baskets pour un footing des plus étonnant. Pourquoi? Quel événement le fait sortir de sa léthargie? La tribu assiste impuissante au changement sans explication, témoin sans le savoir du naufrage imminent. Ceci ne serait qu'une banale histoire de famille si Lucien n'avait pris une décision un peu folle: s'inscrire au cours de danse de sa fille! Leur monde se fissure peu à peu par les non dits planant sur le spectre domestique mais aussi par l'apparition d'un personnage inattendu.
C'est à travers le regard et la voix de Paul que l'histoire se déroule sous nos yeux ébahis, le sourire au coin des lèvres. Du haut de ses quatorze ans il nous narre avec ses yeux d'adolescent la relation nuancée entre ses parents mais aussi les liens qu'il entretient avec sa soeur qu'il ne comprend pas toujours. Mais la plus belle des relations est celle qu'il cultive avec sa grand-mère. Friand de ses histoires comme celle où, elle fut en tournée européenne, rencontra son mari qui l'abandonna le jour elle fût enceinte, il ne se lasse pas de l'écouter et d'en percer le mystère. Mais surtout il ne lasse pas de l'aimer. Paul ne se doutait pas que ces vieilles anecdotes rattraperaient le présent.
"Ça sent le moment Confessions intimes à plein nez. Moi, je prends mes cliques et mes claques, ma tablette, je m'installe sur le bureau d'à côté. YouTube. Kasparov/Karpov 1985. Le kiff. Bon, en même temps, je ne reste pas très loin pour pouvoir quand même écouter. Les mélodrames des filles, c'est comme les sitcoms ou les émissions de téléréalité. Tu sais que ça ne va pas te remplir le cerveau, mais ça a le mérite de le vider."
Fantasque et familier, ce roman est une joie de vivre en papier. On se laisse bercer par les événements qui s'enchainent, empirent pour peut-être s'arranger mais dont personne ne sortira indemne. En choisissant cette forme, l'auteur utilise un angle dramatique pour en expliquer le fond. La profondeur est bel et bien présente mais fait défaut par un manque de densité du roman. La dernière partie est un peu expéditif et les personnages négligés ce qui m'a gâché cette fin. Dommage! Quoi qu'il en soit le style est drôle, simple et illustré de nombreuses références d'oppositions transgénérationnelles, bref un bon moment. Un bon moment prolongé avec des chouquettes, gonflées et sucrées comme les personnages, et un cappuccino surmonté de chantilly!
Si la vie vous semble morose, tristounette ou un brin ennuyeuse, je vous invite à lire Comment papa est devenu danseuse étoile. Pas besoin d'aimer la danse, la musique classique ni les collants, seulement se laisser aller à une franche rigolade servie par des mises en situations cocasses et des personnages aussi loufoques les uns que les autres. Ne vous fiez pas à ce titre évoquant, certes, la légèreté mais qui a su explorer les problèmes familiaux alternant entre panache et gravité. Feel-good book assumé il participe à l'élan du genre avec toutefois un complexe de densité. Présentation:
Dans la famille Minchielli on trouve le père, Lucien, quarante sept ans, chômeur depuis un an dont la résidence secondaire se trouve être le canapé. Sophie la mère volontaire, qui porte à bout de bras la famille. Il reste Sarah, la fille obnubilée par la danse, Paul, le fils cadet, spectateur du chaos familial et Maria la grand-mère, une ancienne danseuse étoile du Bolchoï. Tout ce petit monde gravite dans un fragile équilibre où les tensions menacent d'exploser ce semblant de cohésion. Et justement, ce jour est arrivé...
Lucien se réveille subitement de sa torpeur annuelle en chaussant ses baskets pour un footing des plus étonnant. Pourquoi? Quel événement le fait sortir de sa léthargie? La tribu assiste impuissante au changement sans explication, témoin sans le savoir du naufrage imminent. Ceci ne serait qu'une banale histoire de famille si Lucien n'avait pris une décision un peu folle: s'inscrire au cours de danse de sa fille! Leur monde se fissure peu à peu par les non dits planant sur le spectre domestique mais aussi par l'apparition d'un personnage inattendu.
C'est à travers le regard et la voix de Paul que l'histoire se déroule sous nos yeux ébahis, le sourire au coin des lèvres. Du haut de ses quatorze ans il nous narre avec ses yeux d'adolescent la relation nuancée entre ses parents mais aussi les liens qu'il entretient avec sa soeur qu'il ne comprend pas toujours. Mais la plus belle des relations est celle qu'il cultive avec sa grand-mère. Friand de ses histoires comme celle où, elle fut en tournée européenne, rencontra son mari qui l'abandonna le jour elle fût enceinte, il ne se lasse pas de l'écouter et d'en percer le mystère. Mais surtout il ne lasse pas de l'aimer. Paul ne se doutait pas que ces vieilles anecdotes rattraperaient le présent.
"Ça sent le moment Confessions intimes à plein nez. Moi, je prends mes cliques et mes claques, ma tablette, je m'installe sur le bureau d'à côté. YouTube. Kasparov/Karpov 1985. Le kiff. Bon, en même temps, je ne reste pas très loin pour pouvoir quand même écouter. Les mélodrames des filles, c'est comme les sitcoms ou les émissions de téléréalité. Tu sais que ça ne va pas te remplir le cerveau, mais ça a le mérite de le vider."
Fantasque et familier, ce roman est une joie de vivre en papier. On se laisse bercer par les événements qui s'enchainent, empirent pour peut-être s'arranger mais dont personne ne sortira indemne. En choisissant cette forme, l'auteur utilise un angle dramatique pour en expliquer le fond. La profondeur est bel et bien présente mais fait défaut par un manque de densité du roman. La dernière partie est un peu expéditif et les personnages négligés ce qui m'a gâché cette fin. Dommage! Quoi qu'il en soit le style est drôle, simple et illustré de nombreuses références d'oppositions transgénérationnelles, bref un bon moment. Un bon moment prolongé avec des chouquettes, gonflées et sucrées comme les personnages, et un cappuccino surmonté de chantilly!
Si la vie vous semble morose, tristounette ou un brin ennuyeuse, je vous invite à lire Comment papa est devenu danseuse étoile. Pas besoin d'aimer la danse, la musique classique ni les collants, seulement se laisser aller à une franche rigolade servie par des mises en situations cocasses et des personnages aussi loufoques les uns que les autres. Ne vous fiez pas à ce titre évoquant, certes, la légèreté mais qui a su explorer les problèmes familiaux alternant entre panache et gravité. Feel-good book assumé il participe à l'élan du genre avec toutefois un complexe de densité. Présentation:
Dans la famille Minchielli on trouve le père, Lucien, quarante sept ans, chômeur depuis un an dont la résidence secondaire se trouve être le canapé. Sophie la mère volontaire, qui porte à bout de bras la famille. Il reste Sarah, la fille obnubilée par la danse, Paul, le fils cadet, spectateur du chaos familial et Maria la grand-mère, une ancienne danseuse étoile du Bolchoï. Tout ce petit monde gravite dans un fragile équilibre où les tensions menacent d'exploser ce semblant de cohésion. Et justement, ce jour est arrivé...
Lucien se réveille subitement de sa torpeur annuelle en chaussant ses baskets pour un footing des plus étonnant. Pourquoi? Quel événement le fait sortir de sa léthargie? La tribu assiste impuissante au changement sans explication, témoin sans le savoir du naufrage imminent. Ceci ne serait qu'une banale histoire de famille si Lucien n'avait pris une décision un peu folle: s'inscrire au cours de danse de sa fille! Leur monde se fissure peu à peu par les non dits planant sur le spectre domestique mais aussi par l'apparition d'un personnage inattendu.
C'est à travers le regard et la voix de Paul que l'histoire se déroule sous nos yeux ébahis, le sourire au coin des lèvres. Du haut de ses quatorze ans il nous narre avec ses yeux d'adolescent la relation nuancée entre ses parents mais aussi les liens qu'il entretient avec sa soeur qu'il ne comprend pas toujours. Mais la plus belle des relations est celle qu'il cultive avec sa grand-mère. Friand de ses histoires comme celle où, elle fut en tournée européenne, rencontra son mari qui l'abandonna le jour elle fût enceinte, il ne se lasse pas de l'écouter et d'en percer le mystère. Mais surtout il ne lasse pas de l'aimer. Paul ne se doutait pas que ces vieilles anecdotes rattraperaient le présent.
"Ça sent le moment Confessions intimes à plein nez. Moi, je prends mes cliques et mes claques, ma tablette, je m'installe sur le bureau d'à côté. YouTube. Kasparov/Karpov 1985. Le kiff. Bon, en même temps, je ne reste pas très loin pour pouvoir quand même écouter. Les mélodrames des filles, c'est comme les sitcoms ou les émissions de téléréalité. Tu sais que ça ne va pas te remplir le cerveau, mais ça a le mérite de le vider."
Fantasque et familier, ce roman est une joie de vivre en papier. On se laisse bercer par les événements qui s'enchainent, empirent pour peut-être s'arranger mais dont personne ne sortira indemne. En choisissant cette forme, l'auteur utilise un angle dramatique pour en expliquer le fond. La profondeur est bel et bien présente mais fait défaut par un manque de densité du roman. La dernière partie est un peu expéditif et les personnages négligés ce qui m'a gâché cette fin. Dommage! Quoi qu'il en soit le style est drôle, simple et illustré de nombreuses références d'oppositions transgénérationnelles, bref un bon moment. Un bon moment prolongé avec des chouquettes, gonflées et sucrées comme les personnages, et un cappuccino surmonté de chantilly!
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Livre gentillet qui se lit très vite !
Rires au programme!Roman sympathique, à l'écriture fraîche.
Paul, jeune narrateur de ce roman de 14 ans, nous immerge dans sa vie un peu cocasse! Sa sœur, fan de danse, sa grand mère ex danseuse de ballet russe, sa maman et son père au chômage. Un jour, son père s'inscrit aux cours de danse dans la même école que Sarah,sa fille... Mais pourquoi fait il cela?Quelle est sa motivation?
Pourquoi la danse a t elle une place si importante pour cette famille? Lucien se consacre à la danse pour retrouver son père...
Livre frais, qui se lit rapidement et qui offre une fenêtre de légèreté.
"Comment papa est devenu danseuse étoile" est un roman qui fait résolument du bien !
Le narrateur est le fils adolescent de la famille Minchielli, Paul, et je dois dire que l’on s’attache à ce personnage sérieux et touchant. C’est avec tendresse qu’il dresse le portrait des membres composant sa famille plutôt loufoque. Toujours est-il que le titre et la couverture de ce roman promettent de grands moments d’humour, mais ne vous y méprenez pas, d’autres thèmes plus sérieux sont abordés. Vous pourriez même, parfois, avoir les larmes au bord des yeux.
Tout d’abord, le père, Lucien, au chômage depuis plus d’un an suite à un licenciement, est déprimé et végète devant la télé, affalé dans le canapé. Ayant perdu ses repères professionnels (il travaillait dans l’entreprise depuis 25 ans), il n’est plus que l’ombre de lui-même et semble ne plus avoir de raison de vivre intensément.
Mais soudainement, une mystérieuse raison le fait se lever, chercher ses baskets dans tout l’appartement du haut de la tour et le pousse à faire un footing. Tout cela sous les yeux ébahis de sa femme Sophie, sa fille Sarah et son fils. Une révolution est en marche et va bousculer les habitudes de toute la famille !
Puis Lucien ne se contente pas de courir, il veut également accompagner sa fille à la danse. Celle-ci, en pleine crise d’adolescence, rebelle et franchement désagréable, ne l’entend pas de cette oreille (c’est la honte !). Va s’en suivre la fragilisation du lien entre le père et sa fille.
La mère de Lucien, Maria, sera d’abord étonnée puis ravie de cette décision, la danse ayant toujours fait partie de son existence. En effet, c’est une ancienne danseuse russe. Tout comme son mari (italien) d’ailleurs. Mais celui-ci l’a abandonné alors qu’elle était enceinte de Lucien. Cela fait 47 ans qu’elle vit à travers cet amour perdu.
Sophie elle, va avoir l’impression de perdre l’homme de sa vie, elle ne le comprend plus. Elle mène de front les évènements depuis plus d’un an, alors ce soudain retournement de situation, de plus en plus ridicule à ses yeux, va entériner leur relation de couple. Le roman nous met donc face à l’évolution qui peut égratigner le couple quand ils n’ont plus l’impression d’être en phase.
Mais cette grande révolution paternelle, qui semble tout piétiner sur son passage, cache un projet des plus loufoques. Devenir danseuse étoile quand on est un père de famille de 47 ans et que l’on n’a franchement pas un physique de sportif, est-ce vraiment possible ? Quels sont les dessous de cette idée saugrenue ?
« Pauvre maman qui doit se débattre avec Carolyn Carlson et Usain Bolt à la maison. En un claquement de doigts, papa est passé du stade de bulot sur son rocher à celui de squale dans la baie d’Oakland.
On est quelques jours après le début de la fin.
Papa court, maman ne moufte plus, Sarah fait la gueule et moi, ben moi, je prends note de cette étrange situation.
Ça sent le roussi chez les Minchielli. »
Les relations familiales, les chamboulements des projets de vie, la filiation et l’amour sont ici abordés avec justesse, légèreté, humour mais aussi avec émotion. L’histoire est un merveilleux mélange de tous ces sentiments et j’ai vraiment eu plaisir à en découvrir toutes les facettes. J’aime passer du rire aux larmes quand je lis, j’aime quand les chapitres sont courts et entraînants, et vraiment ici il y a tout cela. C’est une lecture facile mais pas si légère que cela, c’est un roman à mettre entre toutes les mains afin de passer un bon moment.
J’ai terminé ce roman le jour de la Fête des Pères, c’est un peu la cerise sur le gâteau !
Ma chronique sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2016/06/19/lecture-comment-papa-est-devenu-danseuse-etoile-de-gavins-clemente-ruiz/
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