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Baba : Depuis que je suis arrivé, chaque soir, une jeune fille vient chez moi, je lui donne mille francs pour faire du thé.
Comme l'argent, je ne le fabrique pas, c'est forcé que je me retrouve sans rien ! Adama : En tout cas, quand les autres jeunes comme toi rentrent de voyage, à moins d'aller chez eux dans leur chambre, nous qui ne sommes pas partis, nous ne trouvons plus aucune fille disponible pour nous, on ne les intéresse plus tant qu'elles n'ont pas fini de faire dépenser leur argent à ceux qui reviennent de voyage.
Fifi : Pourquoi vous, les hommes, vous introduisez toujours l'argent dans les relations avec les femmes ? De la même façon que les hommes aiment faire l'amour avec les femmes, les femmes aiment faire l'amour avec les hommes. Baba : Puisque tu dis ça, ce soir je ne te donnerai rien, tu attendras demain soir ! Parce qu'elles disent la violence et la mort, parce qu'elles dévoilent de la pauvreté, de l'ignorance, parles préjugés et les injustices souvent insupportables qu'elles révèlent, les Chroniques de Seydou devraient être accablantes, désespérantes.
Elles sont jubilantes. Les portraits qu'elles brossent, comme celui de l'imam Bassékou, tyran domestique, emporté, calculateur et hypocrite, sont parfois effrayants. Ils sont aussi cocasses. L'accumulation des malheurs individuels et des catastrophes familiales pourrait être rébarbative. Elle est roborative. Il passe dans ces tranches de vie un souffle comique, vivifiant, comme si, devant le sombre, l'inquiétant, le tragique même, la seule réponse était le pied-de-nez d'un immense éclat de rire.
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