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En avril 2000, Sylvain Côté s'enlève la vie, sans donner d'explications. Ce garçon disparaît et nul ne comprend. Sa femme Mélanie s'accroche férocement à leur ls Stéphane ; son père Vincent est parti se reconstruire près des arbres muets ; sa mère Muguette a laissé échapper le peu de vie qui lui restait. Seule la si remuante et désirable barmaid Charlène, sa maîtresse, continue de lui parler de sexe et d'amour depuis son comptoir.
Ce n'est pas tant l'intrigue qui fait la puissance hypnotique du roman de Marie Laberge que ses personnages, qui parlent, se déchirent, s'esquivent et luttent dans une langue chahutée, turbulente, qui charrie les émotions et les larmes, atteignant le lecteur au coeur.
J ai trouvé ce livre lourd , difficile à lire non par son sujet qui reste une chose terrible de la vie , mais lourd par son contenu . On ne sait pas où veut aller l auteur et c est bien dommage. J ai eut du mal à le finir. Décevant.....
Roman où le suicide d'un être cher (un fils, un mari, un père et un amant) oblige chaque personnage parmi ceux qui restent à se redéfinir par rapport à ce geste non expliqué et à aller de l'avant chacun à sa manière mais finalement chaque personnage se reconstruira; le suicide de Sylvain, qui a déclenché une douleur individuelle chez tous ceux qui lui étaient proches, conduira à rapprocher des personnes qui n'étaient pas censées se rencontrer, s'aider, s'aimer, se connaître, se découvrir.
Roman choral, qui en dépit de la mort omniprésente, est un hymne à la vie et à l'espoir.
J'aurais certainement été plus émue par certains personnages (Charlène, Stéphane, Mélanie-Lyne) si un petit lexique de québecois ou des notes de bas de pages avaient expliqué les nombreuses expressions québecoises; ces mots n'avaient aucune charge émotive car inconnus et ont même gêné une lecture fluide.
Un livre a decouvrir le silence , ceux qui sont partis et la vie continue il faut le decouvrir pour entrer dans l histoire de se livre très prenant
De Marie Laberge, grande dame des lettres québécoises, j'avais lu et tellement aimé sa trilogie "Le goût du bonheur" que lorsque j'ai vu ce titre (paru initialement en 2015), je me suis dit que je ne pouvais pas passer à côté. "Ceux qui restent" sont les proches de Sylvain, 29 ans, qui met fin à ses jours sans un mot d'explication, sans que personne n'ait rien vu venir, et qui se retrouvent avec leur incompréhension, leur sidération, leur colère, leur désarroi, leurs questions sans réponses et leur culpabilité. Chapitre après chapitre, chacun prend la parole et selon son niveau social, l'auteur change de style et de langue; langage châtié ou populaire, et c'est alors un parler québécois déconcertant d'abord puis addictif tant ce langage est imagé, savoureux, plein de vie. Avec beaucoup de finesse, d'empathie et de psychologie, Marie Laberge dresse des portraits magnifiques et inoubliables. J'ai adoré les personnages de Vincent, le père, si émouvant dans ses tentatives désespérées de comprendre, d'analyser et pour son extrême générosité, de Blanche la grand-mère philosophe, de Stéphane le fils qui se construit sur un mensonge et empruntera une voie bien périlleuse avant d'ouvrir enfin son coeur. Et puis il y a Charlène. Extraordinaire Charlène, maitresse de Vincent, simple barmaid au grand coeur, fine, intuitive, trait d'union pour les personnages qui se croisent et créent des liens inattendus. Avec sa vitalité sans pareille, elle les amènera vers la lumière et la vie. Contrairement à ce que vous pourriez croire, c'est un livre plein de vie avec une palette extraordinaire d'émotions, de sentiments...et vous aurez lu près de 600 pages presque sans vous en rendre compte pris par cette très belle histoire pleine d'humanité...
Sylvain Côté a vingt-neuf ans, une femme, un fils, une maîtresse et un travail dans lequel il excelle. Tout pour être heureux. Et il se pend dans la maison de campagne de ses parents.
Il ne laisse rien, pas un mot auquel les vivants pourraient se raccrocher, dans lequel ils pourraient trouver une explication, une absolution.
A « ceux qui restent », il ne laisse que le vide et la douleur de son absence.
Ce roman donne alternativement la parole au père, à la mère, à la grand-mère, à la femme et à la maîtresse de Sylvain.
Chacun se débat à sa façon et à la première personne avec sa peine, son incompréhension, sa culpabilité. Et avec les jours qu’il reste à vivre.
C’est un texte d’une grande puissance que j’ai adoré.
Je ne connaissais pas l’auteur et j’ai eu quelques pages difficiles avant de me plonger dans les expressions et tournures québécoises qui m’ont tout d’abord déroutée. Mais j’ai très largement été récompensée de mes efforts par ce texte dont des passages entiers résonneront longtemps en moi.
Je suis ravie d'avoir découvert cette auteure par ce livre, à la fois profond, humaniste et sensible. Regarder le suicide par le "bout de la lorgnette" de ceux qui restent est tellement juste. Ceux qui restent avec leurs questions, leur culpabilité, leurs émotions... Les chapîtres se suivent, empruntant à tour de rôle la voix, le propos de quelques proches de Sylvain, qui s'est suicidé sans que personne n'aie rien vu venir : Sa femme, son père, sa maîtresse. La narration entremêle les histoires de chacun, fait entrer en jeu aussi le fils, la mère et les grand-mères du disparu. Au fil des pages se dessinent des profils, des caractères et des façons de réagir ou de faire face bien différentes. Il en ressort tout de même que la souffrance ne s'évite pas, on ne peut s'en protéger, mais qu'au bout du chemin, l'humanité, le lien affectif peuvent avoir le dernier mot...
Un très beau livre que je recommande...
Dans ce roman choral, Marie Laberge donne vie à Ceux qui restent quand ceux qu’ils aimaient sont partis, et que leur départ n’est gouffre d’incompréhension, ouvrant un abime de culpabilité.
Ceux qui restent donc, quand leur enfant, amant, mari s’est suicidé. Tout au long de leurs témoignage apparait le personnage principal, l’absent, Sylvain. Il avait tout pour être heureux, un mariage ni heureux ni trop malheureux avec Mélanie-Lyne, comme tant d’autres finalement, et surtout un fils, Stéphane. Mais voilà, il a décidé de se suicider sans laisser aucune explication et tous en souffrent chacun à sa façon, essayant tant bien que mal de continuer à vivre, même si certains veulent comprendre, malgré les années qui passent.
L’auteur montre combien il est difficile de savoir comment réagir lorsqu’un proche se suicide. Impossible d’expliquer, et souvent de se pardonner, difficile de ne pas culpabiliser et d’accepter. Sujet délicat abordé de telle façon que chacun peut se l’approprier.
Si ce roman parle de la mort, il parle aussi de la vie, de l’amour, et du sexe, intense, comme une échappatoire à l’inconcevable et au mal de vivre. Laissez-vous emporter par l’écriture, ne vous bloquez pas face aux expressions de cette savoureuses langue de nos cousins, au contraire, elle apporte une sorte de légèreté au thème abordé.
Un véritable coup de coeur!
Le roman de Marie Laberge raconte les séquelles portées par les proches d'un homme qui s'est donné la mort à l'aube de ses trente ans.
L'auteur ne se contente pas de raconter les mois qui suivent la disparition : elle relate l'évolution de chacun jusqu'à quinze ans plus tard.
Les voix s'alternent de son père, de son ex-femme, de la barmaid avec laquelle il avait une liaison, et de ceux qui gravitent autour : son fils âgé de 5 ans à sa mort, sa mère, sa grand-mère, ses amis.
La langue est vive et interpelle (en québécois), et ne verse pas dans les lieux communs : l'auteur décrit avec finesse la façon dont chacun vit avec le traumatisme, le surmonte ou non, la façon dont il s'intègre dans leur vie à tous. De nouveaux liens se créent, bientôt solides et même indéfectibles, comme si la disparition avait généré une nouvelle donne.
Il y a beaucoup d'intelligence dans ce roman aux multiples facettes, que je recommande sans hésiter.
Ma chronique complète est ici : http://viederomanthe.blogspot.fr/2016/06/ceux-qui-restent-marie-laberge.html
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