Vous aimez les polars ? Alors venez par ici : choisissez, lisez et chroniquez !
Il y a quarante ans, le petit Jan Kosta, trois ans, a été l'un des rares survivants de la terrible catastrophe de Zavoï. Lors d'un gigantesque glissement de terrain, ce village des Balkans a été littéralement englouti sous des torrents de boue. Sauvé par son chien qui l'a traîné, inconscient, hors de l'eau fangeuse, Jan a perdu toute sa famille. Devenu hydrogéologue, Jan reçoit un coup de fil alarmé d'un ami ingénieur. Il se passe des choses étranges dans et autour de la centrale construite sur les flancs de la montagne de son enfance. Les gens ont des comportements imprévisibles, parfois violents. Les moines du monastère voisin ont tous disparu, et les bâtiments délaissés accueillent désormais un institut psychiatrique. Vladimir demande à Jan de venir étudier les faits. Que le mal vienne de la centrale, de la montagne ou des hommes, si un nouveau drame est sur le point de se produire, seul un survivant de Zavoï aura une chance de pouvoir tout arrêter.
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Dotée d’un talent hors du commun, Sonja Delzongle a l’art et la manière de nous entraîner là où l’on s’y attend le plus pour nous offrir le thriller auquel on s’attend le moins. Ainsi l’auteure renoue avec ses propres origines et nous emmène en Serbie pour une intrigue tout à la fois prenante et surprenante, pour le moins originale et inédite mais surtout redoutablement maîtrisée et bien construite…
Placé au centre du récit, ce pays meurtri par la guerre nous est dévoilé de manière bluffante et presque intime pour une expérience immersive particulièrement touchante en compagnie de personnages fort bien croqués, aussi marqués que marquants tandis que la nature nous révèle sa beauté comme sa puissance.
S’il m’est difficile de vous en dire plus sur ce roman, ce n’est pas seulement au risque de divulgâcher mais bien davantage parce qu’il se vit plus qu’il se lit. Servi par une plume fluide, agréable et d’une élégance rare, un style aussi touchant que percutant, ce récit à la fois riche en émotions et plein de rebondissements nous happe dès les premières pages d’un prologue saisissant jusqu’à une fin dont on se souviendra longtemps…
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2019/04/chroniques-2019-cataractes-de-sonja-delzongle.html)
Très bon roman se déroulant en Serbie, où les guerres aves ses voisins ont beaucoup perturbé les relations, dans une région montagneuses où l'eau a beaucoup d'importance.
Jan Kosta, presque noyés à été sauvé suite à une catastrophe à Zavöi son village, il y revient 4 0 ans plus tard, pour enquêter sur la qualité d'un barrage et de l'eau d'une source.
Très difficiles sont les conditions de ce retour lui qui habite désormais à Dubaï.
Sonja Delzongle nous embarque avec lui, et une journaliste dans des conditions un peu particulières, et on a du mal à lâcher ce roman, jusqu'à la dernière page. (Une petite déception malgré tout, j'attendais un autre final !)
Mais j'ai bien aimé l'ensemble.
Jan Kosta est âgé de trois ans quand son village est emporté par un glissement de terrain et c'est grâce à son fidèle chien qu'il a la vie sauve et est le seul rescapé.
Il devient hydrogéologue , quitte les Balkans et va vivre à Dubaî. Quel n'est pas son étonnement quand il apprend que son ami d'enfance Vladimir veut qu'il rentre dans son pays natal pour venir y étudier des faits tout à fait bizarres. En effet la centrale construite sur les flancs de la montagne se fissure de plus en plus, les habitants ont des comportement imprévisibles, violents et ont de drôles de visions.
De plus dans le monastère voisin tous les moines ont disparu, l'eau étant empoisonnée et maintenant se trouve un hôpital psychiatrique.
Que signifient tous ces bouleversements ????
Par quel être a moitié homme, à moitié bête sont commis tous ces crimes et pourquoi ?
Un roman à la hauteur de son auteure ......
Enfant, Jan Kosta a été l'un des rares survivants d'un glissement de terrain dans les Balkans. Quarante ans plus tard, l'hydrologue qui vit à Dubaï revient au pays pour le contrôle d'une centrale et se confronter aux brumes de son passé...
L'auteure nous entraîne dans un thriller noir et vertigineux où il faut chercher le mal à sa source. C'est dans une atmosphère étrange et mystérieuse que commence le récit.
On s'embarque dans quelque chose de sombre et sanglant. On est confronté à une psychose collective, des oppositions, des disparitions qui posent question. À ses côtés Jan reçoit l'aide de Marija, journaliste. Leur vie personnelle et affective troublée vont les rapprocher.
"La réponse qu'il a sans cesse voulu trouver, mais qu'il n'a pas eu la force de venir chercher, est enfouie là, dans ce sol, dans le ventre de la Vieille Montagne. Peut-être le temps est-il enfin venu de lui demander des comptes."
L'écriture est haletante, avec un rythme soutenu, auquel il est impossible de décrocher. On est tiraillé entre des réponses scientifiques et fantastiques. On avance dans cette intrigue à la fois électrique et pantelant. Les crimes décrivent l'horreur, l'impensable. Les retournements de situation déstabilisent, nous prennent en otage.
Le roman est habile, complexe, intense et ne nous épargne rien. Du thème religieux jusqu'à celui de la filiation, on est pris de vitesse. Les visages ici sont mouvants et nous surprennent jusqu'au dénouement. Périlleux, tourmenté, ce roman remue les tripes et les méninges dans une guerre aux innombrables ravages.
Spectaculaire, osé et déroutant, "Cataractes" nous précipite dans une quête tortueuse et incontrôlable !
Dans les Balkans, un barrage présente des fissures inquiétantes. Jan Kosta, hydrogéologue expatrié à Dubaï, revient dans sa région natale pour aider à diagnostiquer l'état de l'ouvrage hydraulique. Accompagné d'une journaliste, l'énigmatique Marija, il va enquêter pour identifier la source du mystère. Ce polar est hallucinant : une nature sauvage, une communauté de moines introuvable, des inconnus menaçants cachés dans le brouillard épais du Mont Midzor, de l'eau couleur rouge sang, des héros tourmentés, une cité englouties et ses fantômes, un dénouement sanglant. L'histoire confine à la folie.
Je viens de terminer Cataractes et suis abasourdie par cette volonté de vouloir en faire trop et encore plus, pour surprendre ou simplement épater le lecteur. J'ai le sentiment d'un fourre-tout dans lequel l'auteur a voulu mettre aussi bien une (pâle) intrigue de polar que des éléments de psychiatrie, des croyances sataniques, un contexte historique, géologique, économique, etc ... sur fond de romance , avec quelques revenants et surtout des incohérences très gênantes et ce, jusqu'à un dénouement totalement absurde. Un ou deux sujets traités séparément et davantage travaillés auraient probablement permis de construire un roman intéressant autorisant de vrais rebondissements alors que nous sommes ici face à des situations et des personnalités qui font sourire tant elles sont dépourvues de sens ou d'authenticité. Quel gâchis !
J’ai eu un gros coup de cœur pour ce livre. L’intrigue se joue sur plusieurs niveaux mais avant toute chose, on reste sur le fil du Natural writing et ça c’était beau, vraiment bien écrit. L’auteure nous embarque dans une région montagneuse de Serbie où il est question de sources cachées, d’eau contaminée, de barrage défectueux. Il y a aussi des personnages inquiétants, une sorte de Yeti serbe, entre Bigfoot et Golum, une mouvance extrémiste écolo, un psy pas net, un monastère sans moines, bref de quoi fournir une intrigue qui colle à la montagne et à notre peau comme la boue à celle de Kosta notre personnage principal. Kosta rescapé de la catastrophe de ZavoÏ qui a engloutie son village et toute sa famille, recueilli par Djol son sauveur il y a quarante ans de cela. Aujourd’hui, hydrogéologue, il vit à Dubaï et à la demande de son ami Vladimir, il va revenir dans sa région natale apporter son aide à la centrale. Ce retour va raviver de nombreux souvenirs et nous allons voir le personnage de Kosta évoluer. Il sera accompagné dans ses recherches par Marija, une journaliste à eux deux, ils vont enquêter dans des conditions aux quelles on ne s’attendait pas. Les personnages imaginés par l’auteure qui sont suffisamment bien construits pur qu’on s’y attache. Les descriptions de la nature, la montagne Babin Zub, le brouillard local la magla, le ton est donné pour une montée en puissance de la tension qui rend le roman anxiogène et captivant à la fois. Le conflit Serbo/Croate est abordé et constitue une toile de fond sans prendre la première place dans l’intrigue. J’ai aimé les allers retours dans le temps entre souvenirs et réalité. Un thriller qui nous apporte beaucoup de moments forts en émotions, des retournements brillants qui donnent force et intelligence au récit. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/04/17/37266253.html
De Sonja Delzongle, je ne connaissais que le titre de son polar Boréal. Autant dire : rien. Mais lorsque lecteurs.com a ouvert les candidatures pour les Explorateurs du polar en partenariat avec quai du polar, j'ai mis dans ma sélection Cataractes. Ô joie ! C'est ce roman publié aux éditions Denoël en début de mois.
Avec Cataractes, ce fut la découverte des Balkans et plus précisément de Zavoï et de ses environs à flanc de montagne et la plongée au coeur d'une centrale hydroélectrique qui menace de s'effondrer et d'engloutir la vallée. Mais est-ce la seule menace ?
Lorsque Vladimir débarque à Dubaï pour que Jan Kosta, originaire de Zavoï et rare survivant de la terrible inondation qu'a connue la vallée, apporte son expertise d'ingénieur hydraulicien, il ignore que ce retour au pays risque d'être plus terrible que ce qu'il pressent.
A Zavoï, outre la menace de la centrale qui présente d'étranges fissures, Kosta se retrouve confronté à son passé, qui chaque nuit le hante, le tourmente en un douloureux cauchemar. Mais cette (en)quête ne semble pas si simple car les morts se multiplient et la montagne refuse de livrer ses secrets grâce à ses gardiens qui sont familiers à Kosta.
Cataractes est un très bon polar qui sait associer suspens et découverte d'un univers peu traité dans les romans : les Balkans.
J'ai dévoré ce roman car chaque hypothèse que je formulais était balayée par un rebondissement et je n'avais qu'une envie : connaître cette menace qui pesait sur la centrale et enfin savoir le nom de ce meurtrier dont les crimes horribles laissaient penser à un animal ou un fou sanguinaire.
Par l'intrigue, Sonja Delzongle nous emporte comme les flots qui ont emporté Jan Kosta à l'âge de trois ans, le rendant orphelin. La force de cette auteure est aussi de nous amener dans les Balkans et d'en évoquer le conflit serbo-croate et l'après conflit encore à vif à travers les personnages : Vladimir, ancien soldat, marija, journaliste.
Cataractes me donne envie de lire d'autres romans de cette auteure.
En résumé : une découverte prenante qui ne cessera de faire voler en éclats toutes vos hypothèses !
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