"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La promesse qu'Albator a faite à son ami...
À l'âge où, enfant, nous avons découvert Albator, nous n'y accordions peut-être pas tant d'importance...
Mais les années passant, cette promesse d'Albator - et quelle promesse ! - prend tout son sens : elle pèse de tout son poids sur le personnage.
Prendre soin d'une enfant, la protéger. On peut tous sombrer face à une telle responsabilité.
Et Albator, alors ? L'action, le combat, le danger ne l'effraient pas. Mais si les doutes l'assaillent, finiront-ils par le paralyser ?
Ce 2e tome (sur 3) continue sur un dessin fort voire virtuose car jouant sur des variations de noirs et de gris (versus blancs et bleus dans le tome 1).
Les thèmes abordés sont toujours aussi forts : "N'oublie jamais que la force d'un Homme se mesure à sa capacité à honorer ses promesses" et à cet instant même je pensais à l'abominable homme politique français, vendeur d'armes entre autre, qui déclarait le plus sereinement du monde que "les promesses n'engagent que ceux qui les croient". On comprend mieux le peuple Sylvidre et cette idée que tout acte et toute décision, quel qu'elle soit, aura des conséquences auxquelles il faudra répondre, fusse dans 300 millions d'années.
Eina, la Sylvidre de l'ombre (les abysses) et son voile de désespérance rappelle que si l'enfance et la famille (quel que soit sa forme) est le socle de la vie adulte, les promesses du passé conditionnent nos actions du présent mais personne ne peut prédire l'avenir. La seule façon d'avancer est d'y croire. La musique de Mimé (dans le 1er tome) comme celle de Mayu dans ce tome-ci (la petite Stella dans le dessin animé) est comme un symbole d'espoir par l'amour et l'amitié fidèle.
La belle Mimé est la lumière face à l'ombre de Eina, toutes deux agissant par amour (impossible pour la 1ère, fraternelle pour la 2e) et toutes deux réussissant à tenir leurs promesses... Comme Albator envers Alfred !
On retrouve aussi avec plaisir Maetel (Galaxy Express 999) et l'évocation d'Esmeralda.
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