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On l'a vu " un appareil photo à la main " et on l'a aussitôt qualifié de photographe.
Brassaï, pourtant, n'a jamais eu de studio. Il ne s'est guère intéressé à la mode, au reportage ou à la publicité. Il n'est pas un reporter qui se " précipite sur les lieux d'un accident ou d'un crime ", il " déteste les voyages et abhorre le sensationnel " écrira-t-il dans la préface de Camera in Paris en 1949. Rien ne lui fait plus horreur que d'être pris pour un photographe professionnel. C'est là un métier de spécialiste et il le récuse.
Peut-on alors dire qu'il n'est qu'un amateur ? Mais il exècre le dilettantisme qui " faute de maîtriser la technique est incapable de communiquer de manière formelle et crédible ". Un artiste, alors ? Brassaï n'a pas essayé naïvement de faire de la photographie " artistique ". Il s'est emparé de la photographie comme seul un artiste peut le faire, en fixant à jamais l'image d'un Paris interlope et nocturne.
Mais ne se contentant pas de cette " honnête industrie de l'image ", il s'est laissé attirer par bien d'autres choses : la littérature, le dessin, la sculpture et même le cinéma. Au-delà de cette diversité, c'est la même liberté qui s 1 exprime, liberté de recréer le réel pour mieux l'exprimer, liberté de pillard de beautés de toutes sortes. C'est ce parcours multiple et riche que nous donne à voir ce livre, véritable ouvrage monographique offrant plus de 300 illustrations, souvent inédites, et accompagnées de textes de spécialistes venus éclairer les aspects si diversifiés de cette oeuvre.
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