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A ceux qui demandent " dis-moi ce que tu lis... ? ", l'auteur répond par " comment je lis ". couchée ? assise ? au bureau, à la maison, à l'hôtel, au restaurant, dans le métro, à l'hôpital ? pourquoi ci ? pourquoi ça ? avec ou sans marque-page ? sur les conseils d'un ami, d'un critique, d'un libraire ? des gros volumes, des opuscules ? comment classer, empiler, ranger, ne pas ranger, déranger ses livres ? déménager à cause des livres ? quel plaisir prend-on au velouté ou à la finesse du papier, à la souplesse ou à la rigidité des reliures, au bruit des pages qu'on feuillette, à leur odeur ? quel rapport avec la mémoire ou l'oubli, la culture et l'inculture ? au fil d'une cinquantaine de chapitres drôles ou émouvants se dessinent une sorte d'autobiobibliographie, de portrait d'un couple, d'une tribu amicale, d'une confrérie de lecteurs dont on aime à se sentir proche.
Un tel bouquin ne pouvait pas ne pas passer par mes mains !!!
Bouquiner : s’accoupler avec un lièvre ou un livre. Si cela ne vous dérange pas, je préfère la seconde solution, question de sensibilité !
Annie François nous offre son autobibliographie (que j’aime ce néologisme !), décrit son rapport avec les livres ; un vrai transport amoureux. Un amour possessif, un amour empli de rituels.
Lire au lit, se positionner pour équilibrer le gros volume avec des coussins ; ne pas pouvoir dormir sans avoir dévoré quelques pages ou le livre entier ; lire au restaurant…..
Je comprends Annie François pour qui le livre est un objet sacré à qui l’on doit tous les égards. Surtout ne pas le jeter « jeter des livres, c’est aussi déchirant que de brûler des lettres d’amour ou un cahier d’école de sa grand-mère. ».
Sa relation au livre est telle que prêter lui est problème, mais le livre emprunté est sacré. Oh la joie d’offrir un livre aimé !!
Bref, chaque chapitre est l’occasion de parler de son amour du livre, de parler de ses auteurs chéris, des livres adorés.
Ranger ses livres quel dilemme avec sa bibliothèque écartelée aux quatre coins de la maison « A part le tas-du-lit, après lecture, les livres devant monter ou descendre encombrent les marches de l’escalier le plus proche. ».
Songez à la dangerosité physique de la lecture ; une maladie qu’elle dénomme « pathologie générale du lecteur ». Avoir plusieurs volumes dans sa besace car lequel ne pas lire ? « Non seulement lire n’est pas sans risque, mais c’est une passion invalidante. Elle rend dure de la feuille… Seuls les furieux sifflements de la cocotte-minute arrivent à tirer le lecteur de sa surdité sélective. »
Sa devise : « jamais sans mon livre, jamais sans mon clope. » (Tiens, je dis ma clope). Je pourrais paraphraser cette maxime « jamais sans mon livre, jamais sans mon appareil photos »
Je n’avais jamais pensé aux codes barres au dos des ouvrages qui ont tant gênés Annie François : « On m’objectera que c’est pareil pour le parfum ou les couche-culotte. Bien sûr que non. Le code-barres est bien là, mais sur l’emballage. Sur les livres, il est incrusté à vif. Tout cru. Bref, un amant tatoué de l’infamie.
Je pourrais vous parler de ce livre encore très longtemps. Je l’ai dévoré. J’ai aimé l’humour, le vocabulaire. Bien sûr que j’ai aimé la suivre dans ses digressions amoureuses et boulimiques. Je me suis reconnue dans beaucoup des rituels énumérés. Il ne pourrait en être autrement pour tout lecteur : « Il suffit de lire un bouquin par mois pour avoir des manies, des préférences. Tout est plaisir, tout fait problème »
Dans le mot livre, il y a ivre. C’est l’ivresse d’une lecture jubilatoire. C’est ivre de bonheur ou de douleur que, certaines fois, j’arrive au mot fin. Un nouveau livre, un nouvel auteur et l’ivresse de la découverte me rend joyeuse. Recevoir un livre, l’ivresse des cimes me prend.
J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque après lecture de plusieurs chroniques sur la blogosphère livresque et…. je vais devoir le RENDRE !! Encore un bouquin que je vais acheter pour l’avoir à ma disposition… sur mes nouvelles étagères qui seront installées dans le couloir (c’est bon les travaux !!! il y a toujours des surprises)
Je n’ai pas dévoré « Bouquiner », j’ai savouré chaque chapitre bien couchée, calée sur mes oreillers.
j ai apprécié cette façon de presenter sa passion par désordre alphabétique mais ,à aucun moment je me suis retrouvée dans ce portrait. Pourtant, moi aussi, j ai un rapport tres tactile avec les livres
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