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Si on se souvient encore de Bernard Lazare (1865-1903), c'est grâce au portrait fait de lui par Péguy dans Notre Jeunesse. Lazare-le Juste entre tous, le premier à avoir pris la cause de Dreyfus au moment où tout semblait perdu, avant Zola et tous les autres. Bernard Lazare est en effet cela, l'infatigable avocat de l'innocence du « petit capitaine juif », le héros d'une aventure chantée par Péguy et passée ainsi à la postérité.
Le grand mérite de cette biographie est de ne pas s'en tenir à cette image simpliste: Lazare, avant d'être le porte-parole des dreyfusards, a été un écrivain symboliste admis aux fameux "mardis" de Mallarmé, un penseur anarchiste, et même, comble de paradoxe, un juif antisémite. Comme certains de ses coreligionnaires, et comme beaucoup de ces anarchistes fin-de-siècle, Lazare a commencé par conspuer le sémitisme des Juifs fraîchement arrivés de leur Pologne ou de leur Russie natales.
C'est un portrait contrasté et précis que brosse Philippe Oriol, qui ne veut laisser dans l'ombre aucune part de cette vie que la légende a tôt recouverte
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