Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Ce livre raconte la crise d'identité d'un balzacien vieillissant. Il y est question entre autres de l'avenir des études balzaciennes et d'un type de lecture que l'auteur appelle apotropique (de apos, « loin de » et trope, « tour »). Entendons par là que le lecteur, surtout s'il est lecteur professionnel, doit faire attention à ne pas devenir l'esclave de son objet. La lecture est un acte de liberté. S'il cesse d'être libre, le lecteur étouffe. Balzac est mort d'avoir écrit La Comédie humaine ; son oeuvre l'a tellement obsédé qu'elle a aussi fini par le tuer. Essayons de ne pas devenir comme lui. L'apotropie peut nous protéger contre ce risque de surinvestissement et d'enfermement monomane. Bonheur du critique institutionnel après avoir jeté son froc aux orties : le monde est soudainement devenu plus ouvert ; il reste des choses à dire sur Balzac, précisément parce qu'on a eu envie d'en finir avec Balzac. L'apotropie est une stratégie délibérément paradoxale.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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