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Dans cet ouvrage singulier, entre fable, roman et journal intime, Jérémie Kisling nous fait entendre la voix d'Aurore, une adolescente sur le fil, pleine de contradictions, entre rires et déceptions. Elle partage avec le lecteur ses émotions, ses peurs, ses joies aussi... et la découverte qui va bouleverser sa vie.
Lorsqu'Aurore, une adolescente de 15 ans, comprend qu'elle a été adoptée, ses certitudes volent en éclat, ses repères s'écroulent. C'est la fin du monde, la fin de son monde. La rencontre avec un être encore plus déraciné qu'elle va lui ouvrir les yeux et lui permettre de se découvrir. La nouvelle Aurore se révélera encore plus espiègle et déterminée que l'ancienne, désormais habitée d'une passion et forte de liens plus solides que jamais.
Aurore est un petit roman sympa que j’ai pu découvrir grâce à Babelio (Masse critique privilégiée) et les éditions Slalom que je remercie. Avec talent, Jérémie Kisling, auteur-compositeur-interprète suisse, pour son premier roman, prête sa plume à une ado qui va fêter ses quinze ans et qui apprend, un matin, qu’elle a été adoptée !
J’ai lu avec plaisir son journal intime dans lequel elle se confie très librement, ajoute des commentaires pour la personne qui la lira tout en racontant les événements qui ont suivi la terrible révélation entendue par hasard, chez elle, à cause d’une porte qui fermait mal…
Heureusement, trois personnes sauvent Aurore, ado assez rebelle et anticonformiste : Xu, sa voisine chinoise qui cherche sur son globe le pays qu’elle a dû quitter et qu’elle regrette, son grand-père qui l’héberge, la rassure, la console et Sliman, apparition soudaine et définitive, jeune migrant qui a traversé la mer et cherche à manger. Sa présence revigorante fait prendre conscience à Aurore que son malheur est tout relatif. Il l’aide à surmonter ce passage difficile chez son grand-père qui fait preuve de grande ouverture d’esprit puis en pleine nature, dans la forêt voisine.
Je n’oublie pas la petite sœur, Constance, qui subit les événements mais reprend toute sa place dans l’épilogue. Au début, j’ai bien aimé le ton décontracté de l’auteur, apprécié la façon dont son ado joue avec les mots mais le procédé devient vite trop répétitif et c’est lassant, à force.
Je trouve que c’est une bonne idée de montrer aux ados que l’étranger n’est pas forcément dangereux et peut même apporter un souffle, un sens à notre vie qui s’étiole à cause de soucis, de problèmes qui ne pèsent pas lourd devant ce que subissent ces gens.
Aurore est une bonne lecture que je conseille aux adolescentes et adolescents, un bon roman jeunesse qui peut se lire à tout âge
Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Il aura suffi d’une porte entrouverte pour qu’Aurore, 15 ans, apprenne qu’elle a été adoptée. C’est le choc. Tout ce en quoi elle croyait s’effondre.
« De toute façon, un ciel bleu comme dans les contes de fées, je n’y crois plus. Les contes d’effets, on devrait les appeler. Quand je vois comme la vie est mal foutue, on ferait mieux de nous faire lire Frankenstein au berceau. »
Je n’aime pas trop ‘casser’ un texte comme on dit mais celui-ci m’a hérissé le poil et je dois vous en parler.
Jérémie Kisling aborde un sujet grave : l’adoption. Il le traite de façon mature, touchant l’adulte et de façon fofolle, touchant l’ado. De quoi me perturber. Comment me positionner dans ma lecture, je ne sais sur quel pied danser. C’est confus mais je lis parce que j’espère être conquise et que le rythme me plaît. Hélas, le sujet de l’adoption est survolé et des éléments me choquent. Laisser sa fille errer des jours sans nouvelles ! Non ! Un jeune réfugié surgit d’on ne sait où ! Non ! Un papy irresponsable ! Non ! Stop j’ai les poils debout. C’est un roman destiné aux jeunes et personnellement je ne sais pas bien à qui je pourrais le faire lire. L’auteur a voulu faire une histoire sympathique et drôle, abordable mais la magie n’a pas opéré. De mon point de vue de maman, elle est révoltante et pourrait inciter à un peu trop de liberté. L’auteur ne m’a pas permise de m’attacher aux personnages dans cette quête d’identité. J’imagine ce roman plus épais, travaillé plus en profondeur et visant des jeunes de 15-16 ans, l’âge où la maturité leur permet de mieux cerner le sujet sans en être traumatisé.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2019/09/06/37616665.html
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