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http://hidesbouquine.blogspot.fr/2018/05/au-sorbier-des-oiseleurs-les-contes.html
Au sorbier des Oiseleurs est un roman ensorcelant, gardant bien des mystères. Il y a quelque chose d’enchanteur qui émane de ce récit onirique. L’univers nous séduit avec une facilité déconcertante, tout comme l’héroïne nous happe dans son histoire incroyable avec son petit air hors du temps.
Ce premier tome nous ouvre les portes des Contes d’Aucelaire avec un talent certain pour la narration. Cette ville qui fut une forteresse médiévale et devenu aujourd’hui une ville riche dont on découvre avec passion la communauté et ses traditions. Mais voilà que cette ville paradisiaque cache un secret millénaire…
Quand on découvre ce récit féérique, on a l’impression de vivre un peu hors du temps, tout en étant ancré dans une certaine modernité, réalité. Même si cela peut paraitre déroutant, cela fait clairement parti de son charme. C’est vraiment rafraichissant, plaisant à suivre, qu’on finit par être ensorceler.
Je ne connaissais pas Jo Ann Von Haff, ce fut une très belle découverte ! Elle est une excellente conteuse ! A travers une plume soignée, féérique, elle nous fait littéralement voyager dans un univers imaginaire époustouflant ! A sa manière, son monde prend vie sous nos yeux. On imagine facilement cette ville et ce mystérieux salon de thé aux succulentes pâtisseries Au Sorbier des Oiseleurs.
Si l’auteure façonne un univers fantastique très original, il n’en reste pas moins très mystérieux. Certes je n’aurai pas boudé mon plaisir d’en découvrir plus mais je trouve qu’un récit comme celui-là, doit garder une part de mystère. J’ai adoré que Aucelaire regorge encore de mystère à la fin de ce récit. Si certain décide d’y voir une faiblesse, personnellement, je suis comme l’héroïne, j’y vois une force, car elle arrive à nous captiver jusqu’à la toute dernière ligne et nous donne envie de nous plonger encore et encore dans Les Contes d’Aucelaire.
Tandis que la magie opère, Jo Ann Von Haff nous présente des personnages terriblement attachants. Tout d’abord il y a la douce Ginie. Elle nous séduit par sa tendresse, sa bonté, cette manière de voir la vie, toujours du bon côté. Elle peut paraitre naïve et c’est peut être l’une des raisons qui fait qu’on l’apprécie autant au point de vouloir aussi la protéger. Puis il y a l’énigmatique Tito et sa chouette effraie, ne nous laissant pas indifférents face à leurs personnalités.
Tout ce que je peux finalement dire sur ce roman, c’est que Au Sorbier des Oiseleurs n’est pas qu’une romance, pas seulement un récit fantastique, un peu urban fantasy… Il est tout cela à la fois mais il est surtout un conte magistralement féérique, saupoudré d’originalité et de mystère ! Il happe littéralement son lecteur, donnant envie de découvrir tous les secrets de ce monde qui s’y cachent.
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