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Erik Satie, aujourd'hui, est loin d'être un inconnu. Il est même devenu à la mode. On connaît de lui quelques pièces, des mots d'esprit, certains traits de caractère ; en revanche l'ensemble de son oeuvre nous est moins familier. Finalement on connaît mieux le personnage que sa musique. Il n'y a pas une seconde de perdue pour l'émotion. Musique de la solitude - une des plus belles et des plus désolées qui soient - elle ne ressemble à aucune autre. Elle est musique de la pudeur, de l'anti-éloquence, certes ; mais cette musique, où toutes les notes ont un sens, est aussi le domaine de la précision. Ici, pas une note dont la place ne soit longuement calculée. Il n'est pas deux pièces - ou deux séries de pièces - qui utilisent exactement le même procédé d'écriture et de construction. Et le prodige, c'est que le résultat soit apparente simplicité, et qu'une musique aussi lucidement calculée, semblant couler de source, soit chargée d'une telle tendresse. Jean-Joël Barbier s'est attaché à nous communiquer son "étonnement" devant le miracle de cette oeuvre, telle que ses précieux enregistrements nous ont permis de la découvrir.
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