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« Un roman noir puissant et habile, dont la tension vous prendra à la gorge. » Journal du Soir, Suède
Isak n'aurait jamais imaginé revoir son père. Il avait six ans quand ce dernier l'a abandonné, après l'incendie qui a coûté la vie à sa mère et à sa petite soeur. Pourtant, près de deux décennies plus tard, il refait surface dans sa vie. Atteint d'un cancer incurable, il souhaite renouer avec son fils avant de mourir. Isak accepte de se rendre sur Gotland, l'île isolée au large de la Suède, où vit son père. Il ne se doute pas que la demeure « Ajkershorn » va être le décor d'un redoutable duel psychologique, où la frontière entre réalité et cauchemar s'estompe - un jeu de vie et de mort.
Maniant avec une habilité diabolique la tension psychologique, Ulf Kvensler trame un roman noir puissant, où il est question de rédemption, d'identité et de tentation.
Huis clos de Ulf Kvensler, il nous plonge dans les relations entre un père et un fils, dans un pur thriller psychologique entre manipulation, rédemption, une trame diabolique, puissante et habille. Un père sous prétexte d'un cancer incurable, invite son fils à venir pour s'expliquer afin de mourir en paix.
Une psychologie déchirante, addictive, traumatismes de l’enfance, la question de l’héritage et du sacrifice et une révélation progressive. De la tension, du suspense et nous allons de twist plot en twist plot.
"Je me laissais flotter à quelques mètres du rivage, muni d’un masque et d’un tuba. Je regardais sous l’eau, ce monde étrange et silencieux. Le fond sablonneux était comme strié de petites, toutes petites dunes, comme un Sahara miniature. La lumière scintillait : sans doute à cause des ondulations à la surface de l’eau. Ici et là, des tiges de roseaux solitaires se balançaient d’avant en arrière. De minuscules poissons, presque translucides, fuyaient quand on tendait la main vers eux."
Pour avoir lu Sarek le précédent roman de Ulf Kvensler, je m’attendais à ce que les éléments de l’histoire ne soient pas ce qu’ils semblaient être !
Là-dessus j’avais raison mais ce n’est pas pour ça que j’ai vu venir la réalité, bien qu’à posteriori je me suis souvenu des indices que l’auteur avait semés dans le récit.
Isak, 25 ans, seul survivant de l’incendie dans lequel il a perdu sa mère et sa petite soeur, voit revenir dans sa vie ce père qui l’avait abandonné à son grand-père après le drame. 20 ans sont passés et Isak n’est pas très emballé pour le voir, d’autant plus que son grand-père est contre cette rencontre ! Son père est riche et malade.
Invité avec sa petite amie à venir séjourner chez lui sur une île, il se laisse entrainer un peu par remords, un peu pour contrarier son grand-père et pas mal attiré par l’argent, lui qui sera le seul héritier ! La souricière est grande ouverte, il suffit d’y entrer !!
L’arrivée sur l’île, le séjour, tout début de façon paradisiaque ou presque mais la manipulation est évidente même pour les plus naïfs ! L’atmosphère s’épaissit, l’ambiance devient pesante, angoissante, peut-être plus pour les lecteurs que pour Isak qui m’a quand même semblé manquer de plomb dans la tête et parfois peu futé !
J’ai aimé me laisser porter par toutes ces manipulations et même si par moment j’avais un éclair de lucidité sur le chemin emprunté, je n’avais pas imaginé l’ampleur de ce qui nous a été dévoilé !
Le personnage du père est machiavélique tout en étant totalement instable, en tout cas fort antipathique même quand il est sympathique ! Madde, la petite amie, me semblait insipide, mais je l’avais dit qu’il ne fallait pas se fier à ce que nous dit l’auteur et ce fut elle ma plus grande surprise !
Un engrenage efficace et bien huilé qui a fonctionné jusqu’au bout ! Un bon roman noir !
#Aunomdupère #NetGalleyFrance
Un coup de cœur pour ce roman noir à l'ambiance hitckokienne. L'auteur nous plonge dans les traumatismes d'enfance, les histoires familiales, les fragilités psychiques des personnages, avec une écriture maitrisée et une construction originale. En prime un dénouement inattendu ! Que demander de plus ?
#NetGalley
Isak est un jeune homme de 25 ans qui travaille comme aide à domicile dans une petite ville du Smalland au sud de la Suède. Il vit modestement auprès de sa petite amie Madde, et veille sur son grand-père qui habite un chalet près du lac Lunnen. C'est dans cette résidence de vacances que sont décédées vingt ans plus tôt sa mère et sa soeur dans un terrible incendie. Isak se remet à peine de ce drame qui a bouleversé son enfance lorsque son père qu'il n'a pas vu depuis cherche à le contacter. Accablé par le drame, il n'a pas su s'occuper de son fils et l'a confié à ses grand-parents maternels avant de parcourir le monde pour assouvir sa passion d'artiste-peintre. Depuis il connait une renommée internationale mais est atteint d'un cancer incurable, raison pour laquelle il souhaite revoir Isak. Après quelques hésitations, Isak et Madde acceptent de passer quelques jours en sa compagnie sur l'archipel isolé du Gotland. Sur place, le père les accueillent dans une étonnante villa qui leur réserve quelques surprises. Peu à peu, alors que les liens familiaux semblent se tisser, le piège se referme.
Après Sarek publié l'an passé, Ulf Kvensler revient avec un thriller tout aussi maîtrisé : la construction du récit alterne entre les souvenirs d'Isak et son séjour en prison où il se confie à son avocate. Dès le départ nous savons que le séjour sur l'archipel de Gotland s'est mal terminé, mais les informations sont distillées au compte-goutte et il vous faudra êttre très patient pour comprendre le mécanisme de ce piège dans lequel tombe Isak. La mise en abime instaure une profondeur au roman notamment dans ses premiers chapitres, très fluides et addictifs. Des évènements assez étranges soulèvent l'intérêt, posent des touches de suspense qui prodiguent au récit une tension intenable. Toutefois certains passages sont assez longs et agaçants notamment les repas où plats et boissons s'enchainent presque interminablement alors que le lecteur attend des explications et des faits qui tardent à venir. Il faut être patient quasiment jusqu'à la moitié du livre pour embrayer vers le dénouement.
Il n'y a pas ou peu dans ce récit de descriptions de paysages qui ont fait la richesse des pages de Sarek, toutefois la tension psychologique y est assez intense: dans la peau du personnage d'Isak qui est le narrateur, on frise parfois le fantastique et l'horreur sans pouvoir différencier le réel de ce qui ne l'est pas. Ce roman est une nouvelle fois l'occasion pour l'auteur de proposer une réflexion sur la notion de pouvoir. Tout comme pour Sarek je reste quelque peu sur ma faim pour le final, car je n'ai pas eu réponse à toutes mes attentes, notamment sur l'un des personnages fort intrigant de ce roman. Cela dit, Au nom du père reste une lecture très divertissante ! Je remercie vivement les Editions de la Martinière via NetGalley pour cette lecture.
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