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Amour, extérieur nuit

Couverture du livre « Amour, extérieur nuit » de Mina Namous aux éditions Dalva Editions
Résumé:

Tout commence dans un immeuble de bureaux du centre d'Alger, avec le son d'une voix assurée, le corps élégant d'un homme, sa prestance certaine. Peu importe le sujet de cette réunion, l'essentiel est ailleurs :
Sarah découvre Karim. Cet homme un peu plus âgé qu'elle. Cet homme qui vit en... Voir plus

Tout commence dans un immeuble de bureaux du centre d'Alger, avec le son d'une voix assurée, le corps élégant d'un homme, sa prestance certaine. Peu importe le sujet de cette réunion, l'essentiel est ailleurs :
Sarah découvre Karim. Cet homme un peu plus âgé qu'elle. Cet homme qui vit en France. Cet homme, déjà marié. Et pourtant, au-delà de ce qui rend leur amour impossible, elle deviendra pour Karim la femme d'Alger. Dans les rues de la ville, la nuit ou dans les chambres de leurs rendez-vous secrets s'écrit alors l'histoire interdite de deux amants.
Avec ce premier roman, Mina Namous nous fait entendre les pulsations du coeur d'Alger, les voix d'un monde en transition où la modernité s'entremêle à la tradition, une mégapole où le monde arabe et l'occident se rencontrent. Et dans ce dédale, comme un chant assourdi par les tabous s'élève le récit d'une jeune femme d'aujourd'hui qui aime, qui vit et qui cherche à être libre.

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Avis (7)

  • Sarah vit à Alger avec sa mère et sa grand-mère, elle travaille au sein d’une entreprise. Au cours d’une réunion, elle rencontre Karim, c’est le coup de foudre mais Karim est marié, il vit à Paris avec sa femme.
    Commence alors une très belle histoire clandestine, des retrouvailles à chaque...
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    Sarah vit à Alger avec sa mère et sa grand-mère, elle travaille au sein d’une entreprise. Au cours d’une réunion, elle rencontre Karim, c’est le coup de foudre mais Karim est marié, il vit à Paris avec sa femme.
    Commence alors une très belle histoire clandestine, des retrouvailles à chaque déplacement de Karim, des soirées, des restaurants, des déambulations dans les rues d’Alger…..
    Alger et ses couleurs, son histoire…..
    On déambule avec délectation dans les ruelles d’Alger….
    Le couple s’aime, de Paris à Alger en passant par Londres, malgré les rendez-vous secrets et les mensonges, Sarah et Karim s’aiment….
    C’est passionnel fort et intense !
    Mais Karim est marié et malgré son amour inconditionnel pour l’ Algérie, sa terre de naissance où vit sa famille, son amour pour Sarah, est-il prêt à revenir vivre dans ce pays qu’il a quitté pour une vie meilleure ? Est-il prêt à quitter sa femme et la vie qu’ils ont construit ?
    J’ai aimé cette belle histoire d’amour, cette escale à Alger. J’ai senti les odeurs de la ville, sa beauté, ses règles…..
    Très belle découverte !

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  • Amour, extérieur nuit
    Sarah et Karim se rencontrent, lui est marié, elle en devenir
    Elle sait au fond d’elle que leur histoire d’amour est condamnée à l’échec avant même d’avoir commencé
    On pourrait penser qu’elle est folle d’y aller quand même
    Ceux qui l’ont vécu savent à quel point il est...
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    Amour, extérieur nuit
    Sarah et Karim se rencontrent, lui est marié, elle en devenir
    Elle sait au fond d’elle que leur histoire d’amour est condamnée à l’échec avant même d’avoir commencé
    On pourrait penser qu’elle est folle d’y aller quand même
    Ceux qui l’ont vécu savent à quel point il est vain de lutter contre ce qui était déjà présent au fond, n’attendant qu’une étincelle pour s’éveiller et se transformer en brasier
    Ce livre abrite deux très grandes forces, la première s’appelle Sarah, la passion vue par son regard n’est jamais complaisante, surtout pas envers elle-même, une écriture presque sèche, même pour décrire les sentiments les plus forts, donnant la sensation d’une grande blessée racontant sa blessure de longues années après, j’ai aimé cette distorsion du temps, quasi proustienne, la narratrice et l’autrice enchevêtrées
    La seconde force s’appelle Alger, la ville est sans doute aucun le personnage principal du roman, Sarah-Mina son amoureuse à jamais attachée à elle, sa bénédiction et sa malédiction réunies
    Merci au jury du #prixdelinstant d’avoir placé Amour, extérieur nuit sur mon chemin de lecture, une très belle expérience de lecture en écho à ces journées d’intense chaleur

    Extraits

    Et puis, nous avons notre gardienne, l'Alger du jour et de la nuit, qui mue au gré des heures et des quartiers, qui sent mauvais, qui n'est pas nette, qui va mourir par endroits, et qui semble tout refermer dans un étau.
    L'Alger visible et invisible. L'Alger magique, qui peut se transformer en une fraction de seconde. Du laid au sublime et inversement, un peu comme ses habitants.
    C'est tout cela que je devrais dire à ma grand-mère, que je vis une histoire un peu moche, mais grandiose.

    Du quatrième étage, on pouvait entendre les jeunes garçons en bas. Assis en cercle sur des chaises en plastique, à fumer des clopes et à jouer aux cartes la plupart du temps, le visage éclairé par la lumière de leurs téléphones. Certains mots nous parvenaient, dans une
    langue algéroise longue et molle, dans un français aux consonances orientales, des lettres qui roulaient à l'infini, dans une langue qui n'appartenait à personne d'autre.

    L'Algérie entière semble obsédée par le temps qui me reste. J'ai encore envie de répondre qu'elle a raison, qu'il est temps de se caser en effet. De se trouver un petit mec sympa, pas trop moche, de bonne famille.

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  • Sarah, la narratrice de ce premier roman de Mina Namous connue pour son blog « Jeune Vie Algéroise », parle d'enchantement lorsqu'elle entend la voix de Karim.
    À près de 30 ans, elle est toujours célibataire et vit dans la maison familiale d'Alger. C'est sur son lieu de travail qu'elle...
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    Sarah, la narratrice de ce premier roman de Mina Namous connue pour son blog « Jeune Vie Algéroise », parle d'enchantement lorsqu'elle entend la voix de Karim.
    À près de 30 ans, elle est toujours célibataire et vit dans la maison familiale d'Alger. C'est sur son lieu de travail qu'elle rencontre celui qui va la hanter le temps d'une passion dont on sait d'emblée qu'elle ne durera pas.
    Avocat parisien pour l'entreprise dans laquelle travaille Sarah, l'homme, d'origine algérienne, est en effet marié. La jeune femme va alors vivre dans l'attente des retours de l'amant tout en s'accrochant aux rares espoirs que celui-ci fait naître en elle : quitter sa femme, s'installer au pays, instaurer une relation pérenne...
    Comme elle, le lecteur va être dans l'expectative et, en ce qui me concerne, ressentir de l'ennui et de l'agacement face aux comportements des tourtereaux : l'ambivalence de Sarah, qui qualifie sa relation d'un peu moche mais de grandiose, versus la lâcheté et la duplicité de Karim. Même s'ils s'aiment, ces deux-là sont incapables de rompre avec leur existence d'avant leur rencontre. Peut-être parce qu'ils veulent préserver le caractère exceptionnel de leur relation qui serait forcément banalisée par la trivialité du quotidien ou, plus sûrement, parce que, confrontés à un choix cornélien, ils ont peur de choisir ...
    Au-delà du récit d'un amour condamné qui m'a peu touchée, j'ai plutôt bien aimé le portrait que Mina Namous fait de sa ville qu'elle aime tant (quitte à la préférer à son bien-aimé ?), sorte de métaphore de la femme et capitale d'un pays oscillant entre inertie et énergie, entre tradition et modernité où le qu'en-dira-t-on hypocrite régit encore bien souvent les relations humaines et où la femme subit le jugement d'une société empreinte de religion refusant tous les particularismes au profit de l'oumma, la communauté.
    En creux, c'est le passé douloureux d'une Algérie marquée par la décennie noire qui a effacé la relative insouciance des années postcolonisation, que nous raconte l'autrice.
    « Amour, extérieur nuit » ferait en quelque sorte, par la voix de ses personnages, œuvre de mémoire, car chacun d'entre nous transporte l'histoire de ses ancêtres. En tombant amoureuse d'un homme plus âgé qu'elle, Sarah ne veut-elle pas retrouver la figure de son père disparu ?
    C'est cette piste que j'aurais aimé que Mina Namous creuse. Malheureusement, elle ne fait que l'effleurer, préférant privilégier la narration d'un événement somme toute bien ordinaire, celle d'un coup de foudre fugace qui ne m'a pas transcendée. Loin de là.

    EXTRAIT
    La singularité est rare en Algérie, les états et sentiments sont toujours mêlés à ceux des autres.

    http://papivore.net/litterature-francophone/critique-amour-exterieur-nuit-mina-namous-dalva/

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  • L’histoire d'Amour, extérieur nuit est somme toute assez simple. C’est celle d’un amour adultère entre une jeune femme et un homme un peu plus âgé. Ils se sont rencontrés dans le cadre professionnel. Elle vit à Alger. Lui, il a quitté l'Algérie il y a une dizaine d'année. Sa vie est à Paris. Il...
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    L’histoire d'Amour, extérieur nuit est somme toute assez simple. C’est celle d’un amour adultère entre une jeune femme et un homme un peu plus âgé. Ils se sont rencontrés dans le cadre professionnel. Elle vit à Alger. Lui, il a quitté l'Algérie il y a une dizaine d'année. Sa vie est à Paris. Il ne revient dans son pays d'origine que ponctuellement pour ses affaires. Mais toute l'originalité de cette histoire d'amour, parce que c'est bien de cela qu'il s'agit même si elle est sans issue, c'est qu'elle se déroule à Alger. Alger la blanche avec ses odeurs, ses couleurs, sa chaleur et ses nuits étoilées est omniprésente. Cette ville se dresse entre Sarah et Karim et renvoie leur histoire au second plan. Alger est le personnage principal du roman de Mina Namous.

    À travers ses mots cette dernière donne à sa ville d'origine une dimension toute particulière. Alger est présentée comme étant au carrefour de la modernité et du conservatisme, du Moyen-Orient et de l’Occident. Avec son bouillonnement, ses fragrances florales et musquées, Alger donne une certaine saveur à la rencontre de cette jeune femme libre et libérée du poids des traditions et de cet homme somme toute assez conservateur malgré l'exil. Au-delà de l'attrait des corps, c'est l'attachement viscéral que ces deux-là ressentent pour leur terre natale qui les réunit. Lors de leurs rendez-vous nocturnes, les deux amants vont explorer les coins et recoins de la capitale d'Algérie, dénicher les restaurants qui vont faire ressurgir l'Alger d'hier.

    La véritable histoire d'amour n'est donc pas là où on aurait pu l'attendre. Elle n'est pas entre un homme et une femme, entre eux tout est joué d'avance. Elle est ailleurs, bien plus ancrée. C'est une histoire de racines. Et cette histoire d'amour là est éternelle. Vous l'aurez compris, Amour, extérieur nuit est un premier roman plus subtil et plus profond qu'il n'y paraît, une histoire de sang qui coule dans les veines. Une histoire d'origines narrée à l'aide d'une plume solaire, juste et teintée d'un voile de pudeur.

    Un grand merci à la toute jeune maison d'édition Dalva à la ligne éditoriale clairement définie et assumée pour la découverte et le dépaysement.

    https://the-fab-blog.blogspot.com/2022/02/mon-avis-sur-amour-exterieur-nuit-de.html

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  • Les histoires d'amour finissent mal, en général ... et pourtant, tout ici indique que cela serait possible entre ces deux êtres dont l'attachement pour Alger donnerait du sens. Mais, d'hôtel en hôtel, de murs gris en rues désertes la nuit, encombrées de bruit et de regrets le jour, le couple se...
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    Les histoires d'amour finissent mal, en général ... et pourtant, tout ici indique que cela serait possible entre ces deux êtres dont l'attachement pour Alger donnerait du sens. Mais, d'hôtel en hôtel, de murs gris en rues désertes la nuit, encombrées de bruit et de regrets le jour, le couple se promène d'un mensonge à l'autre pour mieux se perdre. Bien écrit, le roman manque cependant de souffle, pris dans une répétition des scènes et des non-dits.
    Le contexte politique et social est vaguement du bout des doigts évoqué alors qu'il ressemble à un squelette sur lequel se tend la peau. Une ébauche de roman plus qu'un vrai texte.

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  • C'est à Alger que cette histoire se passe. A l'image de cette ville pleine de contrastes, l'amour qui lie Sarah à Karim est à la fois fragile et absolu. Sarah se heurte à la distance, l'adultère, les joies éphémères. Mais ce coeur qui bat, qui vibre, qui frémit, ne voit que lui, cet homme sûr de...
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    C'est à Alger que cette histoire se passe. A l'image de cette ville pleine de contrastes, l'amour qui lie Sarah à Karim est à la fois fragile et absolu. Sarah se heurte à la distance, l'adultère, les joies éphémères. Mais ce coeur qui bat, qui vibre, qui frémit, ne voit que lui, cet homme sûr de lui, un peu arrogant et au regard profond. Sarah se laisse porter par cet amour, prête à se brûler les ailes…

    Depuis quelques mois, c'est un plaisir de découvrir les romans que déniche Jeanne, dans sa Lumières la box.

    Ici, c'est un voyage en Algérie, un pays qui se cherche, qui tâtonne, qui avance doucement sur le chemin de la modernité. Au détour de ses rues, de ses restaurants, derrière ses portes closes, on fait la rencontre de Sarah. Cette jeune femme vit avec sa mère et sa grand-mère. Elle travaille et rencontre un homme qui l'a foudroie. Elle ne se l'explique pas. Elle ne cherchera jamais à déchiffrer cette attirance. Il est là et elle l'attendait.

    Entre Paris et Alger, entre sa femme et son amante, Karim papillonne. Il n'est pas toujours franc, il est même souvent lâche, mais lui aussi vit cet amour qui le renverse et le chamboule.

    Amour, extérieur nuit est un premier roman qui détient les effluves de la vie, de l'amour, mais qui laisse comme un petit goût de nostalgie et de désenchantement. L'écriture est belle, fluide, voyageuse. Mina Namous nous emmène avec délicatesse sur les sentiers chaotiques du coeur, jalonnés par la passion, le dévouement, la fièvre et l'oubli de soi…

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  • Sarah rencontre Karim sur son lieu de travail. Il fait partie de l’équipe d’avocats qui s’occupe de son entreprise située à Alger. Assez vite Sarah est attirée par lui, son charisme, sa voix. Mais Karim ne vit pas à Alger. Il vit à Paris, où une femme l’attend. Pourtant une histoire d’amour se...
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    Sarah rencontre Karim sur son lieu de travail. Il fait partie de l’équipe d’avocats qui s’occupe de son entreprise située à Alger. Assez vite Sarah est attirée par lui, son charisme, sa voix. Mais Karim ne vit pas à Alger. Il vit à Paris, où une femme l’attend. Pourtant une histoire d’amour se dessine entre eux et prend place dans les parenthèses où Karim vient à Alger, où ils se retrouvent à Paris ou à Londres, et dans lesquelles Sarah se laisse imaginer un avenir.

    C’est Sarah qui nous raconte cette rencontre et cette histoire à travers la plume de Mina Namous. C’est elle qui nous entraîne à travers les rues d’Alger. Sarah est une jeune femme libre. A vingt-huit ans, elle vit avec sa mère et sa grand-mère, travaille, sort avec ses amis, ignorent ceux qui lui disent qu’il est temps de se marier. Mais elle est aussi contrainte par cette société corsetée, sur ses gardes lorsqu’elle sort avec Karim dans des lieux publics.

    L’auteure nous raconte une histoire d’amour, relativement prévisible, entre une jeune femme éprise d’indépendance mais malgré tout en attente de ce que cet homme consent à lui donner, et un homme de dix ans plus âgé qui ne semble pas prêt à tout donner. Alors oui, le déroulement et les péripéties de leur relation semblent écrits d’avance, ainsi que le dénouement. Oui Karim est un brin caricatural dans ses réactions et Sarah un peu trop tendre et rêveuse. Oui le style est parfois maladroit et ramené à trop de simplicité.

    Mais Alger palpite sous la plume de Mina Namous. On entre dans le cœur de la ville, son atmosphère. On fait l’expérience, avec Sarah, de ces contraintes sociales, familiales et religieuses omniprésentes. Mais on comprend aussi sa volonté de continuer à y vivre, alors que Karim a fait le choix de s’installer ailleurs. On ressent ses agacements lorsque l’homme qu’elle aime et qui a vécu son enfance et sa jeunesse à Alger, critique une ville qu’il ne reconnait pas et dans laquelle il a perdu ses repères.

    C’est ce personnage d’Alger, comme dressé entre ceux de Sarah et de Karim, qui donne du caractère au récit, lui permet de sortir de la banalité et qui incite le lecteur à poursuivre la promenade aux côtés de Sarah.

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