La qualité de l'enseignement primaire en Côte d'Ivoire s'est fortement dégradée durant ces trois dernières décennies. Cette situation est la résultante d'une gestion approximative du système éducatif. En outre, le conflit militaro-politique de 2002 n'a guère amélioré cet état de choses, bien au contraire, il n'a fait que détériorer davantage la situation. La présente étude s'est fixée comme objectifs d'analyser l'influence des dotations en ressources sur l'efficacité des écoles primaires ivoiriennes. Pour ce faire, une classification des écoles selon leur dotation en ressources s'est faite, ensuite, au moyen de la méthode DEA, une frontière d'efficience a été construite en vue de spécifier les écoles et enfin, une estimation économétrique a été utilisée pour déceler les facteurs agissant sur la formation des scores d'efficacité. Il ressort des analyses qu'une hausse de la quantité des ressources allouées à une école primaire n'est pas gage de sa performance car les facteurs d'efficacités ne résident pas dans les dotations en quantité, mais plutôt dans les dotations en qualité ; ceci fait dans un souci d'adéquation aux besoins spécifiques des écoles et d'équité.
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