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Allees sombres (les)

Couverture du livre « Allees sombres (les) » de Bounine Ivan A. aux éditions L'age D'homme
Résumé:

L'amour et la mort sont les thèmes centraux de ce livre somptueux, amer et lyrique, non pas l'amour tragédien qui tue, bien qu'il y ait deux ou trois nouvelles qui l'évoquent, mais l'amour " que l'on garde à jamais blotti au coin du coeur ", l'amour qui demeure quand " tout passe et qu'on oublie... Voir plus

L'amour et la mort sont les thèmes centraux de ce livre somptueux, amer et lyrique, non pas l'amour tragédien qui tue, bien qu'il y ait deux ou trois nouvelles qui l'évoquent, mais l'amour " que l'on garde à jamais blotti au coin du coeur ", l'amour qui demeure quand " tout passe et qu'on oublie tout ".
Plus qu'un hymne à l'amour, ce livre est, en réalité, la mémoire du temps perdu et retrouvé de l'amour. Bounine remonte, comme Proust, le temps, le reconstruit et s'efforce de saisir ce moment parfait que le destin, d'une manière ou d'une autre, viendra détruire. Ces nouvelles seront pour beaucoup de lecteurs la révélation d'un écrivain et d'une oeuvre. Et pourtant : Ivan Bounine fut au début du siècle le porte-parole quasi officiel - premier Prix Nobel russe, en pleine époque stalinienne - de ce qu'il faut appeler la grande tradition littéraire russe, qui de Tolstoï à Tchekhov a traversé le dix-neuvième siècle.
Le Village, cette fresque amère et sombre de la paysannerie russe, l'avait hissé au pinacle de la littérature réaliste classique, et à Paris, dans les années vingt, Bounine était devenu un des guides intellectuels de l'émigration russe. Bounine pressentait l'oubli, l'ombre froide et mystérieuse du caveau et pourtant, dans le même temps, il oeuvrait à la chaude journée d'été de la vie. Il suffit pour toute résurrection, de se remettre au diapason de cette langue adamantine qui vous emporte dans un mouvement lyrique, discret et feutré, surtout dans cet ultime livre, Les Allées sombres.
Ce recueil de nouvelles dont lui-même disait : " ce livre, le meilleur que j'aie jamais écrit " et qui est comme la fenêtre obscure de l'éternelle mémoire qui reforme toujours " la brûlure chaude et radieuse " de l'amour.

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