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Algérie, la désillusion

Couverture du livre « Algérie, la désillusion » de Dominique Lagarde aux éditions L'express
Résumé:

A l'époque, L'Express était un journal engagé. Dès 1954, François Mauriac dénonçait la torture. L'Express, sous des plumes célèbres et celle de ses collaborateurs, dénonçait "la sale guerre" et se montrait favorable à l'indépendance. Sous la plume notamment de Jean Daniel, qui couvre la guerre... Voir plus

A l'époque, L'Express était un journal engagé. Dès 1954, François Mauriac dénonçait la torture. L'Express, sous des plumes célèbres et celle de ses collaborateurs, dénonçait "la sale guerre" et se montrait favorable à l'indépendance. Sous la plume notamment de Jean Daniel, qui couvre la guerre jusqu'aux accord d'Evian, en 1962.
Après une première partie qui fait le point sur l'Algérie d'aujourd'hui, c'est un trésor d'archives que Dominique Lagarde nous fait revivre en troisième partie de cet ouvrage, puisque L'Express est le seul news à avoir couvert activement toute cette période. En recontextualisant les archives et en les commentant, l'auteur nous fait revivre la bataille pour l'indépendance puis la suite désastreuse, la militarisation du pays, la montée de l'islamisme.
Dans une seconde partie, Benjamin Stora et Akram Belkaid, deux éminents spécialistes de l'Algérie, l'un côté français, l'autre côté algérien, débattent ensemble et font le constat de l'immense gâchis tant sur le plan économique que politique. Les indicateurs de développement humains placent l'Algérie derrière les autres Etats du Maghreb alors que le pays est, de loin, celui qui dispose des richesses naturelles les plus importantes. Les citoyens se sentent méprisés par un Etat autiste face à leurs revendications : entre la France et l'Algérie, les relations, cinquante ans après l'indépendance, demeurent difficiles. Elles sont d'autant plus passionnelles que plus d'un million d'Algériens vivent en France et les enjeux de mémoire restent, de part et d'autre, compliqués. L'algérie étant en attente d'un acte de "repentance", tandis que la France se contente de la " reconnaissance des faits ".

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