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Mai 1968. Dans l'amphithéâtre de mathématiques de l'université d'Orsay, c'est l'effervescence. Alexandre Grothendieck, mathématicien notoire, y plonge à coeur perdu, du haut de ses 40 ans.
Ce fils d'anarchistes, dont le père a péri à Auschwitz et la mère a succombé à une tuberculose contractée dans un camp, est férocement revêche à toute autorité. À l'âge de 16 ans, il résout 14 grands problèmes demeurés irrésolus, avant d'ouvrir un champ de recherche immense, encore largement exploré de nos jours, dans le domaine de la géométrie algébrique. Avec la pugnacité de l'enquêteur, Yan Pradeau tente de comprendre comment on devient Grothendieck, mathématicien de génie. La silhouette puissante de l'homme, son histoire et ses idéaux, se détache sous sa plume alerte, et avec lui une époque entière.
J’ai lu ce livre car il était dans la liste des 68premières fois et il fait partie des délaissés. Mais ce terme l’interpelle et j’ai décide de ne pas les laisser et je les lis aussi. Ainsi j’ai trouvé ce petit et joli livre à ma bibliothèque préférée. D’ailleurs, les éditions Allia soignent leur couverture. De prime abord, je ne suis pas sûre que j’aurai été tentée de lire un livre avec un titre mathématique, Algébre . Je ne suis et je n’ai jamais été attirée par les chiffres et les mathématiques, souvenirs « douloureux » d’exercices de math, à l’école. Mais ne fiez pas à ce titre, car en fin de compte, l’auteur, à travers le portrait d’un chercheur en mathématique, va nous parler de l’histoire de la France et de l’Europe du 20e siècle. La vie d’Alexandre Grothedieck, figure important des mathématiques pures, est un vrai roman de l’histoire européenne du début du siècle à nos jours. L’auteur va nous parler de ses parents, Johanna et Sacha. Johanna est une femme à fort caractère, anarchiste. Sacha, son père, handicapé, a perdu un bras et il est photographe. Son père fuit l’Allemagne nazie pour Paris, où sa femme Sacha le rejoint, en laissant le petit Alexandre- Shourik, dans une famille d’accueil à Hambourg. Ils partent alors en Espagne, où se passerait une seconde révolution d’Octobre, en aout 1936. Ils seront contraints de quitter l’Espagne et feront parti des innombrables citoyens de la retirada. Alexandre alors âgé de 11 ans va rejoindre ses parents en France. Son père va être déporté vers Auchwitz et il va être interné, lui et sa mère, dans un camp dans le sud de la France. Puis à nouveau, abandonné, sa mère va être enfermée dans le sinistre camp de Gurs et lui accueillit dans un collège à Chambon sur Lignon. Des études à Paris, rue de l’Ulm puis à l’université de Nancy. Ne pouvant pas intégrer le CNRS car apatride et il ne souhaite pas prendre la nationalité française car il ne veut pas faire son service militaire. Le voila parti avec sa mère pour le Brésil, en 1954. Puis le Kansas aux Etats Unis. De retour en France, il va rencontrer et travailler avec André Weil, le frère de la philosophe Simone Weil. Il devient enseignant et une sorte de gourou pour ces élèves à l’IHES. En 1966, il obtient la médaille Fields, sorte de prix Nobel pour les mathématiques. Médaille qu’il ne pourra pas recevoir car elle doit être remise à Moscou (il est toujours apatride et de plus classé comme fils d’anarchistes anti révolution russe. Puis dans les années 70, il va s’engager dans l’écologie et quitter le monde de la recherche pure des mathématiques et de l’algèbre. Il crée Survivre, mouvement international pour la perpétuation de l’espèce humaine. Il écrit avec justesse : « La société industrielle et la cellule cancéreuse partagent une même philosophie, celle de la croissance illimitée. » Il refuse à nouveau un prix prestigieux dans le monde des mathématiques en 1988, décerné par l’académie royale de Suède. Il aura une fin de vie d’illuminé et donnera l’impression d’avoir été un scientifique incompris. Alors qu’il semble qu’il soit une référence pour les mathématiciens. Ce livre, même si je ne comprends rien aux mathématiques pures et surtout le portrait d’un homme qui a consacré sa vie à la recherche. C’est aussi un livre d’histoire car la vie de cet homme débute avec le siècle et se termine en 2014. Nous traversons toute l’histoire de la France mais aussi surtout de l’Europe car d’origine allemande, l’histoire de sa famille parle du 20e siècle européen. Un très beau roman historique et qi se lit d’une traite, même si on ne comprend pas des références à l’algèbre et géométrie. Ce livre démontre bien aussi que notre société est riche de ses hommes et femmes, dont la vie est de se consacrer à l’éducation et à la recherche. A nouveau, un grand merci au groupe des 68premièresfois et encore surprise que ce petit roman (en nombre de pages » ait été classé dans les délaissés
J’ai lu ce livre car il était dans la liste des 68premières fois et il fait partie des délaissés. Mais ce terme l’interpelle et j’ai décide de ne pas les laisser et je les lis aussi. Ainsi j’ai trouvé ce petit et joli livre à ma bibliothèque préférée. D’ailleurs, les éditions Allia soignent leur couverture. De prime abord, je ne suis pas sûre que j’aurai été tentée de lire un livre avec un titre mathématique, Algébre . Je ne suis et je n’ai jamais été attirée par les chiffres et les mathématiques, souvenirs « douloureux » d’exercices de math, à l’école. Mais ne fiez pas à ce titre, car en fin de compte, l’auteur, à travers le portrait d’un chercheur en mathématique, va nous parler de l’histoire de la France et de l’Europe du 20e siècle. La vie d’Alexandre Grothedieck, figure important des mathématiques pures, est un vrai roman de l’histoire européenne du début du siècle à nos jours. L’auteur va nous parler de ses parents, Johanna et Sacha. Johanna est une femme à fort caractère, anarchiste. Sacha, son père, handicapé, a perdu un bras et il est photographe. Son père fuit l’Allemagne nazie pour Paris, où sa femme Sacha le rejoint, en laissant le petit Alexandre- Shourik, dans une famille d’accueil à Hambourg. Ils partent alors en Espagne, où se passerait une seconde révolution d’Octobre, en aout 1936. Ils seront contraints de quitter l’Espagne et feront parti des innombrables citoyens de la retirada. Alexandre alors âgé de 11 ans va rejoindre ses parents en France. Son père va être déporté vers Auchwitz et il va être interné, lui et sa mère, dans un camp dans le sud de la France. Puis à nouveau, abandonné, sa mère va être enfermée dans le sinistre camp de Gurs et lui accueillit dans un collège à Chambon sur Lignon. Des études à Paris, rue de l’Ulm puis à l’université de Nancy. Ne pouvant pas intégrer le CNRS car apatride et il ne souhaite pas prendre la nationalité française car il ne veut pas faire son service militaire. Le voila parti avec sa mère pour le Brésil, en 1954. Puis le Kansas aux Etats Unis. De retour en France, il va rencontrer et travailler avec André Weil, le frère de la philosophe Simone Weil. Il devient enseignant et une sorte de gourou pour ces élèves à l’IHES. En 1966, il obtient la médaille Fields, sorte de prix Nobel pour les mathématiques. Médaille qu’il ne pourra pas recevoir car elle doit être remise à Moscou (il est toujours apatride et de plus classé comme fils d’anarchistes anti révolution russe. Puis dans les années 70, il va s’engager dans l’écologie et quitter le monde de la recherche pure des mathématiques et de l’algèbre. Il crée Survivre, mouvement international pour la perpétuation de l’espèce humaine. Il écrit avec justesse : « La société industrielle et la cellule cancéreuse partagent une même philosophie, celle de la croissance illimitée. » Il refuse à nouveau un prix prestigieux dans le monde des mathématiques en 1988, décerné par l’académie royale de Suède. Il aura une fin de vie d’illuminé et donnera l’impression d’avoir été un scientifique incompris. Alors qu’il semble qu’il soit une référence pour les mathématiciens. Ce livre, même si je ne comprends rien aux mathématiques pures et surtout le portrait d’un homme qui a consacré sa vie à la recherche. C’est aussi un livre d’histoire car la vie de cet homme débute avec le siècle et se termine en 2014. Nous traversons toute l’histoire de la France mais aussi surtout de l’Europe car d’origine allemande, l’histoire de sa famille parle du 20e siècle européen. Un très beau roman historique et qi se lit d’une traite, même si on ne comprend pas des références à l’algèbre et géométrie. Ce livre démontre bien aussi que notre société est riche de ses hommes et femmes, dont la vie est de se consacrer à l’éducation et à la recherche. A nouveau, un grand merci au groupe des 68premièresfois et encore surprise que ce petit roman (en nombre de pages » ait été classé dans les délaissés
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