"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« La chute n'a pas de fond. »Des nouvelles au roman, transition réussie pour Qassem Marwani. Le jeune auteur, émule d'Épicure et de Cioran, a peint en noir et gris une fresque satirique et intimiste.Le narrateur, un jeune homme désenchanté, encore sous le choc du suicide récent de sa petite amie, est témoin d'une scène étrange qui se déroule dans le jardin d'un hôpital de Saïda.Cinq personnes apparemment touchées par un drame commun y sont réunies : une femme élégante, une jeune fille voilée, un homme défiguré, un médecin en blouse blanche et un patient trimbalant son pied à sérum. Un chat noir se tient aux côtés du groupe. Le médecin sort un papier plié de sa poche et lit aux autres quelques mots. Tous rient aux éclats.Cette scène insolite est-elle en relation avec le suicide d'un jeune homme qui savait démystifier les choses graves avec l'humour et l'auto-dérision ?Ces parcours variés de personnages dépassés par l'apparente absurdité de l'existence (excepté le chat) s'entrecroisent dans un récit joliment structuré par un romancier original qui commence à bien faire parler de lui.
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