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Agathe de Saint-Père : Entrepreneure en Nouvelle-France

Couverture du livre « Agathe de Saint-Père : Entrepreneure en Nouvelle-France » de Nicolle Forget aux éditions Septentrion
Résumé:

La vie d'Agathe de Saint-Père aurait pu passer sous silence, comme celles de la plupart des femmes ayant vécu à Ville-Marie au XVIIe siècle. Elle est passée à l'histoire pour être la première manufacturière en Nouvelle-France, mais ce serait la réduire à peu de choses. Agathe de Saint-Père ne se... Voir plus

La vie d'Agathe de Saint-Père aurait pu passer sous silence, comme celles de la plupart des femmes ayant vécu à Ville-Marie au XVIIe siècle. Elle est passée à l'histoire pour être la première manufacturière en Nouvelle-France, mais ce serait la réduire à peu de choses. Agathe de Saint-Père ne se contente pas de tenir maison entre les naissances et les décès; elle commerce et s'occupe aussi des affaires de son mari. Sa vie durant, elle exploite des congés de traite, loue, échange et vend des propriétés. Née le 2 février 1657, Agathe n'a que quelques mois lorsque son père est scalpé par les Iroquois. Sa mère se remarie avec le frère de Charles LeMoyne, Jacques Lemoyne de Sainte-Marie. Quand sa mère décède en couches, Agathe n'a que 15 ans et une dizaine demi-soeurs et demi-frères. Elle prend charge de la maisonnée jusqu'à son mariage avec Pierre LeGardeur de Repentigny, en 1685. Elle aura 8 enfants, avec ce petit officier et futur seigneur de LeGardeur de Repentigny, tout en continuant à gérer ses affaires, en plus de celles de son mari. Diplômée en enseignement, en gestion, en droit et en bioéthique, Nicolle Forget a fait du journalisme, de l'enseignement, de la gestion et a pratiqué le droit jusqu'en 2011. De tout temps active dans les organisations à caractère social et communautaire, elle a été membre fondateur de la Fédération des Femmes du Québec et du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec, puis a siégé à de nombreux conseils d'administration et tribunaux administratifs. Elle a été administratrice de société et a consacré ses loisirs à la rédaction de biographies, entre autres en 2006, celle de la fondatrice des Grands Ballets Canadiens, Ludmilla Chiriaeff, Danser pour ne pas mourir, et, en 2013, celle de Thérèse Casgrain, La gauchiste en collier de perles.

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