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Paris, février 2011. Le froid, la neige, le verglas. Une nouvelle victime est retrouvée pendue, les mains attachées, avec une inscription latine gravée sur le front : "AD UNUM", qui signifie "jusqu'au dernier". Deux autres victimes ont déjà été découvertes dans les mêmes conditions. Le commandant Boris le Guenn, chef de groupe de la B A C au 36 Quai des Orfèvres, et son équipe ont affaire à un redoutable psychopathe qui agit de façon méthodique et discrète.
Quelles sont ses véritables motivations ? L'enquête se révèle difficile, le tueur n'hésitant pas à impliquer personnellement les policiers dans son projet machiavélique pour parvenir à ses fins. Mais tout rouage est capable de se gripper.
Complètement ADdictif, impossible de décrocher tellement le suspense est entier, ce roman fait partie de ceux que l'on n'a pas envie de quitter.
L'auteur sait tenir le lecteur en haleine, un style vif mais sans excès , c'est précis, clair, net, ciselé
Il sait doser les détails pour ne pas plonger dans l'horreur et le sanguinolent, il fait plus attention à l'humain qu'il fait passer avant le crime.
Si on a envie d'un roman policier, prenant, stressant, qui rend complètement dépendant c'est « Ad Unum » qu'il faut !
L'hiver est là, ça gèle et toi t'as envie d'une bonne toile en restant bien au chaud sous ta couette, alors t'as du bol j'ai ce qu'il te faut. Un bon polar en plein cœur de Paris.
"Depuis les bureaux de la criminelle, en passant par les mythiques escaliers en bois rendus célèbres par Maigret, on accède directement au palais de justice."
Tel un film policier, on voyage de service en service, en passant du tribunal au commissariat du 36 Quai des Orfèvres, avec une fine équipe.
Un scénario impeccable avec un avantage pour toi, tu peux mettre à chaque personnage la tronche qui te plaît et te faire un casting de rêve.
Ta toile livresque est en place et tu vas ignorer la touche pause, tu t'arrêteras comme moi au mot FIN, parce que ça le fait trop.
Un bon polar made in France qui mériterait une belle adaptation cinématographique, ça nous ferait du bien, ça nous ferait oublier certains nanars.
-Oui mais ça parle de quoi là, ton polar que t'essayes de me coller devant les yeux? Tu vas me dire ?
-Ok, mais pas trop...
Dans un décor Parisien, à l'époque où ça flingue à tout va, bizarrement on retrouve des pendus. Le commandant Boris se retrouve sur l'enquête et va devoir démêler les nœuds de cette histoire. Des pendus dans Paris, ça fait désordre, la guillotine n'est plus active depuis longtemps mais des têtes risquent encore de tomber.
Avec machiavélisme l'auteur t'a capturé entre ses lignes, les images défilent avec un réalisme surprenant, et sous tension tu resteras jusqu'au final.
Paris et son 36 Quai des Orfèvres n'auront bientôt plus de secret pour toi, et tout comme moi tu espèreras retrouver cette équipe de flics pour une autre affaire à Paname. Un autre épisode en compagnie de Boris le Guenn.
Un bon Polar à la française ça ne se refuse pas, ça se déguste. Et si tu mets ton imagination en mode cinéma, t'auras même les images en prime.
Didier Fossey est né à Paris, et si Gamin il n'a pas brillé à l'école, il aura rassasié de nombreux touristes sur le paquebot"France" avant d'ouvrir sa première "gargote".Changement de Cap en 1983, il rejoint la "Flicaille" pour trente ans. Désormais il se consacre à l'écriture, et après avoir sustenté des palais fins et arpenté le Palais de Justice pour de nombreuses affaires ,il nous régale de ses histoires et son gôut des mots n'aura de cesse de nous surprendre. Nouveau menu qui a déjà rencontré un beau succès avec "Burn-Out" Prix Polar 2015 du Lion's Club.
Il est aujourd'hui auteur de quatre romans .
Ad Unum écrit il y a cinq ans, retravaillé et réédité, et rajouté au menu dégustation.
Et même si Monsieur est ophiophobe, rien ne peut l'empêcher de glisser vers le succès qu'il mérite.
Un grand merci à Nathalie, éditrice chez Flamant Noir et à Didier pour cette bonne toile livresque Parisienne.
Retour de l'équipe de Boris le Guenn découverte il y a dix-huit mois dans Burn-out. Enfin, retour, pas vraiment puisque Ad unum se déroule avant Burn-out et a préalablement été publié aux éditions Les 2 encres en 2011. Comme Burn-out est un très bon roman, l'idée de rééditer -après révision par l'auteur- de Ad unum est excellente, et je félicite l'éditrice de l'avoir eue.
Assez classique dans la forme, d'un côté les policiers qui travaillent dur et avancent lentement et de l'autre côté le "chef" des tueurs qui se dévoile par retours en arrière, ce roman se suit sans problème, la tension monte, et plus on avance plus l'intrigue se dévoile en même temps que des points obscurs apparaissent, qui seront bien sûr éclaircis par les policiers. Si vous aimez les polars bien construits, réalistes, menés de bout en bout par un écrivain qui sait nous balader et nous raconter son histoire, n'hésitez pas, vous en avez un là.
Mais ce qui fait la force des récits de Didier Fossey, c'est que c'est un ancien flic et qu'il sait de quoi il parle, les termes sont clairs et précis -pas question de mandat par exemple, mais plutôt de commission rogatoire-, on est donc en plein réalisme, pas de risque de se croire dans un énième roman policier calqué sur un autre énième... L'autre point important dans les deux romans de Didier Fossey, c'est que la plus belle partie de ses écrits est consacrée à ses personnages. L'humain avant tout, le travail d'équipe, les relations entre les flics, entre les flics et la magistrature, entre les flics et leurs familles. A quelques détails, on sent le vécu, comme les croissants apportés par le chef pour consolider l'esprit d'équipe, mais bien d'autres encore... Une bien belle équipe que l'on a plaisir à retrouver même si l'on lit ses aventures à l'envers -en fait, chaque opus peut se lire indépendamment.
Un polar sérieux, réaliste, mené à un rythme assez rapide pour plaire à tous, des beaux personnages bien décrits dans leurs forces et leurs faiblesses, je dis bravo et vivement la suite -ou le début parce que je crois qu'il y en a encore un avant...
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