Le financement des PME/PMI devient une nécessité pour accroitre la production au niveau de l'économie ivoirienne dans la mesure où cette forme d'entreprise est la plus dominante du secteur privé ivoirien et contribue dans le secteur informel à plus de 43,1% du PIB et dans le secteur formel à 18% du PIB contre 65% dans les pays développés. Alors que le développement d'une économie locale contribue à diminuer le chômage et résorber la pauvreté. On note dans le paysage ivoirien que plus de la moitié des cessations d'activité par ces entreprises est due au manque de financement. Cette situation s'explique par la crise de confiance qui existe entre les PME/PMI et le système bancaire, qui constitue la première source de financement des entreprises. Nos études nous ont permis de mettre en évidence les facteurs à la base du faible accès des PME/PMI au financement bancaire. La Côte d'Ivoire jouit d'une riche diversité d'établissements de crédit faisant d'elle la surface financière (29,4% de part d'actif bancaire) la plus élargie de l'union à laquelle elle appartient, en l'occurrence, l'UEMOA. Une meilleure organisation des affaires gagnerait aux partis.
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