The New York Time s Bestseller 'Stellar . . . With her smart plot and fascinating, nuanced characters, Penny proves again that she is one of our finest writers' ( People Magazine ) In the green depths of spring, morning breaks on a woman splayed in a bed of flowers - her eyes wide, her neck broken. Her death is a mystery; so is the woman herself. But as Chief Inspector Armand Gamache and his team peer into the dark corners of the victim's past, they expose a secret that rots at the very heart of their community - a secret that will implicate someone they've trusted for years. And as Gamache knows too well, in the flickering shadows of death, the truth may be just a trick of the light.
(livre lu en VO)
Est-il vraiment nécessaire que je dise à nouveau tout le bien que je pense de Louise Penny ? Une fois encore, l'auteure a su m'emmener sur les plus belles routes de la lecture, dans un roman complexe et profond qui mêle à merveilles émotions et sensations.
C'est l'été qui prédomine tout au long de ce récit, contrairement à la plupart des enquêtes de l'inspecteur Gamache qui ont d'ordinaire lieu sous une épaisse couche de neige. On redécouvre alors Three Pines, l'adorable bourgade cachée de toute carte, fleuri et chaud. Le manège des personnages récurrent reste sensiblement le même, les lieux n'ont pas bougé, mais l'un des protagonistes, Clara, voit ce qu'elle imagine comme le plus beau jour de sa vie être salement entaché par un meurtre sur ses plates-bandes, littéralement. S'ensuit alors une enquête toujours menée sans précipitation, où le moindre détail est mis en exergue pour ne pas nous échapper, où les déductions semblent au final couler de source.
Louise Penny révèle la face sombre et hargneuse du monde cruel des artistes, égoïstes et violents, qui transforment en oeuvre d'art leur frustration. Entre galeristes et peintres, les coups bas volent haut, les dents grincent et les sourires de façade s'effritent. Ajoutez à cette ambiance acide des problèmes d'alcoolisme, des blessures que l'on croyait refermées qui suppurent à nouveau et des histoires d'amour qui se font, se défont, se mélangent. C'est brillant, c'est addictif, Louise Penny est absolument géniale.
Le bouquet final ? L'orage, somptueux, tonitruant, parfaitement mis en scène, qui éclate à la révélation même de l'assassin. Et les gouttes de pluie, lourdes, pesantes mais salvatrices, qui viennent s'écraser sur les gens et les âmes comme pour purifier et accepter les pardons, pour finir par suivre le chemin doux et pourtant tortueux de la calme Rivière Bella Bella.
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