Une sélection haletante de thrillers venus du froid...
Un chef-d'oeuvre du polar scandinave - traduit dans 18 langues et vendu à plus de 800.000 exemplaires dans le monde.
Il mène une double vie. Celle avec sa femme et leurs deux petits garçons, pour qui il ferait tout. Et celle d'agent secret ayant infiltré la mafia polonaise. Il risque sa vie chaque jour, mais sa nouvelle mission est de toutes la plus dangereuse : enfermé dans une prison de haute sécurité, il doit faire face aux pires criminels et s'imposer comme nouveau dealer.
Lorsque l'unique policier à savoir qui il est disparaît et que les gangsters ne croient plus à sa couverture, l'homme aux deux noms sait qu'il est maintenant seul contre tous, que dans trois secondes il peut être mort et que la vie de ceux qu'il aime est en danger, si l'on découvre sa vraie identité...
La trilogie 3 SECONDES, 3 MINUTES, 3 HEURES a été récompensée par le CWA International Dagger, le Prix du Polar Scandinave et le Prix des Auteurs de Polar Suédois.
Une sélection haletante de thrillers venus du froid...
Avant, Piet Hoffmann était un petit délinquant qui a connu la drogue et la prison. Aujourd’hui, il est marié et père de deux petits garçons et travaille dans une entreprise vendant des systèmes de sécurité. En réalité, il est devenu informateur pour la police suédoise : rémunéré sur des fonds secrets, il a été chargé d’intégrer la mafia polonaise qui cherche a développer le marché de la drogue en Suède, et particulièrement dans les prisons suédoises. Lors d’une transaction, il ne parvient pas à empêcher le meurtre d’un homme. C’est pour lui le début des graves ennuis car un policier opiniâtre, qui ne sait rien de son statut, est sur ses traces et menace de le griller.
Premier tome d’une trilogie écrite à quatre mains par Anders Roslund (journaliste) et Borge Hellstrom (ancien détenu), « 3 Secondes » est un gros roman dont le moins que je puise dire est qu’il m’a donné du fil à retordre. J’ai même fait un faux départ avec ce roman, ce qui signifie que j’ai du relire les 20 premières pages deux fois pour réussir à entrer dedans. Il faut dire qu’au départ, les histoires de crime organisé et de mafia, ce n’est pas trop ma tasse de thé. Dans le cas présent, il y a beaucoup de personnages que j’ai eus du mal à cerner rapidement. Le roman (plus de 700 pages en format poche, quand même !) ne devient réellement passionnant qu’au milieu, lorsque Piet est envoyé en prison pour infiltrer le marché de la drogue. Avant cela, on assiste d’un côté à sa préparation d’infiltré, et elle est extrêmement professionnelle (faire entrer de la drogue et un arme miniature en prison en utilisant des tulipes et des livres de bibliothèques, placer des micros, dissimuler des preuves de son statut d’informateur dans des endroits murement réfléchis…). De l’autre coté, une enquête de police menée par un policier à la personnalité bien particulière, qui ne sait rien de son statut et qui lui tourne autour. A partir du moment où Piet entre en prison, le roman change de statut car il pèse sur lui une double menace permanente : être démasqué par ses codétenus comme informateur de la police ou bien grillés par une hiérarchie policière qui n’assume plus de le couvrir. Je laisse au futur lecteur découvrir si une menace, ou les deux vont s’avérer fatale pour Piet. Narrée à la première personne, il est difficile de ne pas se sentir en empathie avec cet homme courageux, méticuleux et œuvrant pour le Bien. Pourtant, Piet n’est pas un démon devenu Saint et ses aventures en prison ne feront que le confirmer. Quant à la police, elle est dépeinte ici comme peut digne de confiance, lâche et surtout carriériste. La fin du roman se déroule sans Piet en laissant planer le doute sur sa destinée. Ce roman n’est pas forcément très facile d’accès, en réalité il met un temps fou à devenir passionnant. Il aurait surement gagné à être resserré, car il y a des digressions peut-être inutiles (je dis « peut-être » car cela dépend de la suite de la trilogie). Ecrite par un journaliste surement bien renseigné et un ancien détenu qui l’est surement encore mieux, « 3 Secondes » est ultra documenté sur les sujets qu’il traite, à savoir le trafic de drogue en Suède, la réalité des prisons suédoise et celle, plus opaque, des méthodes policières qui ont court dans le cadre des affaires de stupéfiants. Ce roman a, parait-il, été adapté au cinéma sous le titre « The Informer ». A présent, je serais curieuse de voir ce que cinéma à fait de cette histoire.
Belle découverte, dans la même lignée que Millénium de Stieg Larsson. Une dure réalité du monde carcéral, ses règles, ses entrelacs, sa violence, réussir à y survivre tout en ayant une mission non officielle. Le personnage principal nous emmène avec lui, sa volonté, ses doutes et son intelligence le conduise à ne compter que sur lui-même, l'ombre de l'ombre
Polar suédois écrit à 4 mains par Anders Roslund, journaliste spécialisé dans les affaires criminelles, et Börge Hellström, ancien détenu, il met en scène deux personnages principaux. Le premier est Piet Hoffmann, indicateur de la police suédoise. Il est marié et adore sa famille et cache sa double vie. Le deuxième, Ewert Grens, commissaire de police, est perdu dans le deuil de son épouse. Piet, infiltré, va se faire enfermer dans la prison d’Apsas, une des plus dure de Suède, afin de prendre possession du marché de la drogue des prisons... Projet insensé dans lequel il sait que si cela tourne mal il se retrouvera seul. Ewert Grens, quant à lui, découvre petit à petit le subterfuge.
Le compte à rebours commence…
De multiples noms scandinaves difficiles à mémoriser et une histoire qui a du mal à se mettre en place ont fait que je me suis un peu ennuyée dans la première moitié du livre. La deuxième m’a finalement tenue en haleine et je me suis laissée embarquée dans cette aventure carcérale. Dans ce polar bien ficelé, on découvre le milieu de la drogue, le milieu des infiltrés, la violence du milieu carcéral. Les auteurs proposent une enquête bien documentée, divisée en 5 parties, et qui se lit comme un journal, jour après jour. Les préparatifs de Piet avant son incarcération au cours desquelles on découvre la ruse des dealers pour passer des objets en prison sont assez stupéfiant. La fin est assez prévisible mais je ne vais pas spoiler !
Les chapitres courts, l'écriture fluide et entraînante, le style parfois déroutant, font de ce polar un véritable page-turner. Roslund et Hellström nous livrent une histoire noire, violente, avec son lot de manipulations, de mensonges et d'ambiguïté. Ils dénoncent à travers cette histoire l’utilisation de criminels comme infiltrés.
En bref, le sujet est intéressant, un peu long parfois mais une découverte suédoise intéressante !
Long... très long... dommage, je n'ai pas réussi à rentrer dedans malgré la belle promesse !
Grâce à une amie, j’avais découvert il y a 4 ans ce duo d’auteurs suédois que sont Roslund & Hellström et leurs thrilleurs très noirs dans une Suède, gangrenée par la violence et la drogue. Quelle bonne surprise donc de découvrir que « 3 secondes » le premier tome de leur nouvelle trilogie était sélectionné dans le cadre du Prix des Lecteurs des éditions du Livre de Poche.
Dès qu’on le prend en mains, on peut remarquer que c’est une petite brique puisqu’il compte plus de 730 pages. Mais, mes lectures de leurs précédents ouvrages m’ayant laissés de très bons souvenirs, j’étais loin d’être angoissée. Aussitôt reçu, aussitôt commencé. Et là, stupéfaction…
Le rythme de ce livre est assez lent pour un thriller. Il est vrai que de très nombreux éléments doivent doucement se mettre en place mais j’ai passé beaucoup de temps sur cette lecture, contrairement à d’autres livres du même acabit.
Vengeances, manipulations, complots sont les maîtres-mots de cette histoire. Il nous ouvre les yeux qu’il ne faut vraiment se fier à personne parmi les personnages, que les coups de poignards dans le dos sont monnaie courante, même au sein des plus hauts niveaux de pouvoirs.
Petit clin d’oeil à leurs précédentes oeuvres, le duo d’auteurs a réimplanté leur personnage du commissaire Ewert Grens et cela m’a beaucoup plu. Pour les lecteurs de leurs thrillers antérieurs, ils sauront apprécié ce retour.
Une fois terminé, il me laisse un sentiment étrange entre deux eaux : d’un côté, j’ai aimé cette mise en place d’un puzzle bien noir dans les milieux de la drogue et à la fois, j’ai trouvé parfois ma lecture un peu laborieuse. En même temps, j’ai gardé tout du long l’envie de connaître le dénouement final et comment allait se terminer les aventures de cet infiltré. C’est qu’en définitive je m’y suis attachée à ce personnage sombre, jouant facilement sur les deux tableaux.
« 3 secondes » n’est pas le temps que vous mettrez à lire ce livre (ou alors multiplier par X fois vu sa teneur), ni le temps que vous mettrez à l’oublier. Le titre semble anodin mais cache, en réalité, une signification que je ne vous dévoilerai pas. Il faut en lire la moitié pour le découvrir et c’est le genre de jeu que j’apprécie lorsqu’il est mis en place par des auteurs.
Ce roman noir « 3 secondes » est le commencement d’une trilogie. Les autres tomes sont « 3 minutes » et « 3 heures ». Afin de laisser cela bien décanter, je ne poursuivrai pas tout de suite les deux prochains tomes. Je préfère alterner mes lectures encore plus après ce bouquin si riche.
Cette trilogie a déjà été récompensée par de nombreux prix : CWA International Dagger, le Japanese Reader’s Award et le Swedish Academy of Crime Writers Award.
Écrit à quatre mains, ce bouquin est l’œuvre du duo d’écrivains suédois : Anderds Roslund et Börge Hellström. Pour ceux qui ne le savent pas encore, Börge Hellström est décédé après que la trilogie ait été écrite, en 2017.
Les droits de ce premier opus ont été acheté par le cinéma. Le film a été réalisé par Andrea Di Stefano et est sorti, en 2019, sous le titre de « The informer » avec dans les rôles principaux : Joel Kinnaman, Rosamund Pike, Common et Clive Owen.
Ce thriller écrit à quatre mains convoque une des figures classiques du polar , littérature et surtout cinéma : l'agent infiltré et son double jeu entre police et voyous.
Piet, ex-détenu, ex-toxicomane, a été choisi par les forces de police pour infiltrer la mafia polonaise qui sévit en Suède en l'inondant de stupéfiants type amphétamines.Nom de code Paula. Mais lorsqu'une opération de police tourne mal, entraînant la mort d'un autre agent infiltré, il est missionné pour infiltrer en tant que prisonnier une prison ultra sécurisé afin de démanteler de l'intérieur un trafic de drogue.
Tout sonne vrai dans ce thriller sous haute tension, les scènes de violence extrême qui illustrent la réalité carcérale de façon brute, comme les descriptions ultra détaillées, quasi documentaires sur les modalités du trafics d'amphétamines ( de son acheminement de Pologne en Suède via des mules jusqu'à son commerce ). du coup, 3 Secondes ( premier tome d'une trilogie ) fait penser par moment à Stieg Larsson et son Millenium : son souci du détail obsessionnel, sa thématique paranoïaque sur la corruption des autorités ( policière et politique ), la densité et la complexité d’une intrigue très riche. La comparaison s'arrête là.
J'ai avalé les 700 pages sans problème, quelques passages répétitifs certes mais jamais cela ne m'a dérangée ni ennuyée. Après un démarrage andante qui permet de poser les personnages et le contexte, les deux derniers tiers sont menés en mode allegro presto et deviennent très addictifs avec leurs rebondissements très intelligemment articulés entre eux.
Les deux personnages principaux sont très bien campés. Celui du flic désabusé et opiniâtre dans sa quête de vérité pour comprendre qui est Piet ; celui de l'agent double est très réussi. Il vit les événements comme un voyage rédempteur, ce qui est très intéressant. Surtout, toutes ses décisions sont nimbés de mystères. Une fois en prison, on sent qu'il exécute un plan soigneusement élaboré pour pouvoir survivre : lui seul le connaît, certainement pas le lecteur qui le découvre progressivement et partiellement, ce qui accroit le suspense. La dissimulation permanente crée une torsion explosive jusqu'à un dénouement vraiment inattendu.
Un excellent thriller, haletant, ultra solide et très bien construit.
Piet Hoffmann est un informateur. Un de ces infiltrés qui aident la police à se plonger dans les méandres d’organisations mafieuses malsaines et dangereuses. Et, si possible, à les démanteler. Mais, dès le début du roman, se produit un incident susceptible de mettre en péril sa couverture, son faux passé si brillamment créé, maquillé et arrangé par Erik Wilson, son contact dans la police, celui qui se doit de le protéger. Un deal a mal tourné, il y a eu un mort, et, pour que la prochaine mission de « Paula » ne soit pas remise en cause, il va falloir agir, quitte une fois de plus à travestir la réalité, et à orienter les enquêteurs sur des pistes qui ne sont pas les bonnes. Le paradoxe étant que pour aller plus loin dans l’infiltration, pour viser à démanteler des organisations diaboliques, il faut pactiser avec le diable, et couvrir des méfaits qui ne devraient pas l’être. Mais rien ne va se passer comme prévu. Grens Ewert sera l’enquêteur en charge de l’enquête sur le « 79 Västmannagatan », et il va vite comprendre qu’on essaye de le manipuler, de lui cacher une vérité qu’il devine, qu’il entr’aperçoit, et qu’il va tout faire pour finir par la faire éclater. Cela ne se produira qu’après l’effroyable séquence de la prison, lieu de la nouvelle mission de l’infiltré, qui doit organiser un trafic d’amphétamines en son sein, sans plus aucun contact avec l’extérieur, avec pour seul garantie de sa sécurité la parole donnée par les rares personnes qui savent qui il est. Et qui, bien sûr, seront les premières à le lâcher quand les choses tourneront mal… Mais Hoffmann a plus d’un tour dans son sac, il aura prévu la manœuvre, et pourra compter sur la persévérance de Grens pour que les coupables soient finalement punis.
Sans dévoiler les rebondissements principaux de ce thriller, j’ajouterai que malgré sa longueur, il parvient à tenir en haleine, et que les deux auteurs ont fait un remarquable travail de documentation, qui apporte à leur ouvrage une crédibilité qui ne se questionne même pas, et ce même lorsque les rebondissements pourraient devenir improbable tant ils sont osés. Cela dit, il manque tout de même à ce roman une écriture. Le style est très simple, voire trop, et les dialogues toujours directs sans la moindre nuance ne permettent pas de mettre de vie dans les personnages. Malgré les efforts de construction des personnages effectués, on ne parvient pas à y croire, et ils m’ont souvent semblé un peu trop désincarnés. Je salue donc l’intrigue remarquablement bien tenue, et la qualité documentaire de l’ouvrage, impeccable sur les prisons et autres procédures policières, et regrette seulement le manque de style et de caractère propre dans l’écriture.
Une bonne lecture toutefois, et je pense que je lirai un jour prochain la suite de la trilogie de messieurs Anders Roslund et Börge Hellström.
Ce roman a beaucoup pour plaire malgré quelques ficelles du genre qui peuvent énerver. Quoi qu’il en soit, le personnage de Piet Hoffman est ingénieux. Il réjouira tous les amateurs de solutions ‘gadget’ et sophistiquées pour berner ses contradicteurs. Le vieux flic bourré de rancoeur et de colère, Ewert Grens, se montre aussi obstiné que peut l’être celui qui se sent floué par ses propres collègues, son milieu, sa famille. Il attirera donc sur lui la sympathie ou le rejet pour son côté atypique que l’on sent forcé et peu naturel. Mais assurément, ce poil à gratter chez les enquêteurs ne laissera personne indifférent. Quant à tous les tordus qui cherchent à tirer les ficelles et la couverture à eux, ils ne manqueront pas de développer chez le lecteur une saine envie de leur casser la gueule… envie, somme toute assez facile à ressentir tant qu’elle reste livresque et n’engage en rien le lecteur sur une voie de fait responsable.
Mais il faut le reconnaître, cette composition à quatre mains de Anders Roslund et Börge Hellström tape fort et juste sur le clavier. Ces auteurs, pêcheurs de lecteurs suspendus au fil de leur histoire, savent comment jeter du leurre, appâter, ferrer le poisson, relâcher le menu fretin des intrigues périphériques et, à nouveau, remplir leur nasse de vérités, de profondes noirceurs et de questions dérangeantes quant à ce dont l’homme est capable pour se hisser au pouvoir, même au détriment des autres, ou se fondre dans la masse pour disparaître, mais, à chaque fois, en perdant tout droit de se regarder en face dans un miroir avec une once de considération personnelle.
Ce n’est sans doute pas par hasard que ces auteurs ont été plébiscités par la Presse et que la trilogie 3 SECONDES, 3 MINUTES, 3 HEURES a été récompensée par le CWA International Dagger, le Prix du Polar Scandinave et le Prix des Auteurs de Polar Suédois… Une bonne indication pour, selon vos goûts et habitudes, décider d’ouvrir – ou non – ce tome 1. Pour ma part, malgré les quelques grosses ficelles et les invraisemblances de scénario, je placerai le tome 2 sur ma pîle à lire. Histoire de vérifier si les auteurs ont pratiqué les huilages que réclamaient cette mécanique thriller grippée quelques fois dans ce premier tome.
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