Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
J'aime les nouvelles mais là, je dois avouer que j'ai été très déçue car ces 13 nouvelles ne tiennent pas la distance.
Chaque histoire est racontée par un narrateur, enfant, adolescent ou adulte. Ce sont des tranches de vie avec leurs émotions, les déceptions de l'existence, la découverte de l'amour ou la rupture. On y côtoie aussi la vieillesse à travers l'histoire d'une mère et son fils. Il y a un certain humour dans quelques unes de ces nouvelles comme dans "roulez jeunesse" qui raconte l'histoire d'un conducteur amoureux de la vitesse.
J''ai trouvé l'écriture banale et sans relief. Dommage!
La «Jardinière du Seigneur» d'Yves Lériadec façonne la vie du personnage de ce roman tendre, courtois, délicat. Le coeur de St Séverin, église du Quartier Latin, va provoquer l'émoi d'un jeune scolastique des temps modernes pour une jeune fille qui va prononcer ses voeux religieux. Dans l'effervescence jour et nuit du quartier St Michel se noue une idylle et transforme notre héros en troubadour, son parcours professionnel en «ballades», sa vie privée en «complaintes» d'un amour réduit à une icône. Ce «pèlerin» des aéroports réussira-t-il à mordre sa madeleine en découvrant le don de soi ?
Nous avons affaire ici à une écriture concise, imagée, efficace à émouvoir : à recommander.
Tantôt les nouvelles d'Yves Lériadec évoquent directement l'enfance : à un mariage, le premier émoi d'un garçon d'honneur pour sa cavalière (Garçon donneur) ; les héroïnes de cinéma qu'on voudrait sauver et aimer (Consoler Maria) ; les parties de billes (La trajectoire) et les secrets de famille proprement insupportables (Les pages arrachées).
Tantôt c'est la trace que l'enfance laisse chez les adultes dont il s'agit : la mère malade qui devient notre enfant (Les bras tendus, nouvelle liminaire d'une profonde sensibilité) ; la soeur qui va mourir (Necker by night) ; le professeur de latin qu'on retrouve dans un hospice (Rosa, rosa, rosam). Et parfois c'est plus grinçant, l'héritage nous gâche la vie, que ce soit une maison avec une locataire indélogeable (Le sourire de Louise) ou l'ambition que les parents ont pour nous (Maman voulait).
La dernière nouvelle, Le jour du permis (c'est du permis de vivre dont il s'agit, sanctionné par un examinateur véreux), est un épatant mélange de cauchemar orwellien et de comique chaplinesque...
L'écriture précise, sans graisse, toujours dans le ton (agacement ou fascination, mélancolie souvent) permet à Yves Lériadec de s'inscrire d'emblée parmi les rares nouvellistes français dont on souhaite retrouver la fraternité.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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