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Yoshida/Shuichi

Yoshida/Shuichi
Né en 1968 à Nagasaki, Yoshida Shuichi suit des études de gestion à l'Université Hosei à Tôkyô, avant de commencer à écrire. En 1997, il obtient le prix Bungakkai du premier roman pour Saigo no musoko ("Le Dernier fils"). Depuis il a publié de nombreux romans, dont plusieurs ont été couronnés par... Voir plus
Né en 1968 à Nagasaki, Yoshida Shuichi suit des études de gestion à l'Université Hosei à Tôkyô, avant de commencer à écrire. En 1997, il obtient le prix Bungakkai du premier roman pour Saigo no musoko ("Le Dernier fils"). Depuis il a publié de nombreux romans, dont plusieurs ont été couronnés par des prix littéraires. Chez Picquier sont parus Parade et Park Life.

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Park life » de Yoshida/Shuichi aux éditions Picquier

    Sandrine Fernandez sur Park life de Yoshida/Shuichi

    ''Il ne faut surtout pas relever la tête trop vite. J'ai d'abord desserré ma cravate, siroté une gorgée du café en canette que j'avais acheté dans une boutique du métro. Juste avant de relever la tête, il vaut mieux fermer les yeux, même quelques secondes. Après avoir respiré lentement et...
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    ''Il ne faut surtout pas relever la tête trop vite. J'ai d'abord desserré ma cravate, siroté une gorgée du café en canette que j'avais acheté dans une boutique du métro. Juste avant de relever la tête, il vaut mieux fermer les yeux, même quelques secondes. Après avoir respiré lentement et profondément, j'ai levé la tête d'un seul trait et écarquillé les yeux. Quand j'écarquille soudain les yeux, le grand jet d'eau, les arbres d'un vert foncé et l'Hôtel Impérial, qui présentent respectivement un paysage proche, à mi-distance et éloigné, font brusquement irruption dans mon champ visuel en chamboulant la perspective. C'est dur pour mes yeux habitués aux étroites voies souterraines. La tête me tourne. Je savoure un léger état de transe.''

    C'est pour chaque jour retrouver ce léger vertige qu'un employé passe sa pause déjeuner dans le parc de Hibiya, au cœur de Tokyo. Là, il profite d'une oasis de verdure au milieu des buildings, observe ses contemporains, lie parfois connaissance avec une belle inconnue...

    Un roman léger où le protagoniste principal partage la vedette avec un espace vert. Il ne faut pas chercher une histoire ou une intrigue mais accepter de laisser derrière soi le rythme trépidant de la ville pour suivre, le temps d'une lente déambulation, la voie du silence, de la nature et prendre quelques minutes de pause dans un monde sans cesse en mouvement. Une lecture parfois drôle, parfois absurde, toujours juste, qui permet de voir Tokyo autrement, loin du bruit, de la foule et des néons. Un agréable moment.

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    Couverture du livre « Le mauvais » de Yoshida/Shuichi aux éditions Picquier

    Lou BAZOUKA sur Le mauvais de Yoshida/Shuichi

    On plonge immédiatement dans une ambiance nippone très dépaysante. L'histoire est bien écrite. J'ai vraiment passé un bon moment de lecture.

    On plonge immédiatement dans une ambiance nippone très dépaysante. L'histoire est bien écrite. J'ai vraiment passé un bon moment de lecture.

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    Couverture du livre « Parade » de Yoshida/Shuichi aux éditions Picquier

    Valérie Magnon sur Parade de Yoshida/Shuichi

    Passionnant pour son décryptage de la vie en colocation , d’une jeunesse, d’une époque et pour le voyage offert dans le quotidien d’une vie japonaise. YOSHIDA passe un temps indéfini dans cet appartement normalement octroyé à un couple mais habité par 2 (puis 3) garçons et 2 files n’entretenant...
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    Passionnant pour son décryptage de la vie en colocation , d’une jeunesse, d’une époque et pour le voyage offert dans le quotidien d’une vie japonaise. YOSHIDA passe un temps indéfini dans cet appartement normalement octroyé à un couple mais habité par 2 (puis 3) garçons et 2 files n’entretenant entre eux aucun lien sentimental. Chacun des locataires prend la parole à son tour. Le premier introduit le suivant et ainsi de suite. Chacun un moment dans une vie mais se raconte aussi lui, son histoire, ses origines (provinciales), sa vie actuelle, ses désirs, ses craintes. Je me suis laissé prendre par chacun des récits où l’on découvre non pas une personne mais les cinq, sous des facettes toujours différentes, chacun ayant sa vision de l’autre. Comme le dit l’un d’entre eux « pour bien vivre ici, rien d’autre à faire que d’adopter le moi qui parait le plus adapté au lieu ». Ce constat est transposable aux multiples environnements auxquels ils sont, nous sommes confrontés. En plus de cette analyse d’un mode de vie, d’une époque YOSHIDA permet d’approcher au plus près la vie quotidienne des Tokyoïtes

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