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J’ai lu « Leila fille de Gomorrhe » de Yakup Kadri Karaosmaoğlu, traduit par René Marchand et paru aux éditions Turquoise dans la collection Écriturques en 2009.
L’histoire se déroule à Istanbul dans les années 1920 sous l’occupation par les pays alliés (Angleterre, France et Italie) après la défaite de l’empire Ottoman dans la Grande Guerre.
Leila, jeune, innocente, belle et riche stambouliote tombe sous le charme ensorcelant de cette nouvelle vie mondaine du beau quartier de Péra.
Pourtant fiancée à Necdet, Leila ne se prive pas de papillonner et flirter avec le capitaine Gerald Jackson Read. Leila fait partie de ces stambouliotes aisés qui sont fascinés par l’Occident et aspirent à s’occidentaliser, contrairement à ceux qui comme Necdet nourrissent une haine viscérale envers les ennemis occupants et sont de fervents nationalistes qui soutiennent la guerre de libération menée par Mustafa Kemal en Anatolie.
Les officiers sous le charme de l’Orient ne savent plus où donner de la tête, ils virevoltent de soirée en soirée, batifolent, badinent, s’adonnent avec excès au plaisir de l’alcool et de la chair, profitent de tout ce qu’Istanbul peut leur offrir. Ils mènent la danse dans l’obscurité de la nuit qui sous son grand voile noir cache tous les vices.
Quel sera le destin de la belle Leila ? Sortira-t-elle indemne de ce jeu ou y laissera –t-elle des plumes? Qu’adviendra-t-il de la belle Istanbul ? Se laissera-t-elle consumer à petit feu par l’ennemi ?
Un roman sur fond historique qui donne beaucoup d’authenticité au récit et où la référence à Sodome et Gomorrhe prend tout son sens.
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