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Ce roman nous parle des arcanes du pouvoir, des coups bas entre candidats à la présidentielle, de l’influence des sondages et de la manipulation des hommes qui veulent briller, être reconnu et accéder au pouvoir.
Cela démarre lorsqu’une jeune journaliste pigiste dans un journal plutôt people se rend compte qu’il se passe quelque chose lors du débat télévisé de l’entre deux tours, ce qui va provoquer la débâcle du président sortant. Elle va, dès lors, tenter de remonter à l’origine de ce naufrage.
Au fil des recherches de cette journaliste, il est mis en évidence la capacité de certains à la manipulation d’autrui pour monter dans les strates du pouvoir. Manipulation qui peut être découverte et alors c’est la traversée du désert ou la mise au placard. En outre, il y a aussi l’étroite relation entre le monde politique et les services du renseignement qui y mise en exergue et qui démontre le jeu du secret pour obtenir des postes clé.
Si ce roman est d’actualité, il rappelle fortement la trilogie de Marc Dugain (« l’emprise », « quinquennat » et « ultime partie ») mais avec un niveau de référence plus faible et plus mièvre.
Roman de politique-fiction, très actuel, "La plume" relate une succession d'évènements qui se déroulent dans un entre-deux tours présidentiels agité. L'héroïne, journaliste spécialisée dans les médias, est témoin d'une scène lors du débat du second tour, dont elle comprit vite l'importance. Flairant le scoop propre à faire décoller une carrière, elle se lance dans une investigation qui va la plonger dans les arcanes du pouvoir, et dans un jeu de dupes peu reluisant.
Je n'ai pas accroché à ce livre, que j'ai mis du temps à lire. Honnêtement, je pense que le contexte très politique de l'actualité a paradoxalement joué contre ce roman, car on sort d'une période saturée d'élections et de débats, ce qui fait que je suis peu réceptive à un surplus de magouilles politiciennes, fussent-elles bien écrites. A cela s'ajoute également que, précisément, je n'ai pas trouvé l'écriture très intéressante non plus. C'est correct mais cela manque de relief et de profondeur. Lecture mitigée donc....
https://lorenaisreadingabook.wordpress.com/
"Le président était à moins d'un mètre quand il se mit à dévisager le public. Il s'arrêta net sur un jeune homme assis au deuxième rang. Ce dernier le fixa d'un sourire de Joconde. Le président baissa les yeux, puis se tourna vers son ministre de l'Intérieur. La suite, nous la connaissons tous, les images ont fait le tour du monde : à vingt-deux heures trente, devant cinquante millions de téléspectateurs, le président de la République française a littéralement perdu les pédales.
Quelques secondes qui brisèrent sa carrière ; jamais humiliation ne fut si foudroyante. Dès cet instant, nous fûmes des centaines de journalistes cherchant à savoir ce qui s'était passé. La chance voulut que je sois la seule à avoir identifié l'objet de son effroi : le jeune au sourire de Joconde".
Chrystelle va mener l'enquête et retrouver ce jeune homme et va vouloir soulever le drap cachant ces histoires présidentielles..
Je n'ai pas réussi à adhérer à cette histoire que j'ai trouvé longue.. On suit les 7 mois précédent l’événement entrecoupé des avancées de Chrystelle., mais je n'ai pas aimé le style et l'histoire...
Lors du débat télévisé avant le second tour de l’élection présidentielle, le président Debanel, donné gagnant, dérape, panique et perd ses moyens. Pourquoi, simplement à la vue d’un nom, a-t-il blêmi, paniqué ? C’est ce que va chercher à trouver une jeune journaliste qui travaille pour un obscur hebdomadaire télévision qui a été témoin de la scène. « La chance voulut que je sois la seule à avoir identifié l’objet de son effroi : le jeune au sourire de Joconde. »
« Pour la première fois de ma médiocre carrière, j'avais une intuition, un indice, et la conviction d'en avoir été l'unique témoin. J'ai tiré les fils, patiemment, jusqu'à reconstituer le puzzle. Après des mois passés à écouter tous les acteurs de cet affreux quoique jouissif naufrage, celui d'un président, en voici le récit. »
Entre ceux qui sont au pouvoir, ceux qui sont dans l’antichambre et ceux qui voudraient bien… la lutte est dure. Seul le résultat compte. Ainsi, le ministre de l’éducation nationale doit écrire un discours pour le président. Bien sûr, il « sous-traite » l’affaire à un subalterne qui fera de même pour arriver à David Joli qui est en plus, prof. La source étant tarie, il a la brillante idée de faire plancher ses élèves sur le thème demandé. Le devoir de Le Dantec sort du lot. Pris par le temps, Joli le recopie in extenso. A partir de là, la chaîne déraille, le pédalier est en roue libre.
Ce que je regrette un peu dans ce roman, ce n’est pas la servilité des subalternes ni la veulerie, l’égocentrisme, la courte-vue des politiques, ça je sais. Non, ce qui m’a gêné, c’est la radicalisation express de Le Dantec et le fait que je n’ai pas cru aux personnages de ce roman. Je n’ai jamais pu trouver la clé pour ouvrir la porte de ce roman.
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