La revue de presse livres vous dit tout ce qu’il faut savoir — et emporter — avant l’été !
La revue de presse livres vous dit tout ce qu’il faut savoir — et emporter — avant l’été !
Chaque année révèle ses surprises et bien heureusement les pépites foisonnent !Un bon cru que celle-ci où les auteurs confirmés nous ont surpris, d'autres ont acquis leur notoriété en recevant de nombreux prix, certains sont carrément époustouflants par leur talent ou leur œuvre colossale. Prenez le temps de les lire, vous ne serez pas déçus !
Les deux tiers des artistes, sont des hommes, quoique depuis quelques années le pourcentage des femmes auteures augmente. Très logiquement, les femmes devraient représenter un tiers des écrivains primés ! Il n'en est rien. A l'exception du prix Femina, dont les lauréats, sont plus de 30 % à être des lauréates ! Zoom sur ces femmes primées dans l'univers impitoyablement masculin des prix littéraires.
Après avoir établi une liste de trente romans le 9 mars dernier, le jury du Prix Orange du Livre s'est à nouveau réuni ce mardi 5 mai pour sélectionner les cinq finalistes. Retour sur des débats hauts en couleurs !
Cher Connard de Virginie Despentes, Grasset, 2022
Un livre présenté comme des Liaisons dangereuses ultra-contemporaines, un roman de rage et de consolation, de colère et d'acceptation, où l'amitié transcende les faiblesses humaines.
Un écrivain victime de la vague Me Too parce qu’il a harcelé son attachée de presse…
Une actrice connue mais un peu sur le retour…
La période du confinement…
De l’alcool et de la drogue, des tentatives de désintoxication…
Des échanges écrits, via les moyens de communications instantanés, entre deux personnages dont les relations vont évoluer, des injures aux règlements de comptes, des confidences aux partages d’expérience et d’abstinences, jusqu’à une forme d’accueil de l’altérité et d’amitié.
Quelques messages aussi entre l’actrice et la victime de l’écrivain.
Le style brut de décoffrage des Virginie Despentes, l’analyse d’un milieu artificiel, dépravé, à la fois très actif sur les réseaux sociaux et déconnecté des réalités…
Quelques débats intéressants, notamment sur les postures féministes…
Mais un véritable pensum à lire, un livre que j’ai souvent mis en pause, abandonné, repris. Un début prometteur, puis un enlisement progressif, à peine relevé par un final où l’on mesure l’évolution des personnages et de leurs rapports.
Ma première déception chez Despentes.
Un livre (essai) féministe ou virginie parle au noms de toutes les femmes.
Elle ose écfrire et dire ce que les femmes représentent, ce qu'elles subissent, leur ressenti, comment les hommes les voient, les jugent, les traites...
Une belle reflexion sur son parcours personnel mais aussi sur la représentation de la pornographie, sur la virilité des hommes, les conditions dans la société, comment le sexe est perçu.
Mais aussi sur le viol, les traumatismes, l'indifférence, la honte... bref tout est dit, dénoncé, écrit...
Un livre bourré de sujets divers sans tabou, je l'ai quand meme trouvé un peu long sur certains chapitres mais il reste intéressant a découvrir.
C'est le deuxième roman que j'essaie de lire de Despentes et la deuxième fois que j abandonne à plus de la moitié du livre . Les avis plutôt positifs me donnent envie de découvrir cette autrice visiblement très appréciée mais rien à faire. Le style , l'écriture pourrait me plaire mais on se perd dans des méandres et l intrigue n'avance pas.
Ca démarre fort avec l'échange d'emails, un savant mélange d'oral bien maitrisé à l'écrit. Les 3 personnages principaux, Rebecca, Oscar et Zoe, sont bien campés. L'histoire est glauque et finie sur une conclusion : nous sommes tous des connards ? La justice n'existe pas, la puissance des réseaux sociaux fait la pluie et le beau temps, dont sur la santé mentale. Le patriarcat est partout et se déploie sans aucun obstacle.
Le portrait de l'addiction à la drogue, le fait que cela fait du bien pour affronter la réalité est intéressant même si finir clean n'est pas plus mal pour construire une vie plus ancrée. Les descriptions des féminismes (et non pas du féminisme) et des masculinismes est très intéressant sur les rouages et les enjeux.
Les personnages sont finalement antipathiques et donnent la nausée. Le style, est en revanche, très bon, vif, maîtrisé et s'il est cru, il n'est pas vulgaire.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle