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Victor Blanc

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Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Filigrane » de Victor Blanc aux éditions Le Temps Des Cerises

    Regine Zephirine sur Filigrane de Victor Blanc

    Dès le prologue, Victor Blanc nous intime :

    « Prenez mes vers comme un flingue à la brocante
    Dansez. Tirez en l’air.
    Vous ! »

    Mais comme le laisse sous-entendre le titre « En filigrane », il faut savoir lire les vers du poète entre les lignes pour y débusquer la pensée secrète nichée...
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    Dès le prologue, Victor Blanc nous intime :

    « Prenez mes vers comme un flingue à la brocante
    Dansez. Tirez en l’air.
    Vous ! »

    Mais comme le laisse sous-entendre le titre « En filigrane », il faut savoir lire les vers du poète entre les lignes pour y débusquer la pensée secrète nichée dans son cœur.
    Dans ce recueil, il convoque tous les poètes aimés, admirés,

    Ses vers épousent toutes les formes, il y a de la recherche, parfois à tâtons, en suivant les traces de ses prestigieux prédécesseurs.
    Les poètes anciens ne sont pas de reste, il les nomme pour mieux les tordre et les distordre pour en tirer un air nouveau quitte à bousculer les traditions.

    « J’ai rimé Verlaine en verlan
    Et rimé l’averse à l’envers
    Pour découvrir par de vers lents
    L’avers des mots L’amont L’enfer. »

    A la suite d’Apollinaire, il invente des calligrammes audacieux. Il fait son miel de tout comme le montre ce texte de Jehan Rabustel daté de 1455 et qui parle des Coquillards. Et Victor Blanc dans « la coquille rouge » de rameuter les gens ainsi : « Baragouins et baragouines/ qui bredouillez dans les baraques ! » Textes déjantés et dont la pétulance, l’exubérance sont accentuées par l’utilisation de polices différentes, en gras ou en majuscule.
    Le recueil est ainsi parsemé de nombreuses formes poétiques, pas toujours heureuses, auxquelles il s’essaie.
    Poèmes écrits à l’ordinateur ou sur une table à repasser, (chant du hasard) ses poèmes sont foutraques et parfois rétifs à la page dont ils s’émancipent à travers les calligrammes.
    L’auteur est un rebelle, sa prose insoumise le prouve. C’est aussi un inventeur, il nous propose « le juke-box des mensonges, une hécatombe romanesque » fabriquée à partir d’incipit de romans.

    La parole du poète, jusqu’à la logorrhée, nous poursuit jusqu’aux derniers feux :
    « Un feu brule sans cesse dans ma gorge
    Et tous les mots ne sont que cendre dans ma bouche. »

    Un recueil poétique comme une bizarrerie qui dérange ou agace parfois, des pages à lire entre les lignes, mais nous étions prévenus en ouvrant « filigrane » !

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