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Un roman qui commence gentiment un fils qui part en études, un père qui commence une nouvelle histoire d'amour avec une jeune femme. Chacun essaie de trouver un équilibre dans cette nouvelle vie.
Puis peu à peu on se rend compte que la vie de Naëlle n'a pas été simple, qu'elle aura bien du mal à vivre pleinement auprès de Simon tant qu'elle n'aura pas fait le ménage sur son passé. Soutenue dans sa quête, elle va aller de déboire en déboire et flirter avec le pire. Chacun y laissera des plumes pour le meilleur ou pour le pire.
Un roman qui m'a bluffée, et que j'avais bien du mal à poser. J'ai aimé l'ambiance glauque qui se met en place petit à petit sans qu'on s'y attende. J'ai aimé le personnage de Naëlle dont on découvre les secrets peu à peu aussi surprenants les uns que les autres. Simon le père très amoureux prêt à tout pour libérer sa compagne du passé ne veut pas pour autant laisser tomber la belle relation qu'il a avec son fils et ce fils qui perd quelques unes de ses illusions et finit par se trouver et se construire.
Le dernier tome d'une trilogie qui se lit indépendamment m'a bien donné envie de découvrir les précédents opus.
Soren, la cinquantaine finissante, producteur, musicien, organisateur de spectacles, de festivals, toujours à la recherche de sons, de nouveautés, fou de rock et de jazz et d'influences diverses, disparaît un jour de novembre 2017. La dernière fois qu'il a été vu, c'était sur un pont à Bordeaux. Depuis, rien. Ni nouvelles, ni corps retrouvé. Rien. Des gens qui l'ont côtoyé, approché, aimé, proches ou moins proches témoignent des moments passés avec lui et sans lui.
Voilà une idée qu'elle est bonne de parler d'un homme qu'on ne voit jamais, à travers ses relations amicales, familiales, amoureuses, professionnelles. On devine d'abord puis se fait une idée de Soren, assez précise bien qu'elle reste floue. Je sais c'est contradictoire, mais c'est pourtant comme cela que j'ai pris ce portrait-puzzle. Qui finalement n'est pas éloigné de la vérité. Que sait-on réellement de ses amis, de ses relations, les connaît-on parfaitement ? Preuve que je ne suis pas si mauvais, je viens de retrouver -après avoir écrit ces lignes- une page annotée : "Connaît-on vraiment les gens ? Non, évidemment, quand bien même on ferait le récit complet et minutieusement détaillé de leur vie. Stéphanie a réfléchi un moment avant de me dire ceci : "On n'a jamais que des fragments de ce qui se passe dans le coeur et la tête des gens, des échos." Puis elle s'est tue avant d'ajouter : "Sauf dans l'intimité... Et encore, pas toujours !" (p.14/15) Et ajouterais-je, se connaît-on parfaitement soi-même ?Vous avez deux heures...
Au-delà de la blague éculée, les deux écrivains font un portrait kaléidoscopique de Soren, une image s'ajoutant à une autre quasi contraire. Chaque page et chaque intervenant ajoutent une touche de lumière ou de noir rendant cet homme tellement humain et complexe.
Je retrouve dans cette belle idée très bien rendue, tout le plaisir de lire Véronique Biefnot et Francis Dannemark. L'écriture en duo n'est pas toujours aisée et peut donner des résultats décevants lorsque les deux talents ne s'additionnent pas. Ce n'est pas le cas ici, les deux auteurs parvenant à rendre leur histoire fluide, crédible et comme toujours chez eux, même si le thème n'est pas joyeux, il ne plombe pas. Il y a toujours une lueur d'espoir, une atmosphère saine qui fait que l'on ferme le livre avec un sourire plutôt que des larmes.
Gros double roman de 500 pages, lourd mais idéal pour l'été. Le premier roman est écrit par Véronique Biefnot qui place son décor en 1980. Magie, surnaturel, ésotérisme, enfin tous les mots qui décrivent les histoires avec des fantômes du passé, des phénomènes inexpliqués et inexplicables, sont les bienvenus ici. Ce n'est pas forcément mon genre de prédilection et je dois avouer que cette première partie ne m'a pas convaincu réellement. Je l'ai lue assez vite, en diagonale pour arriver à une fin inattendue, c'est ce que j'ai le plus apprécié.
Je suis alors passé au second roman qui répond au premier, vingt ans plus tard. L'écriture me sied davantage et le mystère itou, puisque l'on sait que les deux histoires sont imbriquées l'une dans l'autre mais que l'on ne sait pas encore comment. Je suis sans doute plus sensible à l'écriture de Francis Dannemark qu'à celle de Véronique Biefnot, car il est vrai que j'ai moins survolé l'histoire de Maud. Mystère et surnaturel sont aussi au programme avec un peu plus de réalisme néanmoins, une histoire un peu plus ancrée, ce qui explique sûrement ma réaction, moi le mec terre-à-terre qui cherche parfois à se raccrocher à des détails pour sentir la véracité d'une intrigue.
Si je ne suis pas hyper enthousiaste, je dois dire que ce gros roman fera le bonheur de beaucoup de lecteurs (trices) qui aiment plus que moi ces atmosphères. Et l'idée de ces deux romans qui se parlent sans être écrits par le même auteur, je la trouve excellente. Le couple Biefnot/ Dannemark la réalise avec talent et le plaisir qu'ils ont mis à la mettre en œuvre se ressent dans les pages, très agréables.
Mitigée !
J’ai trouvé un certain plaisir à lire cette histoire, et puis, au trois quarts, plouf !
Elle avait pourtant bien commencée cette histoire, avec en alternance les récits de Simon, auteur à succès, ceux de Céline, la femme de son meilleur ami, et ceux de Naëlle, une belle et énigmatique jeune femme.
Et puis aussi ces récits angoissant, écrits on ne sait pas par qui, en gros caractères.
Les fils se tissent, les liens se nouent, les personnages sont sympathiques.
Malheureusement le dernier quart est invraisemblable, les ficelles un peu grosses, ça manque de crédibilité.
Bon, mais le style est agréable à lire.
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