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Tony Birch

Tony Birch
Tony Birch est universitaire, militant aborigène et l'un des auteurs les plus populaires d'Australie. Son roman La Petite Fille blanche a reçu le « Prix des écrivains indigènes » au prestigieux New South Wales Premier's Literary Awards. C'est son deuxième livre à paraître en français ap... Voir plus
Tony Birch est universitaire, militant aborigène et l'un des auteurs les plus populaires d'Australie. Son roman La Petite Fille blanche a reçu le « Prix des écrivains indigènes » au prestigieux New South Wales Premier's Literary Awards. C'est son deuxième livre à paraître en français après Du même sang (Mercure de France, 2016).

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « La petite fille blanche » de Tony Birch aux éditions Synchronique

    Joetseslivres sur La petite fille blanche de Tony Birch

    Dans les années 60 en Australie, les Aborigènes avaient une situation très précaire. Les lois étaient faites par des blancs et ne leur octroyaient que très peu de libertés. Les Aborigènes étaient sous-considérés, leurs droits bafoués ! Sous couvert de les protéger et de les éduquer, des enfants...
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    Dans les années 60 en Australie, les Aborigènes avaient une situation très précaire. Les lois étaient faites par des blancs et ne leur octroyaient que très peu de libertés. Les Aborigènes étaient sous-considérés, leurs droits bafoués ! Sous couvert de les protéger et de les éduquer, des enfants d’Aborigènes à la peau trop claire, étaient enlevés à leur famille.

    Dans ce roman fiction, mais qui est d’un réalisme total, nous allons à la rencontre d’Odette.
    Cette grand-mère élève seule sa petite fille Sissi, depuis que sa fille Lila les a abandonnées.

    Sissi est blonde et à la peau très claire, elle est donc remarquée par ce nouveau policier arrivé en ville et bien décidé à faire respecter la loi. Et puis il y a aussi ce jeune fils de propriétaire qui a pris Sissy pour cible.
    Lorsque Odette sent l’étau du danger se resserrer sur sa petite fille, elle n’hésite pas à braver tous les interdits, ni tous les dangers pour la protéger.

    Avec une plume sensible et délicate, l’auteur nous offre un roman totalement addictif !
    Une grand-mère qui sous une apparence douce et soumise, cache une volonté de fer et un courage à toute épreuve.
    Ce roman est une histoire d’amour entre une grand-mère et sa petite fille, une mise en lumière du racisme, un témoignage du combat quotidien et des sacrifices de ce peuple sacrifié.

    C’est le deuxième roman que je lis de cette ME, dans la collection #cielsaustrals et c’est une deuxième très belle découverte. La première était #lalegendedemollyjohnson

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    Couverture du livre « La petite fille blanche » de Tony Birch aux éditions Synchronique

    Revues_Livresques sur La petite fille blanche de Tony Birch

    Dans la petite ville rurale nommée Deane, Odette élève seule sa petite fille Sissy suite au départ précipité de sa fille, Lila. Ainsi, pendant treize ans, elle s’occupe en toute discrétion de Sissy, car cette dernière, bien qu’elle soit aborigène, a la peau blanche. Et les services sociaux...
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    Dans la petite ville rurale nommée Deane, Odette élève seule sa petite fille Sissy suite au départ précipité de sa fille, Lila. Ainsi, pendant treize ans, elle s’occupe en toute discrétion de Sissy, car cette dernière, bien qu’elle soit aborigène, a la peau blanche. Et les services sociaux arrachent des familles aborigènes ces enfants-là pour les confier à des missions chrétiennes, des familles blanches ou encore des orphelinats.
    Cependant, l’arrivée de l’officier Lowe à Deane risque de tout chambouler et pas pour le meilleur…

    Ce roman historique raconte à travers des personnages fictifs, la triste réalité de tant d’aborigènes au XXe siècle, car oui, les enfants aborigènes étaient vraiment séparés de force de leur famille. On les appelle les Générations Volées.

    A travers l’histoire d’Odette et de Sissy, l’auteur dénonce le traitement des blancs envers les aborigènes. Ce que j’ai justement aimé, c’est que Tony Birch n’est pas moralisateur ou accusateur avec le lectorat, ce que certains auteurs ont tendance à faire pour dénoncer des pratiques ou une idéologie.
    Il dénonce les traumatismes à travers les souvenirs des personnages, mais aussi leur interaction avec le monde et c’est surtout ce dernier point qui m’a touchée. Car, c’est justement en se mettant à la place des personnes concernées que l’on peut comprendre ce qu’elles ont vécues.

    Ainsi, avec ce roman, les aborigènes se voient donner une Voix et quelle belle Voix. J’ai trouvé d’autant plus émouvante l’histoire d’Odette et de Sissy grâce à la vision de la grand-mère. Il n’y a pas la moindre once de haine envers les blancs, non. Elle est au-dessus de tout cela, malgré ses souffrances passées et présentes. Je trouve que c’est grâce à ce type de personnages que le lecteur prend pleinement conscience des atrocités vécues par une population et que cela le marque.

    Le roman est addictif, je l’ai dévoré en seulement deux jours, probablement grâce aux nombreux questionnements et rebondissements qui nous tiennent en haleine, mais également aux personnages qui sont captivants, aussi bien ceux auxquels on s’attache que ceux qui nous terrifient. En effet, on redoute de croiser le chemin de certains, et lorsque cela arrive, on n’a pas d’autre choix que de rester et de faire défiler les pages, soucieux de découvrir ce qu’il va arriver.
    Par ailleurs, il est très facile de se représenter Deane ou encore la capitale grâce aux descriptions. Les différents sens sont particulièrement sollicités pendant la lecture.

    Si vous êtes curieux d’en apprendre davantage sur cette période et ce contexte, je vous recommande vivement ce roman que vous pourrez compléter avec quelques recherches en ligne.

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    Couverture du livre « Du même sang » de Tony Birch aux éditions Mercure De France

    Elizabeth Pianon sur Du même sang de Tony Birch

    Mais comment ne pas être attendri, éprouver une réelle affection pour ce merveilleux petit garçon de 13 ans, bientôt 14, qui prend tellement soin de sa petite sœur Rachel.
    Leur mère est complètement irresponsable, les laisse seuls pour aller travailler en boîte de nuit.
    Elle boit, se drogue,...
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    Mais comment ne pas être attendri, éprouver une réelle affection pour ce merveilleux petit garçon de 13 ans, bientôt 14, qui prend tellement soin de sa petite sœur Rachel.
    Leur mère est complètement irresponsable, les laisse seuls pour aller travailler en boîte de nuit.
    Elle boit, se drogue, collectionne les amants, les fait vivre dans des endroits toujours provisoires dont certains plutôt glauques.
    Leurs deux seuls moments de relatif bonheur ont été avec Jon, un des amants provisoires, et un séjour bien trop court chez leur grand-père.
    C'est très bien écrit et l'histoire est passionnante.
    Je ne connaissais pas Tony Birch.
    C'est le premier roman traduit en français de cet auteur australien.
    Que j'ai aimé sa manière de décrire, de raconter !
    C'est un homme qui doit être extrêmement sensible pour faire naître tellement d'empathie chez le lecteur.
    L'histoire se termine d'une manière inattendue mais en nous laissant sur notre faim.
    J'aurais vraiment connaître le dénouement.
    Si ça se trouve, il a écrit une suite en australien et qui n'a pas été traduite.
    En tout cas je fais le vœu que la vie soit un peu plus favorable à Jesse.

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