Théodore Dubois (1837-1924) eut pour professeur de composition Bazin, Benoist et Thomas au Conservatoire de Paris. Après l'obtention du premier prix de Rome en 1861 et un séjour de quatre ans en Italie, il devint maître de chapelle dans plusieurs églises parisiennes. C'est à ce titre qu'il compos...
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Théodore Dubois (1837-1924) eut pour professeur de composition Bazin, Benoist et Thomas au Conservatoire de Paris. Après l'obtention du premier prix de Rome en 1861 et un séjour de quatre ans en Italie, il devint maître de chapelle dans plusieurs églises parisiennes. C'est à ce titre qu'il composa la plus grande partie de sa musique religieuse (plusieurs messes, de nombreux motets, Les Sept Dernières Paroles du Christ, etc.). Nommé professeur d'harmonie au Conservatoire, il en devint directeur de 1896 à 1905 et sa postérité souffrit longtemps de cette charge administrative, doublée d'une nomination à l'Académie des beaux-arts. D'inspiration éclectique, le style de Dubois, tout à la fois inspiré de Franck, Schumann, Brahms et Saint-Saëns, s'épanouit avec un même talent au piano (Poèmes alpestres, deux concertos, Sonate, Études de concert, etc.), dans la musique de chambre (deux trios avec piano, quatuors à cordes et avec piano, Quintette pour hautbois, Trio à cordes et piano, mélodies...) et à l'orchestre (trois symphonies, Concerto pour violon, etc.). C'est finalement dans la musique vocale que Dubois eut le plus de mal à se faire connaître, excepté ses deux oratorios Les Sept Dernières Paroles du Christ et Le Paradis perdu. Il laisse également plusieurs ouvrages pédagogiques.