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J’écris ton nom – Sylvestre Sbille (318 pages)
Beaucoup de gens ont aimé ce livre parce qu’il évoque un fait d’armes de la résistance peu connu : la libération de plus de 200 personnes d’un train en partance pour les camps de la mort en 1943 en Belgique. C’est vrai, en France, on parle peu des résistants belges. Et c’est bien de leur rendre hommage. Cependant, quand on écrit un roman historique, on se doit d’être irréprochable sur les détails historiques. Qu’on prenne des libertés avec la pensée des protagonistes ou des détails de leur vie intime, pourquoi pas. Qu’on s’arrange même avec l’histoire, pourquoi pas, tant qu’on y fait référence dans des notes de fin par exemple. Mais qu’on commette des fautes historiques visibles par de simples lecteurs comme moi qui ne sont pas historiens, ce n’est pas acceptable. Des détails, comme des fautes d’orthographe, m’ont heurtée comme des gifles. Aucun citoyen lambda, aussi informé soit-il n’avait de notions concernant la bombe atomique en 1943. Le riz n’était pas la denrée principale dans les foyers. Et si quelques personnes commençaient à évoquer que les camps de travail n’étaient que des fours crématoires où on supprimait massivement tous les indésirables, c’était très limité. Je pense que Youra et ses comparses ont voulu libérer les gens qui partaient travailler, pas mourir. Je n’ai de ce fait pas non plus trouvé la plume douce. Ni juste ni douce. Les juifs n’étaient pas tous idiots et les nazis au fait que leur graisse servirait de savon. La naïveté que décrit l’auteur des personnes riches qui payaient des pots de vin dans l’espoir d’être libérés prouve bien à quel point ils étaient à mille lieues de ce qui les attendait. J’ai eu l’impression que les phrases sonnaient comme des reproches à leur égard. Il y a beaucoup de littérature sur la deuxième guerre mondiale. Cet ouvrage n’est pas celui que je conseillerai.
Une découverte : un auteur, une histoire, une époque ...
A savourer sans modération
Merci à la fondation Orange
Ce deuxième titre de Sylvestre Sbille est un roman historique qui traite de la cité Massada, fondée par le roi érode à l'époque antique. La vie est transcrite autant du point de vue des habitants, les derniers résistants juifs, au côté de Hagar, de son petit frère et de leurs amis que de celui du camp romain, au côté de Djanu et Ti Ritus. Ce siège guerrier est présenté par le regard des enfants, qui vivent ces événements portés par leurs rêves, leurs espoirs mais aussi leurs peurs et angoisses. Le traitement du sujet est particulièrement originale et la lecture choral rythme les différentes approches et manière de vivre cette longue et épineuse occupation romaine en Palestine. Les différents personnages se font l'écho de différentes manières de vivre sa condition humaine, de vivre différentes aspirations humaines dans des circonstances difficiles. Un lecture fascinante, originale et immersive.#Massada #NetGalleyFrance
Massada, ce livre aurait pu s’appeler « les derniers jours de Massada ».
L’histoire je la connais ; le lieu, je l’ai visité.
Et comme tous les touristes j’ai tenté d’imaginer la vie de ses habitants mais surtout des derniers habitants, ceux qui ont subi le siège puis l’assaut romain.
Ce livre de Sylvestre Sbille nous y transporte. Tantôt du côté des habitants, les derniers résistants juifs, au côté de Hagar, de son petit frère et de leurs amis ; tantôt dans le camp romain, au côté de Djanu et Ti Ritus. L’auteur nous raconte ce siège à travers le prisme des enfants, à travers leur naïveté , leurs rêves, leurs espoirs mais aussi leurs peurs face à la réalité qui est loin d’être belle.
Massada est le lien entre eux avant qu’un lien plus fort se fasse connaître : la belle Isis qui vit dans le camp romain, se faisant passer pour une égyptienne, mais qui se révèle être la mère de Hagar et son frère.
Ce livre essaie de nous donner un aperçu de la vie que menait chacun des protagonistes peu de temps avant l’assaut. C’est sa vision bien sûre et c’est romancé mais cela pourrait aussi être proche de la réalité. Nous ne le saurons jamais. Ce livre est bien écrit, le style est poétique. La lecture en est très agréable. Les personnages sont attachants, quelque soit leur camp.
Un grand merci aux Editions Plon et au Cercle livresque pour cette belle découverte.
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