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Stephane Amiot

Stephane Amiot
Stéphane Amiot est né à Toulouse en 1968. Il a passé son enfance en Charente, ce qui lui a inspiré l'histoire d'un roman jeunesse, « La promesse du sphinx ». L'île de l'Océan Indien a été la source d'inspiration d'un recueil de poésie, « Exégèse des ruines » et d'un roman, « Le silence des ravine... Voir plus
Stéphane Amiot est né à Toulouse en 1968. Il a passé son enfance en Charente, ce qui lui a inspiré l'histoire d'un roman jeunesse, « La promesse du sphinx ». L'île de l'Océan Indien a été la source d'inspiration d'un recueil de poésie, « Exégèse des ruines » et d'un roman, « Le silence des ravines » aux Editions Orphie. Son blog, « Alentours de Sudème », consacré à ses livres, permet aussi de découvrir dessins, peintures et photographies.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « La petite rivière qui avait soif » de Fabrice Mondejar et Stephane Amiot aux éditions Vivre Tout Simplement

    Regine Zephirine sur La petite rivière qui avait soif de Fabrice Mondejar - Stephane Amiot

    Qu’elle est vive et fraîche, la petite rivière lorsqu’elle dévale les pentes vers la vallée. Insouciante et heureuse, elle « se la coule douce, elle divague en catimini ». Et puis tout au long de son parcours, elle distribue généreusement son eau aux terres assoiffées. Voilà que son voyage la...
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    Qu’elle est vive et fraîche, la petite rivière lorsqu’elle dévale les pentes vers la vallée. Insouciante et heureuse, elle « se la coule douce, elle divague en catimini ». Et puis tout au long de son parcours, elle distribue généreusement son eau aux terres assoiffées. Voilà que son voyage la mène au cœur d’une ville. Et là, au contact de l’urbanisation, elle s’attriste car rien ne va plus. « Elle traîne les poubelles le long des berges. Elle a mauvaise haleine et les poissons la fuient. ». Puis, elle tombe sur un barrage, serait-ce la fin de l’aventure et de son grand voyage vers la mer ? Heureusement, un enfant passait par là….

    Dans ce conte écologique chargé de symboles, on découvre la naissance d’une rivière depuis les glaciers et son rôle essentiel dans le maintien de la vie. Hélas ! L’homme est venu perturber ce bel équilibre naturel. La pollution la souille, on l’assèche, et la voilà si vulnérable.
    L’enfant survient, comme le sauveur à venir de la planète. C’est la note d’espoir de ce conte, les générations futures sauront prendre soin de ce que l’on a abimé, détruit, pollué. Une connivence s’installe entre l’enfant et la rivière.
    « L’enfant tient la rivière contre son cœur. »
    Il n’y a pas de morale dans ce récit, juste un constat alarmant, le cri inquiet de l’homme qui veut dire combien l’eau est nécessaire à la vie. Pas besoin d’un long discours, un conte suffit pour une prise de conscience.
    Les dessins de Fabrice Montejar, avec la simplicité de leur graphisme et le choix des couleurs, apporte sa touche de fantaisie et d’onirisme à ce conte. La petite rivière se voit ainsi personnalisée et l’on distingue la longue chevelure et le visage d’une jeune femme (mais qui d’autre pour donner la vie ?)
    Ce conte onirique et écologique, raconté avec poésie, est à partager avec les enfants pour leur faire comprendre l’enjeu environnemental qui sera au cœur de leur avenir.