Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Victime d'un manipulateur, Sophie nous raconte cette relation amoureuse toxique, l'issue qu'elle a trouvée malgré l'emprise et sa façon de s'en remettre. Pour se relever, elle a eu besoin d'une thérapie psychologique et "documentaire". C'est l'ensemble de ce chemin qu'elle nous confie ici, de la rencontre à la guérison.
Sophie commence donc par nous raconter l'histoire de cette relation amoureuse qui a failli la détruire, avant de nous proposer une synthèse de ses recherches sur le sujet ; le tout sous forme graphique.
Au niveau esthétique, on est sur du dessin de presse plutôt traditionnel, peu travaillé, simple, sans aspect artistique malgré les quelques notes poétiques. C'est le témoignage, l'autodérision, l'humour, le développement personnel et le documentaire qui prime sur l'esthétisme. de mon point de vue, l'univers graphique n'a rien d'exceptionnel, mais reste agréable.
Au niveau du fond, j'ai aimé l'idée de transformer une expérience personnelle très intime en documentaire psychologique. J'ai appris quelques notions dans la seconde partie consacrée aux explication des phénomènes de toxicité manipulatrice. L'autrice s'est beaucoup documentée pour aller de l'avant, et elle nous fait profiter de ses connaissances en citant ses sources et en explicitant les concepts. Malheureusement, je n'ai pas accroché au style narratif ni à la construction, qui m'ont semblé trop binaires, fades, et qui traînent parfois en longueur... En revanche, j'ai adoré l'humour caustique et les intrusions croustillantes de Chocolat, l'ourson sarcastique !
Le fond n'est donc pas inintéressant, mais l'univers graphique et la narration assez pauvres m'ont empêché de m'immerger pleinement dans le récit puis dans les explications. C'est ce qui explique mon avis totalement mitigé...
Pour ce genre d'album, je préfère largement les productions de Lou Lubie (Racines, Comme un oiseau dans un bocal : Portraits de surdoués) qui est moins autocentrée - même lorsqu'elle part d'expériences personnelles - car je la trouve plus pédagogique (et je préfère son univers graphique, plus original). Et pour ce qui concerne les témoignages, je préfère largement les albums de Fabien Toulmé... Donc j'aurais du mal à trouver une place de choix à Sophie Lambda dans ma bibliothèque...
On en apprend beaucoup sur les pervers narcissiques et comment s’en protéger.
Dans Tant pis pour l’amour, Sophie Lambda nous raconte sa propre histoire, un témoignage percutant sur les relations toxiques.
À travers ce roman graphique, elle décortique les mécanismes qui se cachent derrière les manipulateurs et les relations abusives, permettant à chacun de mieux comprendre et reconnaître ces dynamiques destructrices.
L’histoire commence comme une belle romance, mais très vite, la relation se dégrade et devient insoutenable.
L’autrice nous plonge dans les détails de son expérience avec une justesse à la fois émotive et authentique, mêlant témoignage et conseils pratiques.
Une BD qui peut être mise entre toutes les mains, à la fois pédagogique et ludique, pour comprendre l’engrenage des relations toxiques.
Elle aide à mieux saisir ces dynamiques destructrices tout en offrant des pistes pour s’en libérer.
Une lecture engagée
Tant pis pour l’amour de Sophie Lambda, Delcourt, 2019.
Une BD sur une relation d’emprise, d’inspiration autobiographique.
Quand Sophie rencontre Marcus, elle tombe amoureuse en 48 heures. Elle qui était si cynique et prudente en amour, cette fois, elle y croit vraiment. Mais il se révèle vite étrange, violent verbalement, menteur, jaloux, menaçant, egocentrique... Sophie a alors besoin de comprendre ce qui ne va pas. Confronté à ses mensonges et ses incohérences, Marcus a des réactions disproportionnées, des excuses pour tout et arrive à se sortir de chaque impasse. Mais jusqu'à quand ?
Un sujet difficile, une plongée au cœur de la relation toxique vécue par Sophie Lambda avec un manipulateur narcissique.…
J’ai beaucoup apprécié le graphisme de cette BD. L’autrice a vraiment un coup de cayon très affuté pour rendre compte des situations qu’elle donne à lire.
Peu de couleurs : du noir et blanc, des dégradés de gris et des tâches de couleurs, du rouge surtout, un peu de bleu, du jaune orangé…
Une héroïne aux physionomie très évocatrices…
Et surtout, un ours en peluche, narrateur parallèle, observateur lucide et impertinent…
Le scénario est parfois un peu long, répétitif, plombant…
L’ensemble est relevé par l’humour et l’autodérision de l’autrice, par son sens de la métaphore et de la formule.
L’ensemble est bien documenté car, au-delà de la catharsis de l’écriture, Sophie Lambda exprime la volonté que sa triste expérience puisse servir à d’autres, confrontés à des situations comparables.
Intéressant, pertinent.
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