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C’est une lecture agréable, qui bien qu’elle traite de drogue, de dealers et aborde le sexe avec beaucoup de liberté, prête à sourire car la famille Burden est très atypique. Comme dit dans le résumé, on retrouve des références aux grands cinéastes du genre thriller déjanté. C’est une lecture dans laquelle les limites sont repoussées, le lecteur se demande à chaque page où tout cela va se terminer, ici le point central de l’histoire est un canapé trouvé dans une rue, nous voilà donc partis dans une course poursuite autour dudit canapé. Un gamin de presque 14 ans complétement obsédé et hors du temps, une mère Courtney qui ne vit que pour la recherche d’objets d’occasion et dont la maison pourtant bien grande est totalement envahie, la femme de ménage qui va également vous étonner et tout cela ne se découvre, je vous le rappelle, que dans cette saison 1, je n’ose imaginer ce que nous réserve la suite.
https://livresque78.com/2021/07/07/brooklyn-paradi-saison-1-de-chris-simon/
Dans les épisodes précédents… Un canapé, un trafic de drogue. Parfois il ne faut pas grand chose pour déclarer la guerre et enclencher la descente aux enfers d’une famille. Mais ça, c’était sans compter sur Courtney Burden et sa manie de chiner tout et n’importe quoi dans les rues de Brooklyn. Avait-elle besoin de ramasser ce canapé au petit matin au bord du fleuve et de le ramener chez elle ? Non, mais elle le croyait abandonné sur ce parking paumé. Sauf qu’il ne l’était pas. Et qu’il appartient à des gars pas cools du tout, qui tiennent à leurs affaires… Et que ces gars, super vénères, vont tout faire pour le récupérer.
Oui, ici nous parlons de saison et non d’un tome. Pourquoi ? Parce-qu’il s’agit d’une série littéraire. Récemment, j’ai eu la bonne surprise de découvrir sur instagram le compte @pitchserie_off, qui n’est rien d’autre que le compte d’une plateforme en ligne qui propose des séries TV… à lire ! Connaissiez-vous ce concept ? Je trouve que l’autrice a su tirer partie d’un mélange des genres et des styles permettant aux amateurs de séries TV qui ne souhaitent pas rester confinés devant des heures devant un écran, de proposer des histoires, des saisons, des épisodes (chapitres) en version brochée. Personnellement j’ai apprécié lire pour la première fois ce style de livre version policier, merci Chris ! Du coup, je ne sais pas trop à quoi m’attendre, alors je me laisse guider et je suis impatiente de découvrir les aventures de Courtney et de sa famille.
Première chose qui me saute aux yeux : il y a beaucoup de dialogues. Et qui dit dialogues dit nombreux personnages. Je précise qu’il m’a fallu un petit temps d’adaptation pour reconnaître chacun des personnages mis en scène dans cette série. Je trouve néanmoins que les dialogues sont bien construits et très vifs car je n’ai pas eu de mal à me plonger dans l’histoire par la suite. Les dialogues sont courts et animés par des personnages ayant chacun un trait de caractère distinctif qui les rend attachants, loufoques, déjantés et pour certain, sombres. Puis, si vous êtes perdus à un moment, l’autrice à penser à insérer la liste des personnages en début de son ouvrage (comme si on pouvait voir défiler les noms des acteurs en début d’épisode ^.^).
Le personnage auquel je me suis le plus attachée est celui de Courtney qui est complètement dingue et d’un naturel simplet !^^ Sa manie de chiner tout et n’importe quoi est bien trouvé. Je vais la jouer psy du dimanche, mais cette manie ne viendrait-elle pas tenter de combler un manque d’amour ? Il faut dire que son mari n’est pas souvent présent à la maison… Calmer ses angoisses quotidiennes d’être une femme d’affaires active et respectée et une mère dévouée passerait-il par ce TOC ? Quoi qu’il en soit, je trouve que l’autrice déjoue avec subtilité les codes d’un policier classique où l’enquête se transforme en un conflit de rires. Ici point d’enquête minutieuse mais une invitation à réfléchir quant à des sujets politiques, polémiques et sombres.
Niveau ambiance, contexte, je suis servie avec en toile de fond des méchants qui organisent la récupération de ce fameux canapé. Ce que j’ai apprécié, ce sont les nombreux rebondissements auxquels je ne m’attendais pas et qui rythment avec humour et décadence ce roman. Leurs mots sont crus et apportent du piquant à l’histoire à la manière de cette sauce pimentée qui relève mes noix de saint-jacques et mes légumes sautés au wok.
Certains stéréotypes sont accentués ce qui donne un côté comique mais réel à l’histoire. Derrière cet aspect se cache des thématiques assez lourdes comme la lutte des différentes classes sociales dans la société mais également des faits divers morbides comme des morts suite à des règlements de compte, des trafics de drogues etc.Je vous rassure, point de côté sanglant dans ce livre.
De plus, chiner dans les rues peut sembler anodin mais ici n’est pas synonyme d’un moment shopping. Cette introduction souligne selon moi et avec justesse, les lois de la rue : premier arrivé, premier servit. Des règles dures qui témoignent d’une dimension autre que ce que la réalité nous offre à voir si on ne fait pas partie de ceux qui survivent ainsi. Les trocs, les vols, les arnaques et les négociations sont risqués. En témoignent la traque que des gangsters vont engager pour récupérer leur drogue auprès d’une famille qui semble bien sur tout rapport.
Cette dimension est accentuée par le trafic clandestin qui se joue en parallèle avec l’un des fils de Courtney. Nous pouvons alors nous interroger sur la difficulté ressentie par les parents quant aux fréquentations et aux faits et gestes de leurs enfants. Mais lorsqu’un parent devient complice malgré lui d’une destructuration des liens, comment réagir par une telle situation ?
Enfin, la barrière de la langue est également un aspect que pointe l’autrice en faisant intervenir du personnels de maison aux accents forts. Comment se faire comprendre par l’autre qui ne parle pas la même langue que nous ? Peut-on compter sur des traductions à la sauce de Google traduction ? Les liens familiaux, amicaux et professionnels ne s’en trouvent pas ainsi malmenés ? Quel sens leur donner ? Autant de questions qui se cachent derrière cette première saison policière qui somme toute, peut vous sembler légère à première vue.
Le mot de Chris
Brooklyn Paradis est ma deuxième série littéraire. Je n’aime pas les fins, et pourtant, il me faut l’admettre, même les meilleures séries ont une fin.
D’abord publiée, chez un éditeur qui a fermé, c’est ma spécialité (2 en 7 ans), j’ai décidé de reprendre mes droits et de la continuer en l’auto-éditant.
L’idée de départ combine un fait divers que j’ai lu, il y a une quinzaine d’années dans le New York Times et un scandale pharmaceutique récent aux États-Unis (vous avez peut-être entendu parlé de cet anti-douleur, l’Oxycodone ?). Je voulais écrire un polar humoristique sans enquête, sans testostérone, j’ai donc mis une femme au centre de l’histoire qui ne soit pas dans la police, erreur, même les femmes à talons ont de la testostérone.
J’ai inventé Courtney Burden, je l’ai plongée dans un monde de trafiquants par accident. J’aime divertir tout en instruisant mon lecteur. J’aime traiter de sujet grave avec une certaine légèreté et de l’humour. Le rire est une attitude zen contre la noirceur du monde. Le roman noir social et l’humour sont deux outils très puissants pour éclairer sur l’économie mondiale actuelle et l’ambiance sociale qui en découle. Qui sont les trafiquants ? Des individus isolés sans foi ni loi, des laboratoires pharmaceutiques, des investisseurs peu scrupuleux ?
Pourquoi New York ? Parce que j’y ai vécu la moitié de ma vie et que j’avais envie de faire de cette ville un peu la vôtre.
Brooklyn Paradis en 4 tomes met en scène deux mondes différents à travers une jeune femme, mère, riche et protégée de tout jusqu’au matin où elle trouve un canapé sur un parking de Brooklyn…
Sur mon blog, la mise en scène du livre de Chris SIMON
https://despapiersmaches.wordpress.com/2019/05/19/canape-de-malheur/
Ohhh mon beau canapéééé...
Je remercie tout particulièrement l'auteure Chris Simon qui m'a envoyé cette saison 1.
La couverture du pont de Brooklyn en N&B avec le titre en jaune flashy m'a tapé dans l'oeil. Et le résumé m'a tout de suite mis dans une ambiance de polar déjanté.
On se croirait vraiment dans une série policière telle que "Lilyhammer", un poîlar qui raconte les mésaventures d'un gang de mafiosi new-yorkais.
Une famille huppée de Brooklyn: la mère désoeuvrée, qui remplit le vide émotionnel par l'accumulation d'objets trouvés sur les trottoirs; le père trader overbooké; le fils aîné "gaté-pourri" en plein dans les affres de l'adolescence; le petit dernier de 4 ans qui cherche son affection là où il peut le trouver c'est à dire avec les employés de maison et n'oublions pas le chat, celui qui met le "feu aux poudres" (c'est le cas de le dire!!!).
Bref, toute une galerie de personnages bien campés, bien décrits, un peu stéréotypés mais qui réussissent à bien nous les restituer "visuellement".
En deuxième histoire parallèle, nous avons les malfrats, ceux qui brillent par leur présence scénique. Des personnages très typés allant de la "petite frappe" à la prostituée et le Big Boss mafieux.
Tout ce petit monde vit dans Brooklyn, la ville qui ne dort jamais.
J'ai vraiment eu l'impression d'assister à un vaudeville. Des portes qui claquent, des gens qui rentrent et sortent du salon, des dialogues de sourds, des coups de feu, (euh non, mais c'est pour l'ambiance à la Pulp Fiction!), la femme de ménage qui crie, l'adolescent baillonné....Et l'élément central, l'objet tant convoité par tout le monde, c'est le CANAPE ! Ah celui-là, s'il pouvait parler, il pourrait nous raconter de drôles de choses....
Je n'ai qu'une hâte, c'est de poursuivre avec une deuxieme saison. Un véritable page-turner.
Le style est léger, facile d'accès, des phrases courtes, des dialogues bien placés. Même le vocabulaire un peu cru des gangsters fait voyager.
Vous aimez les séries noires avec plein d'humour? Alors ce livre est fait pour vous.
[J'ai lu l'édition du Réalisme délirant de janvier 2017]
J’ai bien aimé cette nouvelle série de Chris Simon, elle se lit vite et bien. C’est assez visuel comme lecture, on s’imagine bien l’action. C’est aussi cash et drôle !
L’auteure maîtrise le style à l’américaine, dans le langage de ses personnages et dans l’histoire en elle-même. On a vraiment l’impression de visualiser une série d’Outre-Atlantique. Attention, dealers et cocaïne à gogo !
Les personnages traînent chacun leurs casseroles et sont même parfois à ne pas piquer des hannetons. Entre le dealer qui jure comme un charretier, son complice qui l’est à son insu, la bourgeoise qui fait les poubelles, le fiston qui représente l’ado dans toute sa splendeur (voire pire), la femme de ménage qui n’a qu’un bras et j’en passe… C’est gratiné ! Malgré le sujet, nous ne sommes pas du tout dans un récit glauque. L’humour est omniprésent, les formulations de Michaël et de son boss chinois m’ont fait sourire à de nombreuses reprises. J’ai passé un vrai bon moment.
Et c’est peu de dire que l’on ne s’ennuie pas une seconde. L’intrigue est mouvementée du début à la fin et c’est très divertissant. On ne peut pas dire que tout cela soit toujours bien crédible (y compris les dialogues du plus petit des fils qui a 4 ans et qui ne construirait certainement pas ses phrases de cette façon) mais bon, on passe un chouette moment en compagnie de cette équipe de bras cassés et on se laisse embarquer dans cette folle histoire de drogue à Brooklyn. C’est à un rythme effréné que l’on dévore les chapitres en se demandant comment tout cela finira.
Le format est parfait, les chapitres sont courts, il n’y a pas de temps mort, l’écriture est simple, familière – mais sans excès, elle reste agréable -, accessible à tous. Cette saison se clôt sans que nous soyons frustrés, mais elle laisse pourtant la porte ouverte à la suite.
En bref, c’est une lecture divertissante et cocasse dont le rythme échevelé nous tient en haleine jusqu’aux dernières lignes. Son format court en fait une bonne série d’action dont les images défilent dans notre tête aussi vite que ses chapitres se lisent. Même si je ne lui ai pas trouvé une crédibilité exacerbée, cela n’a aucunement dérangé ma lecture. Je me suis prise très vite « au jeu » de cette course poursuite un peu loufoque. Pas une lecture inoubliable mais à découvrir pour passer un bon moment à l’américaine.
La saison 2 paraît le mois prochain.
Mon avis sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2017/04/10/lecture-brooklyn-paradis-saison-1-de-chris-simon/
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