Une lecture fluide et légère, récit tranche de vie, un très joli roman avec une dose de bonne humeur.
L'Italie, le soleil, la mer, la bienveillance. Eléonore héroïne attachante qui souffre d'un chagrin d'amour. Une lecture rafraîchissante, dépaysante, drôle, riche et émouvante. Une agréable surprise.
"Depuis la rupture, le voilà qui met sur mon chemin tout un tas de vidéos de voyance et de dreams team du tarot me disant plus ou moins la même chose : "Un homme pense à vous, il va revenir, il va vous recontacter, il vous aime, vous êtes deux flammes jumelles, vous avez un lien karmique...""
"J'ai un peu honte, d'autant que le plus souvent je l'espionne depuis des faux comptes.
Je suis Balance, ascendant Psychopathe.
Mais j'ai besoin de ma dose quotidienne de lui.
C'est ma drogue et je suis une junkie. Complètement accro à un type dont je ne voulais pas entendre parler il y a encore un an.
Tomber amoureux, c'est pire que tomber malade."
"Parce que l'amour c'est ça, justement. Ca ne s'explique pas, ça se ressent. ça n'a pas de logique, pas de sens ; c'est là, ça se torture et ça te rend heureux en même temps, c'est le baromètre de tes émotions, la météo de tes journées. Il y a tout un tas de façon d'aimer, Bella mia. Et moi j'ai aimé le vieux Sergio comme ça."
Serena Giuliano m'a emmenée dans la vie exaltante et parfois chaotique de Valentina, une organisatrice de mariages, au bord du somptueux lac de Côme. Cette histoire, bien que teintée de légèreté et d'humour, cache une profondeur émotionnelle palpable, explorant la douleur et la résilience d'une femme face au deuil. Ce roman écrit à la première personne, nous permet de comprendre les tourments de Valentina, dont la vie, est assombrie par la perte tragique de sa meilleure amie, Azzurra.
Serena Giuliano joue habilement des dynamiques entre le bonheur apparent de ses clients et l’étourdissement d’une Valentina qui peine à avancer. C'est une brillante illustration d’un décalage émotionnel, où les rires et les sourires masquent une tristesse profonde. Valentina se retrouve souvent entourée par l’amour et l’insouciance, tandis que son cœur est en proie à la mélancolie.
Au fil des pages, l'auteure aborde des thèmes contemporains avec une sensibilité et une ouverture d’esprit qui font écho aux défis de notre époque. Qu'il s'agisse de la maternité, des liens d'amitié ou des aléas du monde du mariage, Serena Giuliano aborde chaque sujet avec une bienveillance et une authenticité touchantes. Valentina, bien qu'égarée dans sa douleur, trouve un certain réconfort auprès de Bianca, un symbole d'espoir et de renouveau dans un monde qui semble parfois trop lourd à porter.
Ce roman, à la croisée des chemins entre légèreté et profondeur, est une célébration de la vie malgré les épreuves. "Felicità" est une lecture idéale pour celles et ceux qui souhaitent naviguer entre les rires et les larmes, tout en se laissant enivrer par la magie d'un cadre enchanteur.
Sofia est une jeune italienne qui après une rupture amoureuse décide de quitter la France et de retourner dans son village natal en Italie.
Elle s'nstalle dans la maison de sa grand'mère et reprend les habitudes du village : se réunir dans le café de Mamma Maria, figure locale .
Tout le monde s'y retrouve, vieux, jeunes, l'ambiance y est plus qu'agréable .
Quand un matin, le vieux Franco n'est pas au rendez-vous tout le monde est inquiet et l'un d'entre eux va aller jusque chez lui afin de se rassurer mais Franco ne veut pas ouvrir et demande à voir Sofia .......
Jusque ce moment le livre m'a enchanté mais après je n'ai pas apprécié le mélange roman/ politique.
Ce qui n'enlève rien des talents de Serena Giuliano.
Quand le décor rehaussé de paillettes se heurte à la dure réalité du deuil et de l’absence…
Laura est organisatrice de mariage, plutôt haut de gamme, si l’on en juge par les caprices hallucinants des futurs époux, et elle a la chance de vivre dans un cadre magnifique, près de Milan, dans la région des lacs. Une vie de rêve, mais le sort en a voulu autrement : celle qui fût son âme soeur vient de mourir dans un accident de voiture laissant seuls son mari et une toute petite fille, dont elle est la marraine.
Malgré le thème central du deuil, d’autant plus amer qu’il n’a pas de reconnaissance officielle comme pour un proche parent, le récit ne manque pas de légèreté , en grande partie grâce aux aléas des programmations de mariage, ce qui évite l’effet plombant.
L’idée de transmettre à l’orpheline ce que fût sa mère via des mails qu’elle pourra lire dans l’avenir est assez réussie, ces confidences différées sont les bienvenues pour le lecteur !
Des pages agréables à parcourir, une histoire où l’on reste cependant en surface, sur des thèmes pourtant complexes.
208 pages Robert Laffont 7 mars 2023
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