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Un thriller qui commence sur les chapeaux de roues, le lecteur est de suite plongé dans le vif de l’intrigue…. Et tout comme le personnage principal, Milica, on se demande bien dans quoi l’auteur nous embarque.
Un road movie implacable, vers un destin que l’on croit maitriser… Mais dont les embuches, les cadavres et les différentes intrigues, montrent bien qu’elle ne maîtrise pas grand chose… Et cela depuis la première ligne du livre…
J’ai apprécié la partie sur les révélations que l’auteur, livre au lecteur, après l’avoir manipulé dans tous les sens… Après lui avoir fait croire que la vérité était ailleurs…
En fin de compte, nous sommes manipulables par ceux que nous aimons…. Même si nous croyons que nous maitrisons les choses, il suffit de « tomber » sur une personne calculatrice et tout le château de carte s’écroule…
C’est ce qui arrive à Milica… Qui se retrouve entre la Serbie et la France, en quête de vérité….
L’idée est très intéressante, l’expérience Cendrillon est un bon thriller, avec une écriture fluide dans lequel le lecteur n’aura aucun temps mort. C’est cruel à souhait…
Pour autant, je n’ai pas ressenti d’empathie pour Milica, l’auteur n’a pas réussi à me la rendre sympathique. Elle m’a exaspéré par sa naïveté, ses questionnements, son immobilisme, même en étant en mouvement… Je sais c’est paradoxal, mais j’ai trouvé qu’elle subissait les choses malgré les choix qu’elle faisait, tout était dictée…
Comme une marionnette qu’on guide avec une télécommande…. J’ai eu par moment envie de la secouer et de lui dire « eh ! Mais réveille-toi ! »
La mise en scène imaginée par l’auteur, dépasse ce à quoi s’attend le lecteur… Un roman perfectible, le personnage principal, se pose beaucoup trop de question, répétitives et on se lasse vite de ses états d’âmes… Pour autant, la quarantaines de pages à la fin, apportent une lumière différente à l’intrigue, enfin on comprend et l’auteur dénoue la machination, dont Milica, n’est pas la seule victime…
Du suspense, une intrigue intéressante, un thriller qui se lit bien et avec plaisir, même si le personnage principal manque de personnalité. Ce manque de personnalité, est certainement voulu par l’auteur, ce qui expliquerait son attitude…
Jamais deux sans trois, dit le proverbe, et il a parfaitement raison : Sébastien Fritsch m’avait déjà offert deux merveilleuses lectures sortant complétement de ma zone de confort avec Albédo et Se retenir aux brindilles, et voici qu’il recommence avec L’expérience Cendrillon ! Dévoré en une après-midi, ce véritable page-turner m’a clairement fait comprendre que le thriller psychologique et moi, nous étions faits pour nous entendre. Sous ce titre mystérieux, dont le lecteur ne découvre la signification que très tardivement, se cache un roman palpitant, captivant, étourdissant, qui vous happe du début à la fin et ne vous laisse aucun répit. En ouvrant ce livre, préparez-vous à trembler au moindre craquement, à frissonner à la moindre inspiration, à frémir lorsque vient la nuit … Une fois plongé dans l’ambiance angoissante de ce récit, on peine à s’en détacher.
La fuite commence en pleine nuit, dans les bois qui entoure leur propriété, et elle n’est pas prête de prendre fin. Sans connaitre l’identité de ses poursuivants, sans savoir à qui elle peut se fier pour leur échapper, Milica ne sait qu’une seule chose : ils ont tué son mari, et cherchent à la tuer également. Soupçonnée de meurtre, la jeune femme ne peut compter que sur elle-même pour survivre, tandis que cette effrayante course-poursuite s’éternise. Parviendra-t-elle à semer ses mystérieux assaillants ? Finira-t-elle par comprendre comment les choses en sont arrivées là ? Pourra-t-elle, un jour, faire de nouveau confiance à quelqu’un … ou est-elle condamnée à se méfier du monde entier, même de ceux qu’elle aime plus que tout au monde ?
Il est très difficile de vous parler de ce roman sans risquer de vous en dévoiler trop. Car finalement, tout l’intérêt de ce récit, c’est de se laisser embarquer par son rythme endiablé, de se laisser surprendre par ses nombreux rebondissements et ses incroyables révélations. Pas moyen de s’ennuyer avec L’expérience Cendrillon : comme Milica, le lecteur est sans cesse sur le qui-vive, ne se demandant pas si quelque chose de terrible ou de surprenant va arriver, mais quand et quoi. On s’attache finalement tellement rapidement à la jeune femme qu’on s’inquiète terriblement pour elle, comme si on finissait par fusionner avec elle. Ses peurs sont nos angoisses, ses doutes sont nos incertitudes. L’auteur ne se contente pas de malmener sa personnage principale, c’est avant tout son lecteur qu’il cherche à embrouiller, à troubler, à surprendre. Sans cesse, il nous oriente vers de fausses pistes, jusqu’à ce que nous soyons parfaitement incapables de prédire le prochain revirement de situation. Jusqu’à la toute dernière phrase, il nous mène en bateau. Du génie !
Comme souvent chez Sébastien Fritsch, le lecteur est amené à se poser des tas de questions, sur lui-même, sur le monde. Pour ma part, je me suis tout d’abord demandé si, à la place, de Milica, j’aurai réussi à survivre. On ne va pas se mentir, la jeune femme a su faire preuve d’un sang-froid incroyable, malgré quelques moments de panique ou de découragement, elle est toujours parvenue à prendre des décisions raisonnées, à faire des choix efficaces. Cette capacité à faire preuve d’un tel discernement en dépit de la fatigue, du surplus d’émotions et de la peur viscérale, d’où vient-elle ? Est-ce la preuve de la force de caractère de ce personnage de fiction ? Ou bien est-ce, tout simplement, une sorte de réminiscence de nos instincts les plus primaires, ce même instinct qui conduit l’antilope à mettre en place des stratégies pour échapper aux prédateurs en anticipant le mode de fonctionnement de ces derniers ? La question est ouverte, vous avez quatre heures.
Mais ce thriller pose une autre question, à mes yeux plus difficile encore : celle de la confiance. La confiance peut se définir comme la « croyance en la valeur morale d’une autre personne, qui fait que l'on est incapable d'imaginer de sa part tromperie ou trahison ». Milica est exhortée par son mari à ne faire confiance à personne … Mais peut-elle réellement avancer en se méfiant de tout le monde, en considérant tout individu comme potentiellement dangereux, hostile ? Milica, malgré toute son intelligence et sa détermination, est incapable de se débrouiller totalement seule : il lui faut avoir confiance, même inconsciemment, en celui qui a élaboré les plans de la ville qu’elle cherche à traverser, en l’ouvrier qui a participé à la construction du moteur, en l’agriculteur qui dose les pesticides pour ne pas empoisonner les fruits et légumes … Sans cela, Milica serait condamnée à tourner en rond, à faire du sur-place, à mourir de faim. Il semble donc impossible de s’en sortir sans confiance en autrui … mais jusqu’à quel point devons-nous, pouvons-nous offrir cette confiance ? Voilà tout le terrible paradoxe que met en évidence ce roman : la confiance est une arme à double-tranchant, elle est indispensable à la vie humaine, sociale, mais elle peut à tout moment se retourner contre nous. Car la confiance peut être aveuglée, et se transforme alors en une menace d’autant plus grande qu’elle est totalement insoupçonnable … et insoupçonnée.
En bref, un livre captivant et palpitant qui vous fera trembler, frémir, sursauter. Coups de théâtre et révélations viennent rythmer cet ouvrage impossible à lâcher une fois commencé. Une course-poursuite à l’enjeu vital et à l’origine méconnue, dont le dénouement surprendra même les plus aguerris du genre. Vous qui détestez les intrigues trop prévisibles, réjouissez-vous, ce roman est fait pour vous ! C’est de plus toujours un véritable régal que de retrouver la plume de Sébastien Fritsch, cette narration vivante et vibrante, ce style légèrement cinématographique qui stimule l’imagination pour que celle-ci en fasse un véritable film intérieur. Vous l’aurez compris, L’expérience Cendrillon a été un véritable coup de cœur qui me conforte dans ma décision d’ouvrir mes horizons littéraires !
https://lesmotsetaientlivres.blogspot.fr/2018/01/lexperience-cendrillon-sebastien-fritsch.html
Milica vit avec son mari français, handicapé quelque part dans la montagne serbe. Ce fut d’abord son infirmière, puis ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. Tout allait pour le mieux, jusqu’au jour où, en pleine nuit, alors qu’elle dormait, il la réveille « Ne dis rien, lui susurra Grégoire. Ils viennent pour moi, mais ils ne t’épargneront pas. Sauve-toi par la salle de bains, par la fenêtre ; et prends le sac gris sur le portemanteau. Ne te soucie pas de moi : ça devait arriver et je suis préparé ».
Elle était déjà dans la salle d’eau lorsque deux coups de feu furent tirés. C’est le début d’une longue fuite, surtout lorsqu’elle se sait rechercher par la police serbe comme meurtrière potentielle. Ils ont retrouvé un corps carbonisé dans la maison brûlée. En tant que seule survivante, recueillie par leur médecin, elle est vraiment suspect et surtout seule.
« Je ne sais pas moi-même ce qui s’est passé, Tomislav. Ce que je sais, c’est que Grégoire m’a demandé fuir, de ne pas m’occuper de ce qui pouvait lui arriver. J’ai eu tellement peur… j’ai obéi. Mais je ne peux pas l’abandonner à ses sort comme si de rien n’était. Je dois retourner chez moi. Je dois voir s’ils l’ont tué ou pas ».
Grégoire a tout prévu, le sac est garni de vêtements, d’un téléphone portable, de liasses de billets. Sur le téléphone, une bande musicale puis, un message de son mari qui lui demande, entre autre, de se méfier de tout le monde »
Qui en veut à son mari, en fauteuil roulant suite à de graves blessures en Afghanistan où il était militaire ?
Au fait, comment le médecin a-t-il pu la savoir sur la route une fois échappée de sa maison ? D’ailleurs, son mari lui a dit de se méfier de lui. Il y a cet homme qi la suit partout, qui est-il ? Un ami de son mari, un ennemi, un policier ?
Elle fuit, ç travers l’Europe en direction de Paris, se retrouve en France où son beau-frère lui trouve un abri. Là encore, beaucoup de questions assaillent la jeune femme.
Toutes ces interrogations cernent Milica. A-t-elle pris la bonne solution ? A qui peut-elle faire confiance ? Pourquoi elle ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Toujours à se demander comment tout cela va finir, toujours à essayer de sauver sa peau, mais de quoi ? Oui, Milica se pose beaucoup de questions ; à certains moments, j’ai eu presque envie de lui dire fonce, t’occupe pas du reste… oui mais voilà, je suis lectrice, elle actrice de son destin. Elle n’a pas, ne prend pas une minute pour se poser, réfléchir… Oui, mais elle a toujours en tête le message de son mari, ne faire confiance en personne
Est-ce elle Cendrillon ? Elle, sujet de l’expérience Cendrillon ? Où est la vérité ? Il y a-t-il plusieurs vérités ? Qui protège qui, qui veut éliminer qui ?
J’ai presque lu tous les livres de Sébastien Fritsch et si ses précédents polars ou romans noirs étaient axés sur le mental, celui-ci est beaucoup plus physique.
Le style Fritsch est encore dans la distillation d’indices, les claquements de porte, les fausses pistes, accrocher le lecteur jusqu’au bout ou presque.
Un très bon polar qui ne se quitte tant que la dernière page n’est pas tournée.
En qui peut-on placer sa confiance? Vous ne le saurez pas!!
Voilà pour l'introduction de ce polar/thriller de l'auteur Sébastien Fritsch, que je remercie au passage pour m'avoir permis de le lire (en avant-première sur la plate-forme des SP des auto-éditeurs). Avec même une dédicace.
Le titre est bien intrigant. Pense-t-on à un conte de fées? Bien sûr! Un conte de fées moderne si on yeute la couverture : noir et blanche. Une ville la nuit, une jeune fille vue de dos qui déambule on ne sait où.
Jusqu'à la fin, je croyais à vraiment à la maxime de fin "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants!
L'auteur a réussi son coup: nous captiver, nous embarquer, nous "entourlouper" et nous mener par le bout du nez.
Ne vous fiez pas à tout ce que vous lisez. En fait, les méchants peuvent être gentils (et vice-versa).
Une histoire assez simple (au départ!) qui nous emmène aux confins de l'Europe et nous ramène à Paris par le biais d'une jeune veuve perdue (c'est bien le mot) qui n'a rien demandé à personne mais qui se retrouve embringuée dans un mic-mac criminel.
L'heroine est bien décrite, on sent réellement sa peur et son effroi. Les personnages secondaires sont effroyables et antipathiques (presque tous!).
La plume est fluide et directe. Un véritable page-turner. J'ai vraiment apprécié cette intrigue car jusqu'à la dernière phrase (oui, oui!) je n'ai pas sû la VRAIE fin!
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