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Sebastien Corbet

Sebastien Corbet

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Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Au nom du fils : dans l'enfer de la prison de San Pedro » de Jean-Blaise Djian et Sebastien Corbet et Pauline Djian aux éditions Rue De Sevres

    Claire @fillefan2bd sur Au nom du fils : dans l'enfer de la prison de San Pedro de Jean-Blaise Djian - Sebastien Corbet - Pauline Djian

    Quand Stéphane reçoit un appel d’un journaliste bolivien lui annonçant la mort de son fils, la stupeur et l’incompréhension l'envahissent entièrement. De plus, Romario Gomez lui précise que Max est décédé à la prison de San Pedro située à La Paz.
    L’ancien visiteur médical était conscient que...
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    Quand Stéphane reçoit un appel d’un journaliste bolivien lui annonçant la mort de son fils, la stupeur et l’incompréhension l'envahissent entièrement. De plus, Romario Gomez lui précise que Max est décédé à la prison de San Pedro située à La Paz.
    L’ancien visiteur médical était conscient que les relations qu’il entretenait avec son fils étaient distendues depuis ses histoires de drogue. Mais de là à réaliser que ni lui, ni son ex-femme ne le reverront plus !

    Afin de combler son besoin de savoir, Stéphane décide de tout plaquer et de prendre un avion direction l’Amérique du Sud, pour que Romario lui donne de plus amples explications. Max avait décidé d’enquêter sur la fameuse prison de San Pedro et pour cela s’y était fait enfermer.

    En effet, cette prison a un mode de fonctionnement pour le moins original.
    Elle est autogérée par les prisonniers, les gardiens ne se trouvant qu’à l’extérieur pour contrôler les entrées et les sorties.
    Les prisonniers élisent leurs représentants. Mais autant vous dire que les trafics pour survivre dans ce “no law’s land” sont multiples et variés.

    L’autre particularité de cet endroit est que les prisonniers peuvent y être rejoints par leurs familles. Ainsi cohabitent des femmes et des enfants avec les pires meurtriers, trafiquants de drogue ou délinquants sexuels.
    Stéphane va alors changer d’identité et, en commettant un braquage avec une arme factice, réussit, à son tour, à se faire enfermer à San Pedro.

    Si vous voulez découvrir un univers incroyable, c’est donc Au nom du fils qu’il vous faudra ouvrir. Le scénario de Jean Blaise Djian et de sa fille Pauline est criant de vérité, surtout quand on a pris le temps d’en découvrir plus sur cet établissement pénitentiaire hors normes.
    Pour l’accompagner, il fallait que les dessins de Sébastien Corbet soient en parfaite adéquation. Les personnages et les lieux sont donc effrayants à souhait. Quant à la colorisation, avec ses gris et marron, elle est conforme à l’idée de noirceur que l’on peut se faire de ce lieu complètement improbable.

    Au nom du fils, un polar poignant sur un père prêt à tout pour marcher dans les pas de son fils, afin de retrouver la trace de son meurtrier.

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    Couverture du livre « Au nom du fils : dans l'enfer de la prison de San Pedro » de Jean-Blaise Djian et Sebastien Corbet et Pauline Djian aux éditions Rue De Sevres

    bulle.noire sur Au nom du fils : dans l'enfer de la prison de San Pedro de Jean-Blaise Djian - Sebastien Corbet - Pauline Djian

    Un appel téléphonique dans la nuit parisienne, un appel depuis la Bolivie, forcément une mauvaise nouvelle pour Stéphane Vernot. C'est un journaliste, Romario Gomez qui l'appelle pour lui annoncer que son fils Max est mort à la prison de San Pedro.

    Un fils dont ni lui, ni la mère de Max dont...
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    Un appel téléphonique dans la nuit parisienne, un appel depuis la Bolivie, forcément une mauvaise nouvelle pour Stéphane Vernot. C'est un journaliste, Romario Gomez qui l'appelle pour lui annoncer que son fils Max est mort à la prison de San Pedro.

    Un fils dont ni lui, ni la mère de Max dont il est séparé, n'avaient de nouvelles. C'est toute la vie de Stéphane Vernot qui bascule. Quel père a-t-il été ? Qu'a-t-il loupé ? Il décide de tout plaquer pour partir à La Paz, pour comprendre, pour agir. Il est prêt à tout, y compris à se faire incarcérer à la prison de San Pedro.

    Le récit de Pauline et Jean-Blaise Djian est d'une noirceur redoutable. Rondement menée, l'histoire nous mène dans les bas-fonds d'une drôle de prison, autogérée, avec élections, emplois, logements à louer...

    J'ai particulièrement apprécié le travail graphique de Sébastien Corbet. Le trait noir épais plante des ambiances sombres et pesantes, les couleurs (réalisées avec Eric Le Pape) sont parfaitement adaptées au récit et au contexte.

    "Au nom du fils" est le récit d'un père désespéré et attachant qui court après le temps perdu. Une histoire forte et un très beau dessin, le combo d'un album à lire !

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    Couverture du livre « Le talisman de Midolcans t.1 ; Geneviève Tomate » de Sebastien Corbet et Adelaide Camp et Jean-Baptiste Djian aux éditions Vagabondages

    Julia Couplan sur Le talisman de Midolcans t.1 ; Geneviève Tomate de Sebastien Corbet - Adelaide Camp - Jean-Baptiste Djian

    Voilà une histoire originale qui nous emporte dans les méandres de l’imagination des enfants (adolescente dans notre cas). Geneviève Tomate a déjà éprouvé beaucoup de chose pour une enfant de son âge et ses grands-parents, chez qui elle vit, tentent de se plier en quatre pour lui faire oublier...
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    Voilà une histoire originale qui nous emporte dans les méandres de l’imagination des enfants (adolescente dans notre cas). Geneviève Tomate a déjà éprouvé beaucoup de chose pour une enfant de son âge et ses grands-parents, chez qui elle vit, tentent de se plier en quatre pour lui faire oublier la mort de ses parents. L’été arrive et les grandes vacances avec, Geneviève n’a qu’une requête pour s’occuper : trouver de quoi écrire, elle débute sa carrière de romancière. Mais attention pas n’importe quel type de romans, notre protagoniste à des goûts déjà très prononcés pour la fantasy et la littérature de l’imaginaire.
    Sa grand-mère se rend donc chez Monsieur Kelinto pour trouver de l’encre et du papier. Mais cet endroit ne ressemble en rien à une papeterie normale et Geneviève va en faire les frais !

    Les style de Corbet et de Camp s’allient à merveilles pour nous faire basculer du monde dans lequel vie Geneviève au monde que notre héroïne a dans la tête et qu’elle tente de couché sur du papier.
    Avec ses grosses lunettes, son regard bleu et ses tâches de rousseurs Geneviève à tout pour nous faire fondre. Voilà une belle découverte que je vous recommande !

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    Couverture du livre « L'enfant nu » de Didier Convard et Sebastien Corbet et Jean-Baptiste Djian aux éditions Vagabondages

    Isabelle PURALLY-BOISSEL sur L'enfant nu de Didier Convard - Sebastien Corbet - Jean-Baptiste Djian

    Si l’on m’avait dit que je pourrais ressentir autant d’émotion à la lecture d’un roman graphique, j’aurais été pour le moins sceptique.
    Et pourtant !
    La vie aurait pu être belle pour Maryse et Jean. Tout était prêt pour la venue de leur petit François, dans ce nouvel appartement avec vue sur...
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    Si l’on m’avait dit que je pourrais ressentir autant d’émotion à la lecture d’un roman graphique, j’aurais été pour le moins sceptique.
    Et pourtant !
    La vie aurait pu être belle pour Maryse et Jean. Tout était prêt pour la venue de leur petit François, dans ce nouvel appartement avec vue sur la mer.
    Mais la vie n’est pas toujours telle qu’on l’avait imaginée.
    Les rêves de bonheur se sont envolés en même temps que le souffle du bébé.
    Jean, se réfugiera dans son travail et dans une liaison extra conjugale qui ne lui procurera pas grand-chose à part quelques minutes d’apaisement à l’heure de la pause-déjeuner. La maman, elle cherchera dans la nourriture, une façon de garder le bébé dans son ventre qu’elle regarde grossir.
    Le crayon est précis, les dessins noirs et gris sont bouleversants par l’expression des visages, le texte réduit au minimum laisse passer l’émotion, sans toutefois tomber dans le pathos.
    C’est noir, c’est triste, mais qu’est-ce que c’est beau !
    Une découverte magnifique et un gros coup de cœur pour lesquels je remercie très vivement les éditions Vagabondages qui m'ont offert ce livre

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