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Japon en 2057 ; un futur si loin, si proche. Les multinationales occidentales ont pris le pouvoir par un coups d’état, et la Chine a laissé faire. Au Japon, les yakusas contrôlent l’énergie électrique dont la consommation est désormais limitée avec des coupures de 2 heures et le pouvoir est partagé entre l’état militaire et cette mafia nucléarisée.
C’est dans ce monde particulier qu’on retrouve Carmen, retirée des affaires, convertie en commerçante d’un food truck ( ?). Elle va reprendre du service, sollicitée par une « pronostiqueuse » qui a volé un disque vinyle (il y en aura encore) du live de Deep Purple publié en 1972 : « Made in Japan » … le vinyle d’aspect banal (et peu écouté) cache manifestement quelque chose qui semble important ; mais quoi ?
Et tout ça alors que des robots destructeurs sont à l’œuvre et que la menace d’’une IA se dessine.
Compliqué ? Pas tant que cela et on peut rentrer facilement dans l’histoire en sachant qu’il faudra la suite dans le tome 20 … qui s’annonce comme le « dernier tome ».
Chronique précédemment publiée sur le blog www.sambabd.net
Je reste un peu sur ma faim à la lecture de ce tome 2 de Sonora. J’ai envie de dire : « Presque un tome pour rien », mais je ne le dirai pas… Certes on continue d’y développer certains personnages dont on sent qu’ils vont compter par la suite, notamment Tortillard et la fameuse Lola Montez, mais surtout Tortillard qui est clairement en train de passer du côté obscur de la Force. Malgré cela, l’action n’avance pas tant que ça et l’enjeu dramatique de cet opus réside principalement dans le fait que la Californie devient le 31ème état de l’Union entraînant une reprise de contrôle assez violente par les autorités politiques Etats-Uniennes des régions minières où vivent les chercheurs d’or et, entre autres, la colonie de Français chez qui se déroulait l’action depuis le premier tome. En attendant, Max, notre héros, n’a toujours aucune piste pour retrouver le 3ème et dernier responsable de la mort de son frère.
Entre enjeux politiques, trahisons, et violence plus ou moins inévitable, c’est un tome de transition que nous livrent ici Pécau et Dellac.
Pour le dessin, je pourrais vous faire un copier-coller de ce que je disais du premier volume il y a quelques mois car c’est bien la même équipe qui officie, à savoir Dellac au dessin et Scarlett aux couleurs, avec le même résultat. D’ailleurs, puisque vous y tenez, je vais vous le faire… le copier-coller…
« Côté graphique, le dessin possède également les qualités requises pour illustrer cette histoire. Les tons choisis, les cadrages (Dellac aime le « penché ») et, d’une manière plus générale, la plupart des détails sont très bien travaillés, participant ainsi à la mise en place d’une ambiance western glauque et violente à souhait. Bon, vous allez dire que je cherche la petite bête, mais, malgré ses qualités, je tique un peu sur certaines cases. Des proportions, des positions, des mouvements, certains détails, me semblent parfois un peu légers comparés au reste. D’autant que l’impression générale reste très bonne. Autre point négatif, mais c’est pareil, c’est une question de principe chez moi, je ne comprends pas et je trouve ça toujours un peu limite quand la couverture est illustrée par un autre dessinateur que celui qui officie sur la BD elle-même, ce qui est malheureusement le cas ici… Je dois être vieux jeu… »
Bref, j’attends le troisième tome en espérant un peu moins de tergiversations et un peu plus d’avancées dans l’histoire de Max.
Chronique précédemment publiée sur le blog sambabd.be
Pan ! Pan ! Le nouveau Pécau est arrivé !
Objectivement, cette nouvelle série semble avoir tout pour plaire. Le pitch, un homme qui va au bout du monde pour accomplir sa vengeance et tuer les responsables de l’assassinat de son frère, est d’une simplicité absolue mais toujours aussi efficace. Le scénario qui en découle est beaucoup plus subtil. Entre des flashbacks explicatifs, des personnages abjects, une franc-maçonnerie diasporisée (et un néoSambalogisme ! Un ! Euh, deux, en fait…), une prostituée de luxe, atomique mais prisonnière, des trahisons et une violence omniprésente, il y a de quoi faire.
Dans ce premier tome, Pécau met en place le cadre de la série tout en entrant dans le vif du sujet avec de l’action et des rebondissements. Il prend le temps de développer ses personnages, notamment son héros, Maximilien, mais également l’horrible général, tout en ouvrant quelques portes avec d’autres (Miss Lola et Tortillard) pour les tomes à venir. Et ça marche. Malgré la simplicité du sujet, on accroche facilement et on veut savoir ce qui va arriver leur arriver. Pari réussi pour les auteurs.
Côté graphique, le dessin possède également les qualités requises pour illustrer cette histoire. Les tons choisis, les cadrages (Dellac aime le « penché ») et, d’une manière plus générale, la plupart des détails sont très bien travaillés, participant ainsi à la mise en place d’une ambiance western glauque et violente à souhait. Bon, vous allez dire que je cherche la petite bête, mais, malgré ses qualités, je tique un peu sur certaines cases. Des proportions, des positions, des mouvements, certains détails, me semblent parfois un peu légers comparés au reste. D’autant que l’impression générale reste très bonne. Autre point négatif, mais c’est pareil, c’est une question de principe chez moi, je ne comprends pas et je trouve ça toujours un peu limite quand la couverture est illustrée par un autre dessinateur que celui qui officie sur la BD elle-même, ce qui est malheureusement le cas ici… Je dois être vieux jeu…
Quoiqu’il en soit, nous sommes en présence du très bon premier tome d’une série pleine d’avenir. On attend le deuxième avec gourmandise.
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