Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Salvatore Minni , nous plonge, dans un thriller psychologique, tout à fait remarquable, une vrai réussite.
Lors d'une soirée Catherine tombe sous le charme de Frédéric . Ce dernier l'a connu plus jeune et découvre , la belle femme qu'elle est devenue.Arthur son frère n'est pas très serein de cette idylle
Ils se marient , Catherine a déjà vécu des comportements bizarres de sa part, mais pour elle , il s’avérait être des bagatelles . Les changements de comportement de Frédéric deviennent récurants, et cela à débuter dés la fête de leur mariage . Une relation malsaine, toxique s'installe dans le couple, Frederick manipule Catherine, il est très jaloux, et il veut avoir l'exclusivité sur la vie de sa femme. Une destruction physique et principalement psychologique,est le grand pouvoir et la jubilation de ce dernier. Catherine ne dit rien , elle subit. Il veut , l’éloigner de toute vie sociale, couper le cordon qui l’unissait avec son amie et collègue de travail Valérie .Un malheur n'arrive jamais seul, le confinement arrive, un nouveau calvaire pour Catherine .Comment va t-elle vivre dans des conditions comme cela ? Valérie tente toujours de rentrée en contact avec elle, Arrivera t-elle à ses fins ? Dans un deuxième temps Valérie est persuadée d'avoir croisé le chemin d'Arthur et Frédéric, mais elle ne se rappelle plus où et comment. Quel mystère ,quel secret se cache dernier tout cela ? je vous laisse le découvrir, Je m’arrête là pour ne pas spoiler l'histoire
L'auteur a disséqué avec finesse et en profondeur la psychologie de chaque personnage, Certains dégagent une véritable empathie, d'autres sont totalement exécrables Une histoire à multiples rebondissements, aucun temps mort, un suspens et une intrigue insoutenables , nous donnant la chair de poule. Un rythme intense, montant crescendo au fur et mesure de la lecture. Nous évoluons dans univers d'une extrême noirceur,, oppressant et anxiogène.L'écriture est percutante . Une lecture qui peut nous paraître malsaine, dérangeante , mais cela reste le reflet de l'histoire, l’auteur, happe ses lecteurs, avec une grande dextérité , du début , juste au twist final à la hauteur du roman,
L'auteur m'a une nouvelle séduite.
Cloitré, séquestré, interné… Ils sont trois à ne plus pouvoir jouir de leur liberté. Il y a Charles qui se cache dans sa cave pour échapper à la police, il y a Clara, enlevée en plaine rue et retenue prisonnière dans une geôle insalubre, sans explication. Et puis il y a monsieur Concerto, psychotique et interné. Ont-ils quelque chose en commun, se connaissent-ils ? Rien ne permet de le penser sauf qu’ils ont tous le même tatouage au même endroit du corps.
J’ai cru comprendre que « Claustration » était le premier roman de Salvatore Minni. Et pour un premier roman, c’est très audacieux de s’attaquer à un thriller psychologique de ce type, qui embarque son lecteur dans le labyrinthe du psychisme humain jusqu’au malaise. Le roman alterne entre 4 personnages principaux, traités à égalité au moins jusqu’au deux tiers du roman. Il y a Clara, une jeune femme médecin séquestré dans des conditions horribles et sans aucune explication, a-t-elle été victime d’un enlèvement crapuleux ? Des petits apartés entre les chapitres laissent plutôt entrevoir qu’elle serait peut-être l’héroïne d’une télé réalité cruelle. Mais comment peut-on être l’héroïne d’un « jeu TV » à son corps défendant ? Tout cela n’a aucun sens. Il y a Françoise la collègue de Clara qui la cherche sans cesse et sans succès, ce personnage là est le seul à ne pas être enfermé, il apparait moins souvent et semble être le plus « normal ». Il y a Charles qui se cache dans sa cave pour échapper à la police. Il n’a rien fait de mal, il a juste 65 ans et dans le pays où il vit, les plus de 65 ans sont automatiquement euthanasiés (une manière de régler le problème des retraites, sans doute !). Comment un pays peut-il en arriver là ? Son épouse Rose cherche des solutions pour lui faire échapper à la sentence, mais lui commence à se lasser de cette vie entre 4 murs. Le dernier personnage est monsieur Concerto (pas de prénom), un homme psychotique, probablement schizophrène interné de force à la demande de sa famille. Il est à la fois en grande souffrance psychique et persuadé d’être normal. En réalité, on le découvre à la fin du roman, sa maladie est bien plus complexe. Le livre est ainsi construit, on alterne entre 4 personnages, 4 souffrances. Il y a un prologue qui semble n’avoir rien en commun avec ces 4 histoires mais qui, in fine, sera crucial pour la compréhension de l’ensemble. Il y a deux coups de théâtre dans le dernier tiers du livre. Le premier, si on est un malin, un peu habitué aux thrillers dans la littérature et le cinéma, on peut le deviner ou tout du moins le sentir venir. Le second coup de théatre est plus inattendu, et aussi plus dérangeant. Pris dans son ensemble, ce premier roman est malin, il met suffisamment mal à l’aise pour qu’on ait envie de lire le chapitre qui suit mais il ne fait pas dans la surenchère, il ne cède pas à ce que parfois certains auteurs font, faire du glauque pour le glauque. C’est un roman pas trop long, qui dans son dernier tiers devient à la fois plus clair et plus complexe. Une fois qu’on a compris ce qui lie ces personnages (hormis le tatouage), le thriller psychologique prend toute sa dimension, jusqu’à un final terriblement tragique.
Un auteur belge perdu trop longtemps dans ma Pal, c'est le troisième roman de Salvatore Minni et c'est avec celui-ci que je découvre sa plume. J'ai été scotchée, une lecture addictive, impossible de le poser tellement c'est bien construit, fluide et rythmé.
Guillaume est divorcé, il est en voyage d'affaires à l'étranger lorsque suite à un cambriolage son ex- femme et sa fille Mia sont tuées par leur agresseur. Sa fille, c'était son équilibre, sa raison de vivre. Guillaume a eu une enfance compliquée, un père dominateur, manipulateur, il avait réussi à se reconstruire grâce à un traitement médical.
Lorsque Mia meurt, tout bascule, il ne voit plus l'utilité de continuer à prendre ses médicaments et il va peu à peu s'enfoncer dans la folie.
Ravagé par sa peine, il veut à tout prix reconstruire sa vie de père, recomposer une famille. Mais à quel prix ?
Sarah est une femme célibataire qui ne pense qu'à sa carrière, elle est victime d'un accident, va sombrer brièvement dans le coma. Depuis ce moment, elle n'est plus elle-même, elle a des apparitions d'une petite fille, Mia. Mia veut la mettre en garde, lui dire des choses, demande de l'aide. Rationnelle et battante, Sarah va essayer de comprendre et voir un psychiatre pour l'aider.
Au fil de ce récit à la frontière de l'irréel et du fantastique, on découvre la psychologie des personnages en croisant tout à tour le récit de Guillaume et de Sarah.
Un thriller psychologique puissant, noir, angoissant qui nous emmène aux confins de la réalité et de la folie. Il aborde le deuil, l'emprise, l'enfance. J'ai passé un excellent moment de lecture, accro, impossible de lâcher le bouquin.
Bravo Salvatore Minni.
Ma note : 9.5/10
https://nathavh49.blogspot.com/2024/07/desobeissance-salvatore-minni.html
Je suis de près la carrière de Salvatore Minni, depuis qu’il s’est lancé dans l’écriture de thrillers. Ma première rencontre avec sa plume s’est déroulée lorsque son premier manuscrit a été soumis à la lecture via le site Nouvelles Plumes. Après ce passage réussi, il a été publié par les Editions Nouvelles Plumes, en version retravaillée. Depuis lors, je ne manque pas ses parutions et les attend avec une certaine impatience.
« Désobéissance » est déjà son troisième roman pour adultes (+ un opuscule). En effet, Salvatore Minni est aussi auteur d’une série de livres pour enfants, sous le titre, « Mystère en Belgique », qui compte déjà quatre tomes.
Revenons à « Désobéissance » qui m’a énormément plu. J’ai trouvé que c’était le plus abouti, tant par l’écriture que par la construction de l’intrigue. C’est agréable de constater qu’un auteur tient compte des remarques bienveillantes de ses lecteurs et qu’il sait se renouveler, sans rester confortablement dans ses acquis. Je trouve qu’il s’agit d’une certaine forme d’intelligence dont Salvatore Minni fait indubitablement preuve.
L’aspect « analyse psychologique » de ses personnages reste bien présent et c’est important car on ne change pas une équipe qui gagne. Ce thriller addictif vous emportera dès les premières pages. Ensuite, plus moyen de s’en séparer !
Pour ceux qui seraient peut-être un peu réticents quant au côté un brin fantastique, n’ayez crainte car il se marie parfaitement à l’intrigue.
Tout au long du livre, un sentiment oppressant d’angoisse vous étreindra et vous allez adorer comme cela a été mon cas parce que l’auteur se joue véritablement de ses lecteurs.
Malgré une fin un peu trop abrupte selon moi, cela a été un excellent moment de lecteur et j’en redemande !
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...