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Je le tiens : mon premier coup de cœur de l'année 2024 ! La Cité des marches est une réussite sur tous les plans, à commencer par le worldbuilding inspiré de la culture indienne. À la fois original et poussé, il met en valeur une magie aux multiples facettes que j'ai adoré découvrir (et encore, ce n'est que le début !).
L'intrigue réunit également tout ce que j'aime : complots politiques, dangers, humour et mystères ! Quant aux héros... Ah, ils sont construits avec brio et mènent cette histoire de main de maître. J'ai craint pour leur vie à de nombreuses reprises, mais j'ai toujours cru en leur courage. Vivement la suite !
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J'ai été un peu moins emballée par ce tome 2 par rapport au tome 1. Cela me fait le même effet que pour Hunger Games de Suzanne Collins ou The Maze Runner de James Dashner : tome 1 super, tome 2 très mou et tome 3 palpitant.
Je ne vais pas dire que ce tome est mou mais il est moins palpitant que le premier.
Histoire : L'action se situe trois ans après la fin du Tome 1. Après la chute d'une grande maison marchande, beaucoup d'enlumineurs ont décidé de suivre le chemin d'Orso et Sancia : créer leur propre maison. Pour Sancia, le plan est clair : changer l'image de Tevanne, la rendre plus humaine. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu (sinon cela serait trop facile). Parallèlement à ça, la maison Dandolo fait revenir un hiérophante. Mais pas n'importe lequel. Le créateur. Crasedes. Et ce dernier a un plan bien précis : détruire Tevanne pour redonner un sens à l'humanité. Mais comme vous l'aurez compris, tout ne va pas se passe comme prévu pour lui aussi.
Ce tome 2 peut se résumer ainsi : Qui, entre Sancia et Crasedes, va arriver à exécuter son plan ?
Je ne saurais pas dire exactement pourquoi ce tome 2 m'a moins emballé parce que l'histoire, dans la manière dont elle est écrite, est bien structurée. Et par rapport au tome 1, elle est encore mieux écrite avec beaucoup moins de scène qui tourne en rond. Peut-être qu'il y avait trop de temps mort ? Je ne sais pas. Ou alors parce que l'on se rapproche plus de la science-fiction que du steam punk comme ressenti. J'avais beaucoup apprécié le tome 1 pour cette fantaisie qui allait vers la machine, là, on est plus vers un univers qui tourne vers la SF et je n'en suis pas fan.
Personnage : Nous avons les mêmes personnages que dans le tome 1, avec une place plus importante pour Crasedes et Valeria. L'équilibre entre tout le monde est toujours bien exécuté. On en apprend plus sur tout le monde, leur passé.
Petite différence sur le caractère d'Orso : autant dans le premier, il m'insupportait à un très haut point, autant ici, il était un peu plus acceptable. Mais cela ne change pas au fait, que je ne l'apprécie pas.
Dans le tome 1, mon personnage préféré était Gregor, mais cela n'est plus le cas dans ce tome. Il est un peu moins présent même si la plupart des mystères qui l'entourent sont résolus, et puis il était moins intéressant. Par contre, Crasedes. Le vilain. Ou pas ? Ou si ? Bref, Crasedes, j'adore ce personnage. Un petit côté vilain à la Voldemort mais tout en étant ambigu. Gentil ? Méchant ? Gentil ? Méchant ? allez savoir. Mais quel personnage. La scène dans laquelle il fait une petite torture, bien sadique, j'adore :D
C'est ce que j'aime bien dans ce tome, c'est que deux personnages sont ambigus jusqu'à la dernière ligne. On ne sait pas qui est réellement gentil, qui est réellement méchant. C'est un joli tour de force.
Couverture : même chose que pour le tome 1, je ne suis pas du tout fan, mais pourquoi pas.
Plume : Je trouve que la plume s'est amélioré par rapport au tome 1. Il y a beaucoup moins de scènes "inutiles", on tourne moins en rond, on va un peu plus droit au but.
Bref, une suite en demi-teinte pour moi. J'hésite à faire le tome 3, mais je sais que je vais craquer et achever la trilogie. En tout cas, le tome 1 est à lire absolument si ce n'est pas encore fait !
J'ai eu peur en voyant tous les commentaires positifs, je comprends totalement les commentaires négatifs, mais j'ai adoré cette lecture. Alors oui, par moment on tourne en rond, mais l'histoire est simple et efficace, je kiffe ^^
Chronique complète ici >> http://moninstantlivre.canalblog.com/2024/03/les-maitres-enlumineurs-de-robert-jackson-bennett.html
Quel pensum! Voici vraiment les premiers mots qui me viennent en tête lorsque je repense à ce roman. Cela avait pourtant bien commencé entre nous deux: la quatrième de couverture me plaisait bien, les 150 premières pages se sont tournées sans problème. Mais alors les plus de 700 suivantes...
En même temps, j'aurais dû me méfier, c'est mon homme qui m'avait choisi ce livre en librairie, et nous n'avons pas vraiment les mêmes goûts littéraires.
Le pitch de départ était sympa: Mona, une ancienne flic, hérite, au décès de son père, de la maison de sa mère qu'elle a à peine connue puisque décédée lorsqu'elle était enfant. le testament lui apprend en prime qu'elle n'a plus que quelques jours pour revendiquer ses droits sur la maison, la succession devenant caduque au terme d'un certain délai. La voilà donc partie du Texas au Nouveau-Mexique dans une petite ville rêvée où elle espère, en prime, tirer au clair la décès de sa mère.
Oui, oui, vraiment ça m'attirait. Mais l'auteur m'a très rapidement perdue. Je ne sais pas trop ce qu'il a fumé mais j'espère pour lui qu'elle était bonne. Car il est parti loin, mais loin, dans la physique quantique et les mondes parallèles (je vous rassure, je ne spoile rien). Parti si loin que je ne pense pas avoir compris, in fine, la portée de son message (si message il y a ), du moins là où il voulait en venir.
Pour résumer, j'ai trouvé ce livre très chiant.
En bref, il est écrit sur la couverture que ce roman est un merveilleux cadeau pour les lecteurs de Stephen King et de Neil Gaiman. Je ne m'avancerai pas pour ce dernier, n'ayant jamais rien lu de lui (et j'avoue ne pas être pressée, désormais, de lire sa prose). Par contre, je ne suis pas du tout d'accord pour Stephen King qui lui aurait réussi, je crois, à rendre son intrigue plus intéressante et plus digeste.
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