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Un polar historique palpitant au cœur du Paris des Lumières, ça te tente ?
1679. La monarchie anglaise n’est restaurée que depuis quelques années et vit dans la crainte d’un complot catholique. Dans ce contexte trouble, Harry Hunt est envoyé dans le Norfolk afin d’enquêter sur la découverte des restes d’un corps humain. Commence alors une aventure qui le mènera avec ses compagnons à Paris sur les traces d’un inconcevable complot.
L’ombre de Paris de Robert J. Lloyd est paru le 24 octobre chez @sonatineeditions. Le livre peut être lu de manière indépendante et est présenté par CrimeReads comme l’« un des meilleures romans historiques de l’année [2024] ».
L’auteur, avec une écriture fluide, agréable et immersive, nous fait profiter de sa grande érudition dans une enquête aussi complexe que passionnante où l’on croise de nombreux personnages historiques.
Le contexte est parfaitement retranscrit, rendant cette lecture d’autant plus palpitante. Des débuts de la science moderne en passant par un Paris tourmenté par l’affaire des poisons, les geôles de la Bastille et les secrets des bibliothèques parisiennes, jusqu’à la cour anglaise récemment restaurée. La face obscure des villes de Paris et de Londres à l’époque des Lumières, avec leurs conspirations et leurs dangers, offrent un cadre de choix à l’intrigue.
L’enquête est bien ficelée. Les rebondissements, les personnages complexes, les scènes d’action, les fausses pistes, les trahisons et un soupçon de romance rendent l’ensemble très agréable à lire.
Pour conclure, L’ombre de Paris est un excellent roman historique qui se lit rapidement malgré ses quelques 600 pages. J’ai hâte de découvrir la suite des aventures de Harry Hunt.
Quand un roman s’éloigne de ce qu’un lecteur imagine à partir de la quatrième de couverture, c’est quitte ou double. Malheureusement pour moi avec la société royale ça sera quitte. J’ai postulé à la masse critique privilégiée de babelio car l’idée d’une enquête avec les débuts de la science et de la médecine interférant dans celle-ci me tentait beaucoup. Ce n’est malencontreusement pas le coeur de ce roman. On est ici dans un roman historique pur et dur, entièrement centré sur les complots et la politique de 1678 à Londres. Le meurtre puis les meurtres sont un point de détail qui ne semble passionné personne. Les descriptions des aspects scientifiques m’ont beaucoup plu mais je n’ai pas adhéré à la politique anglaise de cette époque que je ne maitrise pas et qui ne m’attire pas. Trop de noms proches, trop de pré-requis que je n’avais pas pour y prendre plaisir. C’est très précis et documenté, ce texte pourrait presque faire office d’essai et ce n’est pas ce que je cherchais. Un autre aspect qui ne m’a pas aidée à entrer dans l’histoire : les coquilles et la traduction. En me renseignant sur le traducteur, réflexe que j’ai quand une lecture me semble peu fluide, j’ai découvert un traducteur aguerri et décédé il y a peu. Est ce que son travail en a pati ? J’aurai tendance à dire oui et penser qu’une révision aurait été importante à envisager. Petit indice qu’une relecture supplémentaire a manqué : il y a un seul Robert dans les personnages et pourtant Robert et Robert ont un dialogue. Comme les personnages sont parfois nommés par leur prénom et d’autre par leur nom, les confusions sont aisées et ce sentiment d’être perdu est renforcé quand même le texte se trompe.
Je suis persuadée que ce roman pourra plaire aux férus d’histoire britannique. En revanche, si vous cherchez une enquête avec les débuts de l’utilisation de la science pour la résoudre, ce n’est pas ce que vous trouverez.
Je lis peu de romans historiques mais qu’en je me plonge dans un titre du genre, j’y prends plaisir. La société royale de Robert J. Lloyd est un mélange de roman historique et de roman policier. Un mélange de genres qui m’a tout de suite tentée. En effet, l’auteur nous emmène à Londres au XVII ème siècle. Harry Hunt, personnage fictif et observateur à la Société Royale, est amené à enquêter sur un crime. Un jeune garçon a été retrouvé mort, entièrement vidé de son sang. Près du cadavre, se trouve une lettre cryptée. Qui a bien pu commettre l’effroyable et surtout, pourquoi ? Harry sera accompagné d’autres personnages, cette fois historiques comme Robert Hook pour résoudre l’enquête.
Qu’ai-je pensé de cette lecture ? J’avoue en ressortir mitigée. D’un côté, j’ai aimé découvrir Londres en plein hiver, à cette époque que je ne connais que trop peu. J’ai apprécié la Société Royale et les recherches de ses scientifiques. L’idée de mêler l’Histoire à cette enquête m’a plu. L’auteur a fourni un immense travail de recherche pour proposer cet ouvrage. Malheureusement, j’ai trouvé ce roman trop dense. L’enquête est très lente et passe souvent au second plan, au profit des conflits politiques et religieux. De ce fait, j’ai trouvé certains passages laborieux, j’aurais préféré plus de rebondissements et d’avancées sur l’enquête.
Pour conclure, La Société Royale reste un roman intéressant du point de vue historique et scientifique mais qui aurait gagné à être plus dynamique. Dommage !
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