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Entre Le Nom de la Rose et Le Parfum, un thriller historique fascinant, inspiré de faits réels.
Londres, 1678. Le corps d'un jeune garçon est retrouvé sur les rives de la Fleet River, entièrement vidé de son sang. À ses côtés, un étrange cryptogramme, qui suscite nombre d'interrogations. Complot religieux ? Politique ? Tueur isolé ? Dépêché sur les lieux, Robert Hooke, éminent scientifique de la Société royale de Londres, doit faire face à une enquête aussi délicate que complexe.
À la lecture du véritable journal de Robert Hooke, Robert J. Lloyd réécrit une page de l'histoire anglaise à l'encre noire, très noire. Faisant preuve d'un réalisme stupéfiant, il restitue avec maestria les débuts de la science et de la médecine moderne, à une époque où prédominent encore les superstitions. Salué par une critique dithyrambique, élu meilleur roman historique de l'année par le New York Times, ce premier ouvrage annonce sans conteste la naissance du nouveau maître du thriller historique.
Quand un roman s’éloigne de ce qu’un lecteur imagine à partir de la quatrième de couverture, c’est quitte ou double. Malheureusement pour moi avec la société royale ça sera quitte. J’ai postulé à la masse critique privilégiée de babelio car l’idée d’une enquête avec les débuts de la science et de la médecine interférant dans celle-ci me tentait beaucoup. Ce n’est malencontreusement pas le coeur de ce roman. On est ici dans un roman historique pur et dur, entièrement centré sur les complots et la politique de 1678 à Londres. Le meurtre puis les meurtres sont un point de détail qui ne semble passionné personne. Les descriptions des aspects scientifiques m’ont beaucoup plu mais je n’ai pas adhéré à la politique anglaise de cette époque que je ne maitrise pas et qui ne m’attire pas. Trop de noms proches, trop de pré-requis que je n’avais pas pour y prendre plaisir. C’est très précis et documenté, ce texte pourrait presque faire office d’essai et ce n’est pas ce que je cherchais. Un autre aspect qui ne m’a pas aidée à entrer dans l’histoire : les coquilles et la traduction. En me renseignant sur le traducteur, réflexe que j’ai quand une lecture me semble peu fluide, j’ai découvert un traducteur aguerri et décédé il y a peu. Est ce que son travail en a pati ? J’aurai tendance à dire oui et penser qu’une révision aurait été importante à envisager. Petit indice qu’une relecture supplémentaire a manqué : il y a un seul Robert dans les personnages et pourtant Robert et Robert ont un dialogue. Comme les personnages sont parfois nommés par leur prénom et d’autre par leur nom, les confusions sont aisées et ce sentiment d’être perdu est renforcé quand même le texte se trompe.
Je suis persuadée que ce roman pourra plaire aux férus d’histoire britannique. En revanche, si vous cherchez une enquête avec les débuts de l’utilisation de la science pour la résoudre, ce n’est pas ce que vous trouverez.
Je lis peu de romans historiques mais qu’en je me plonge dans un titre du genre, j’y prends plaisir. La société royale de Robert J. Lloyd est un mélange de roman historique et de roman policier. Un mélange de genres qui m’a tout de suite tentée. En effet, l’auteur nous emmène à Londres au XVII ème siècle. Harry Hunt, personnage fictif et observateur à la Société Royale, est amené à enquêter sur un crime. Un jeune garçon a été retrouvé mort, entièrement vidé de son sang. Près du cadavre, se trouve une lettre cryptée. Qui a bien pu commettre l’effroyable et surtout, pourquoi ? Harry sera accompagné d’autres personnages, cette fois historiques comme Robert Hook pour résoudre l’enquête.
Qu’ai-je pensé de cette lecture ? J’avoue en ressortir mitigée. D’un côté, j’ai aimé découvrir Londres en plein hiver, à cette époque que je ne connais que trop peu. J’ai apprécié la Société Royale et les recherches de ses scientifiques. L’idée de mêler l’Histoire à cette enquête m’a plu. L’auteur a fourni un immense travail de recherche pour proposer cet ouvrage. Malheureusement, j’ai trouvé ce roman trop dense. L’enquête est très lente et passe souvent au second plan, au profit des conflits politiques et religieux. De ce fait, j’ai trouvé certains passages laborieux, j’aurais préféré plus de rebondissements et d’avancées sur l’enquête.
Pour conclure, La Société Royale reste un roman intéressant du point de vue historique et scientifique mais qui aurait gagné à être plus dynamique. Dommage !
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