Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Quentin Tarantino aime le cinoche, depuis qu’il est tout petit il fréquente assidûment les salles obscures, d’abord enfant avec sa mère, puis adolescent avec les petits amis de sa mère et enfin en solo. Doubles séances dans tous les petits cinémas de Los Angeles, il a très vite une vision aiguë des films qu’il voie, de la dramaturgie, de l’écriture des personnages, de la qualité des scenarii. Des chefs-d’œuvre aux séries Z, Narration acquiert seul, dans son coin, longs-métrages après longs-métrages, la solide culture cinéma qui fera de lui le réalisateur qu’il est : un autodidacte pur sucre.
Dans « Cinéma Spéculations », Tarantino passe en revue les références qui sont les siennes, consacrant un chapitre à un acteur ou un film. J’avoue que beaucoup de comédiens ou des films qu’il évoque ne me disait rien (merci Wikipedia!), et que par conséquent la lecture de son livre n’est pas toujours aisée. Il faut dire que le bougre ne hiérarchise pas trop ses goûts, entre le petit film inconnu et l’immense chef-d’œuvre, il y a un monde pour n’importe qui sauf pour lui ! Les meilleurs chapitres, les plus agréables et pertinents, c’est évidemment quand il décortique des films connus comme « Delivrance », « L’Évadé d’Alcatraz », « L’inspecteur Harry » ou encore « Taxi Driver », des films que j’ai déjà vu, là je comprends mieux l’analyse pointue qu’il en fait. Son truc, c’est le cinéma populaire américain des années 60-80, clairement il ne faut pas chercher dans ses références un Bergmann ou un Pasolini ! Là on peut confronter notre ressenti avec le sien, sinon c’est plus difficile, évidemment. Reste quelques chapitres quasi biographiques très intéressants, sur Steve Mc Queen par exemple (un sacré caractère lui aussi!). Ce qui est drôle, et la traduction du livre y est pour quelque chose, c’est que Tarantino écrit comme il parle : « P… de film », « Voir ça à l’écran me foutais les boules... » et caetera… Ce n’est quand même pas très habituel de lire des livres dans un style si « libre », mais ça colle bien au personnage rock’n roll qu’il est.
"Contrairement à d'autres, je ne suis pas dans le business des has-been. Je suis dans le business des princes de Hollywood."
Le rendez-vous de 10h.
Rick Dalton, acteur.
Banane gominée.
Bureau de Marvin Schwarz.
J'ai croqué à pleines dents dans ce roman avec les images du film bien en tête !
Quentin Tarantino est vraiment un amoureux du cinéma.
Cette histoire formidable de ce talentueux réalisateur est pleine de saveurs délectables et un peu folles.
Numéro Un sur la liste des meilleures ventes du New York Times en 2021, ce roman "a le charme d'une star de cinéma."
Aux Éditions Fayard, les « jardiniers » des livres !
Il était une fois Hollywood de Quentin Tarantino
J’avais adoré le film Il était une fois à Hollywood et ce livre, s’il reprend l’histoire, m’a apporté beaucoup plus, j’ai eu l’impression d’être dans la tête de Quentin Tarantino qui filme avec le moindre détail les scènes du film.
On suit Rick Dalton, acteur qui joue la crapule d’une série, avec sa doublure, Cliff, un vétéran bagarreur qui lui sert aussi d’homme à tout faire. Rick découvre qu’il est le voisin de Roman et Sharon Polanski. On rencontre aussi Charles Manson, personnage à la tête d’une bande de hippies qui essaie désespérément d’être une rock star.
On évolue entre le monde du cinéma, des studios et celui de ces hippies qui dénigrent de loin le monde superficiel du cinéma.
On en apprend plus sur les personnages, par rapport au film, notamment sur Cliff pour qui j’avais une préférence dans le film, Charles Manson apparaît. Et surtout, on a l’impression d’être dans un film de Tarantino avec toute l’ironie du moindre détail qui prête à sourire, des dialogues longs complètement farfelus.
Pour ceux qui ont vu le film, il y a beaucoup plus à savourer, en plus des scènes qu’on connaît, c’est sous le regard et la plume malicieuse de Tarantino qu’on voit les scènes. Pour ceux qui ne l’ont pas vu, vous ne serez pas perdus, les scènes du film sont reprises.
Il y a beaucoup de références culturelles des années 1960 car c’est aussi la photographie d’une époque mais ces détails ont planté le décor et le fond musical.
Le tout était savoureux. J’ai été complètement captivée par l’univers de Tarantino, à l’écrit cette fois.
Les scénarii sont trop rarement édités pour passer à côté de cette expérience. Celui-ci est assez enlevé pour ne pas s'ennuyer. Amusant de reconstituer les scènes à la simple lecture des dialogues. Existe en anglais Hyperion.
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