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Cette BD revient sur un fait important qui est pourtant minimisé par les pouvoirs politiques. Les algues vertes (en Bretagne) sont mortelles pour les êtres humains mais personne ne s'en soucie, à part quelques lanceurs d'alertes et des chercheurs. On retrace ici la genèse des faits et les victimes (connues). Un bon travail fait conjointement entre recherche et vulgarisation journalistique.
La teneur de l’enquête est aussi écoeurante que le vert par lequel elle est représentée dans ce roman graphique ! Inès Léraud retrace l'historique des marées d’algues vertes, polluantes et tueuses arrivées dans la foulée de l’agriculture moderne, engrais et pesticides !
Les graphismes ne sont pas d’une grande finesse, l’accent est mis sur la couleur qui détermine l’ambiance méphitique !
Il est beaucoup de choses que, loin de la Bretagne, nous n’avons jamais su, même s'il fut difficile de cacher les morts d’homme et la chape de plomb posé sur le problème a permis que sa gravité ne soit plus vraiment d’actualité !
L’intégralité du contenu de l’enquête est scandaleuse et donne envie de se révolter mais j’ai trouvé la seconde partie par trop manichéenne, même si les coupables sont réellement les accusés, sans contrebalancer avec le constat de ce qui a été fait et de ce qui est envisagé.
C’est une BD à lire et faire lire, le problème reste entier et s’il persiste à être méconnu, les choses ne pourront que s’aggraver avec le changement climatique et la non-régulation du tourisme à grande échelle !
#Alguesverteslhistoireinterdite #NetGalleyFrance
Dans cette enquête approfondie sous forme de bande dessinée, Inès Léraud et Pierre Van Hove dénoncent les conséquences désastreuses de la prolifération des algues vertes sur les plages bretonnes. Le livre met en lumière un demi-siècle de silence, avec des échantillons disparus, des corps non autopsiés et des jeux d'influence. Les auteurs font intervenir des lanceurs d'alerte, des scientifiques, des agriculteurs et des politiciens pour dévoiler les réalités de cette catastrophe écologique.
Le livre met en évidence l'omerta qui entoure depuis plus de 20 ans la prolifération des algues vertes et soulève des questions sur les risques encourus par les personnes se retrouvant sur les plages bretonnes. Il est bien documenté et écrit, avec de nombreuses références. Cependant, certains lecteurs peuvent rester sur leur faim en ce qui concerne les lobbys en Bretagne.
Cette bande dessinée dénonce la façon dont les scientifiques et les lanceurs d'alerte sont discrédités par les intérêts économiques de l'agro-industrie et des politiciens. Elle met en lumière les mesures cosmétiques et révèle, par exemple, la dépendance des producteurs et l'utilisation détournée des subventions publiques.
Dans l'ouvrage, on suit notamment le parcours de Pierre Philippe, médecin urgentiste à Lannion, qui a été l'un des premiers à soupçonner la toxicité mortelle des algues vertes. Son histoire incarne la difficulté d'être écouté et pris au sérieux face à un problème environnemental majeur.
En conclusion, "Les algues vertes, l'histoire interdite" est une bande dessinée percutante qui dénonce le scandale écologique et sanitaire lié à la prolifération des algues vertes en Bretagne. Les informations scientifiques et les témoignages présentés renforcent la crédibilité de l'enquête et mettent en évidence les lacunes de la parole politique sur cette question.
une bande dessinée percutante et informative qui se révèle très intéressante. Elle offre une lecture plaisante, dense et instructive. Les illustrations sont réussies, claires et réalistes.
L'omerta entourant cette affaire, que les politiciens ont tout fait pour étouffer, m'a choquée. C'est un ouvrage que je recommande vivement. De plus, il a été adapté au cinéma et est actuellement projeté dans les salles.
https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/?hl=fr
Les Algues Vertes, c’est l’histoire d’un scandale où à la fin des années 80, les pouvoirs publics et les collectivités locales ont mis sous silence une catastrophe écologique et sanitaire au nom de la rentabilité et du profit.
Ce n’est qu’en 2009 qu’enfin a été reconnue la toxicité des algues vertes. Entre-temps, une quarantaine d’animaux et quatre hommes sont décédés…
Un mensonge d’état
Pourtant, dès le début, des médecins furent lanceurs d’alerte. La presse a relayé. Mais, rien n’y fait ! Trop d’enjeux, trop d’argent et trop de corruption.
Les algues vertes ont, de tout temps, étaient sur les plages de Bretagne. Leur nom plus scientifique est l’Ulva. Avec le réchauffement du printemps et leur position dans des baies, leur décomposition produit un gaz nocif, l’hydrogène sulfuré, H2S, qui, s’il est respiré, peut provoquer malaises ou, en plus grosse concentration, la mort instantanée.
Seulement, pourquoi cette prolifération excessive ? Il faut remonter aux années 50/60 pour comprendre la mutation agricole qui s’est mise à l’œuvre pour produire plus. Avec un plan Marchall de l’agriculture, de nombreux petits exploitants ont été obligés de vendre leur terre à des agriculteurs qui avaient le soutien des multinationales pour développer une agriculture intensive. Et, c’est la prolifération des nitrates qui augmente la nocivité de la décomposition de la laitue de mer. Les nitrates se retrouvent dans les lisiers, mais surtout dans les engrais !
La Bande Dessinée Les Algues vertes, l’histoire interdite raconte l’histoire de la prise de conscience de cette nuisance écologique. En sept parties, les actions des différents protagonistes sont décrites : médecins, les collectivités locales, la presse, différents politiques, les ARS, les industries agroalimentaires, les salariés des établissements concernés et la trop présente FNSEA.
Une documentation de grande qualité
La journaliste d’investigation et documentariste Inès Léraud raconte le fruit du travail de recherche qu’elle mène depuis 2014. À l’inverse du film qui sort actuellement, ici pas d’héroïne, aucun suspens, juste des faits bruts. Du coup, la bande dessinée est un complément nécessaire au film de Pierre Jolivet.
Dessinateur autodidacte, Pierre Van Hove sait parfaitement décrire une ambiance, où la couleur vert claire domine. Mais, le rouge et le noir dominent lorsqu’il s’agit de raconter les luttes. Après avoir fait paraître L’ivresse du pouvoir, Les Algues vertes, l’histoire interdite est son second album.
En tout dernier, Inès Léraud présente tous les documents, notamment les courriers officiels, reçus et envoyés.
Édifiant sont les mensonges des autorités sur l’ampleur de la catastrophe écologique actuelle. La bande dessinée dénonce la corruption d’un état muselé par l’industrie.
Car, si sur les plages fréquentées, le travail de ramassage se fait régulièrement pour éviter que les touristes fuient, dans les endroits inaccessibles, le problème est laissé ainsi sans solution. D’ailleurs, un joggeur est décédé pour avoir choisi des endroits méconnus pour faire sa séance de sport quotidienne.
Parue il y a quatre ans,La bande dessinée Les Algues vertes, l’histoire interdite retrouve un nouvel intérêt aujourd’hui en devenant un complément particulièrement sérieux et documenté au film qui sort actuellement.
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