On aime, on vous fait gagner les livres sélectionnés par la librairie L'Ivraie
Pas moins de 3 hommes et 40 animaux ont été retrouvés morts sur les plages bretonnes. L'identité du tueur est un secret de polichinelle : les algues vertes. Un demi-siècle de fabrique du silence raconté dans une enquête fleuve.Des échantillons qui disparaissent dans les laboratoires, des corps enterrés avant d'être autopsiés, des jeux d'influence, des pressions et un silence de plomb. L'intrigue a pour décor le littoral breton et elle se joue depuis des dizaines d'années. Inès Léraud et Pierre Van Hove proposent une enquête sans précédent, faisant intervenir lanceurs d'alerte, scientifiques, agriculteurs et politiques.
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En attendant le verdict du Prix en septembre, voici des albums à lire d'urgence !
Des bandes dessinées de la sélection officielle, soutenues par le CNL
Cette BD revient sur un fait important qui est pourtant minimisé par les pouvoirs politiques. Les algues vertes (en Bretagne) sont mortelles pour les êtres humains mais personne ne s'en soucie, à part quelques lanceurs d'alertes et des chercheurs. On retrace ici la genèse des faits et les victimes (connues). Un bon travail fait conjointement entre recherche et vulgarisation journalistique.
La teneur de l’enquête est aussi écoeurante que le vert par lequel elle est représentée dans ce roman graphique ! Inès Léraud retrace l'historique des marées d’algues vertes, polluantes et tueuses arrivées dans la foulée de l’agriculture moderne, engrais et pesticides !
Les graphismes ne sont pas d’une grande finesse, l’accent est mis sur la couleur qui détermine l’ambiance méphitique !
Il est beaucoup de choses que, loin de la Bretagne, nous n’avons jamais su, même s'il fut difficile de cacher les morts d’homme et la chape de plomb posé sur le problème a permis que sa gravité ne soit plus vraiment d’actualité !
L’intégralité du contenu de l’enquête est scandaleuse et donne envie de se révolter mais j’ai trouvé la seconde partie par trop manichéenne, même si les coupables sont réellement les accusés, sans contrebalancer avec le constat de ce qui a été fait et de ce qui est envisagé.
C’est une BD à lire et faire lire, le problème reste entier et s’il persiste à être méconnu, les choses ne pourront que s’aggraver avec le changement climatique et la non-régulation du tourisme à grande échelle !
#Alguesverteslhistoireinterdite #NetGalleyFrance
Dans cette enquête approfondie sous forme de bande dessinée, Inès Léraud et Pierre Van Hove dénoncent les conséquences désastreuses de la prolifération des algues vertes sur les plages bretonnes. Le livre met en lumière un demi-siècle de silence, avec des échantillons disparus, des corps non autopsiés et des jeux d'influence. Les auteurs font intervenir des lanceurs d'alerte, des scientifiques, des agriculteurs et des politiciens pour dévoiler les réalités de cette catastrophe écologique.
Le livre met en évidence l'omerta qui entoure depuis plus de 20 ans la prolifération des algues vertes et soulève des questions sur les risques encourus par les personnes se retrouvant sur les plages bretonnes. Il est bien documenté et écrit, avec de nombreuses références. Cependant, certains lecteurs peuvent rester sur leur faim en ce qui concerne les lobbys en Bretagne.
Cette bande dessinée dénonce la façon dont les scientifiques et les lanceurs d'alerte sont discrédités par les intérêts économiques de l'agro-industrie et des politiciens. Elle met en lumière les mesures cosmétiques et révèle, par exemple, la dépendance des producteurs et l'utilisation détournée des subventions publiques.
Dans l'ouvrage, on suit notamment le parcours de Pierre Philippe, médecin urgentiste à Lannion, qui a été l'un des premiers à soupçonner la toxicité mortelle des algues vertes. Son histoire incarne la difficulté d'être écouté et pris au sérieux face à un problème environnemental majeur.
En conclusion, "Les algues vertes, l'histoire interdite" est une bande dessinée percutante qui dénonce le scandale écologique et sanitaire lié à la prolifération des algues vertes en Bretagne. Les informations scientifiques et les témoignages présentés renforcent la crédibilité de l'enquête et mettent en évidence les lacunes de la parole politique sur cette question.
une bande dessinée percutante et informative qui se révèle très intéressante. Elle offre une lecture plaisante, dense et instructive. Les illustrations sont réussies, claires et réalistes.
L'omerta entourant cette affaire, que les politiciens ont tout fait pour étouffer, m'a choquée. C'est un ouvrage que je recommande vivement. De plus, il a été adapté au cinéma et est actuellement projeté dans les salles.
https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/?hl=fr
Les Algues Vertes, c’est l’histoire d’un scandale où à la fin des années 80, les pouvoirs publics et les collectivités locales ont mis sous silence une catastrophe écologique et sanitaire au nom de la rentabilité et du profit.
Ce n’est qu’en 2009 qu’enfin a été reconnue la toxicité des algues vertes. Entre-temps, une quarantaine d’animaux et quatre hommes sont décédés…
Un mensonge d’état
Pourtant, dès le début, des médecins furent lanceurs d’alerte. La presse a relayé. Mais, rien n’y fait ! Trop d’enjeux, trop d’argent et trop de corruption.
Les algues vertes ont, de tout temps, étaient sur les plages de Bretagne. Leur nom plus scientifique est l’Ulva. Avec le réchauffement du printemps et leur position dans des baies, leur décomposition produit un gaz nocif, l’hydrogène sulfuré, H2S, qui, s’il est respiré, peut provoquer malaises ou, en plus grosse concentration, la mort instantanée.
Seulement, pourquoi cette prolifération excessive ? Il faut remonter aux années 50/60 pour comprendre la mutation agricole qui s’est mise à l’œuvre pour produire plus. Avec un plan Marchall de l’agriculture, de nombreux petits exploitants ont été obligés de vendre leur terre à des agriculteurs qui avaient le soutien des multinationales pour développer une agriculture intensive. Et, c’est la prolifération des nitrates qui augmente la nocivité de la décomposition de la laitue de mer. Les nitrates se retrouvent dans les lisiers, mais surtout dans les engrais !
La Bande Dessinée Les Algues vertes, l’histoire interdite raconte l’histoire de la prise de conscience de cette nuisance écologique. En sept parties, les actions des différents protagonistes sont décrites : médecins, les collectivités locales, la presse, différents politiques, les ARS, les industries agroalimentaires, les salariés des établissements concernés et la trop présente FNSEA.
Une documentation de grande qualité
La journaliste d’investigation et documentariste Inès Léraud raconte le fruit du travail de recherche qu’elle mène depuis 2014. À l’inverse du film qui sort actuellement, ici pas d’héroïne, aucun suspens, juste des faits bruts. Du coup, la bande dessinée est un complément nécessaire au film de Pierre Jolivet.
Dessinateur autodidacte, Pierre Van Hove sait parfaitement décrire une ambiance, où la couleur vert claire domine. Mais, le rouge et le noir dominent lorsqu’il s’agit de raconter les luttes. Après avoir fait paraître L’ivresse du pouvoir, Les Algues vertes, l’histoire interdite est son second album.
En tout dernier, Inès Léraud présente tous les documents, notamment les courriers officiels, reçus et envoyés.
Édifiant sont les mensonges des autorités sur l’ampleur de la catastrophe écologique actuelle. La bande dessinée dénonce la corruption d’un état muselé par l’industrie.
Car, si sur les plages fréquentées, le travail de ramassage se fait régulièrement pour éviter que les touristes fuient, dans les endroits inaccessibles, le problème est laissé ainsi sans solution. D’ailleurs, un joggeur est décédé pour avoir choisi des endroits méconnus pour faire sa séance de sport quotidienne.
Parue il y a quatre ans,La bande dessinée Les Algues vertes, l’histoire interdite retrouve un nouvel intérêt aujourd’hui en devenant un complément particulièrement sérieux et documenté au film qui sort actuellement.
28 juillet 2009, un cavalier et son cheval sont retrouvés sur la plage de Saint Michel en Grève dans les Côtes d'Armor. L'homme est évanoui, le cheval mort. A l'hôpital de Lannion, Pierre Philippe, médecin urgentiste, s'interroge... Que s'est il passé ? Il fait le lien avec d'autres cas rencontrés et croit comprendre.
Les algues vertes... Elles s'accumulent sur les plages, des couches de 1m50.. Des milliers de tonnes qui se décomposent en 48 heures et dégagent un gaz ultratoxique qui s'attaque aux voies respiratoires et au système nerveux et peut tuer aussi vite que le cyanure.
Cet album de 2019 revient sous la forme d'un film de Pierre Jolivet en salles mercredi 12 juillet. Il relate l'enquête de Inès Léraud. Une enquête forcément gênante puisqu'elle mettra en cause les pouvoirs publics et les lobbies de l'agriculture industrielle qui préfèrent fermer les yeux sur les causes de l'invasion.
C'est évidemment passionnant, très documenté mais aussi bien flippant tant on comprend à quel point les intérêts des uns et des autres passent bien avant la santé publique. Le dessin un peu caricatural accompagne l'enquête avec un choix de couleurs souvent explicite, entre jaune et vert.
Cet album est d'utilité publique et le film vient en remettre une couche en mettant en avant Inès Léraud, (contrairement à la BD où elle ne se met pas en scène). Il fallait bien ça pour tenter de briser l'omerta.
Un joli roman graphique qui reconstitue l'enquête sur l'apparition des marées vertes en Bretagne .Ces algues vertes proviendraient des nitrates contenues dans les cours d'eau dont le taux en nitrate inférieur à 5mg/l en 1960 serait passé à 100mg/l dans certaines nappes souterraines dans les années 90 principalement dû au développement agricole à grande échelle ,faisant de l'agroalimentaire en Bretagne un des fleurons industriels de la France .Une enquête bien ficelée pour que l'on prenne conscience des dangers de la croissance à tout-va !!
Une enquête très intéressante sur un sujet de société hallucinant. Se dévore comme un roman policier.
Un seul regret peut-être, le dessin, qui n'apporte que peu à la narration et sert souvent de simple illustration.
Autour du scandale des algues vertes ce sont de nombreuses manipulations politiques et médiatiques exercées par les lobbies au service de l’industrie agroalimentaire.
des pratiques hors-la-loi des grands groupes avec incidence sur la population en pollution avec un rôle dévastateur des lobbies dans la désinformation généralisée.
Une information qui rejoint les nombreux scandales en médecines ayant tués pendant plusieurs années avant d’être seulement envisagé comme entendable
Et toujours la relaxe des mis en cause ou du sursis, les morts eux restent morts. Justice à revers pour peuple dominé.
Édifiant
Un Erin Brockovich Breton
Pendant que certains s’engraissent que l’état les protègent le peuple meurt
"L’équilibre ancestral sol plantes animaux a été rompu. ... c’est l’agriculture intensive qui est directement responsable du phénomène des marées vertes."
Des campagnes de décrédibilisation menées par les puissants du monde agricoles heurtent les meneurs d’Alerte assoc/IFREMER
La stratégie de l’incertitude participe à semer le doute dans la population et sert toujours les mêmes. Les puissants.
Filière agroalimentaire et politique.
On crée, on tente de réparer en créant de nouveaux dégâts et on tente de réparer sans fin renouvelé.
Les emprunts empêchant d’arrêter l'intensif pour les agriculteurs prient à la gorge.
" Aujourd'hui en Bretagne 1% des producteurs de porcs et de volaille sont indépendants. Les 99% restants sont intégrés dans des groupes ou l’adhèrent de base y est devenu un simple ouvrier sans les avantages du salariat, il n'y a ni congés payés ni chômage » les grands groupes vendent tout sans négociation possible de "l’esclavage ou le producteur n’a pas son mot à dire".
Donc
" l’agroalimentaire breton pompe l’argent public issu des contribuables européens et enrichit ses dirigeants Un DRH de triskalia touche 9000 euros/mois et 26000 euros de prime annuelle_Un directeur général de coopérative gagne plusieurs dizaine de milliers d'euros mensuels. »
En parallèle, les agriculteurs se suicident.
L’espoir : des initiatives citoyennes pour favoriser une agriculture plus respectueuse
Produire moins en gardant plus d’autonomie et de valeurs.
Dénoncer et donner des clefs c’est la force de cette bd indispensable à la compréhension et l’action. Le problème est d’abord de sortir de l’emprunt afin d’éviter d’être poings liés cou corde.
Il y a des initiatives mais : " pendant ce temps-là, l’agriculture exportatrice, industrielles, cause des algues vertes (empoisonneuses) continue de se développer."
Les puissants savent mais ne font rien ils perdraient de l’argent et de la puissance même si la vie à court terme, ça intéresse qui? Manifestement pas eux! Et les plus forts sur les bateaux qui flottent sur les eaux souillées. A terme, personne ne pourra la boire.
Et aujourd’hui ? c’est toujours pas gagné ! Du paysage disparu les algues cachées forment des poches de gaz toxiques à l’abri des yeux la faune et la flore en disparition, encore.
Ne faisons pas de vagues, ne faisons pas fuir le tourisme, un jogger de temps en temps et une poignée de sangliers, à quoi bon alerter! Oui à quoi bon!
Grand merci de dire "le scandale nourri de flou" pour replacer la réalité face dirigeants.
Inlassables Nous devons continuer de demander des comptes.
Le format dessiné donne force aux propos évite la lourdeur documentaire ouvre le lectorat.
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